RE: Seul dans le désert....Tout seul ?
« Bonjour madame. Et
bienvenue à vous. Je me nomme Holantho et voici Calypso. Nous nous sommes tous trouvé ici dans cet endroit. Nous ne nous connaissions même pas il y à 24 heures
Puis-je vous inviter à notre repas ? Ne restons pas trop loin du campement sil vous plait
»
Les 3 individus et lanimal puant allèrent autour du feu pour continuer les présentations. Mais, malgré la quantité impressionnante quHolantho avait ramené en bois
il nen restait déjà plus beaucoup à brûler. Gêné et ne souhaitant pas que tout ce beau monde passe une nuit dans le froid, il prit linitiative de retourner chercher du combustible.
« Veuillez me pardonner mesdames mais je dois mabsenter
»
Il regarda Calypso et lui fit signe de la tête en désignant le feu déjà bien faible. Elle comprit immédiatement la raison pour laquelle Holantho était déjà presque parti, sa hache à la main.
les deux femmes continuèrent à se parler
Une fois dans la petite forêt, Holantho voyait finalement assez bien. Le claire de lune était assez impressionnant cette nuit là. On pouvait même distinguer les goûtes deau sur les feuillages.
Pendant quil abattait un arbre, il repensait à tout ce quil sétait passé en si peu de temps. Et puis à son passé
et à lavenir aussi. Comment les choses évolueront ? Une chose était sur cest quil se sentait déjà plus en confiance.
Avant de finir dabattre larbre il aperçu une lueur à quelques mètres, au sol. Il se précipita pour aller voir.
Il poussa deux ou trois branches et découvrit des pierres précieuses sellées dans la roche. Elle étaient de toutes les couleurs et la lumière de la lune les faisaient briller dune manière si pure quHolantho en avait le cur qui battait très fort.
En regardant de plus près il saperçu que cette roche qui protégeait les diamants multicolores était le contour dune porte qui était comme posée sur le sol. Sur cette dernière y était inscrit les lettres « D » et « L » avec ce qui semblait être de lor.
Le bois était très épais et solides. Il était sculpté de manière extrêmement précise. Aucune inscription y figurait.
Curieux, Holantho prit ça hache et essaya de forcer louverture de la porte horizontale. Ce nétait pas pour pilier ni saccager mais il était animé par la curiosité. Trouver quelque chose daussi beau dans un endroit comme ça ne pouvait être quune bénédiction.
La porte devait être là depuis des années, des centaines dannées
Se parlant à lui même, Holantho dit à vive voix tout en continuant de fracturer la porte :
« Le relief du désert change tellement avec les tempêtes de sable que cette entrée mystérieuse devait être ensablée sous des dunes depuis des millénaires
Et un jour, une tempête plus violente que les autres à dues creusée cet endroit et a créée cette oasis
»
Une fissure apparaissait maintenant sur la porte. A peine le temps de la remarquer que le bois craqua sous le poids dHolantho
Comme dans un piège, il tomba dans ce gouffre que cachait la porte. Cétait comme un puit très étroit. La chute nen finissait pas. Sa tête se cognait très violemment conte les parois de ce tunnel qui allait en centre de la terre jusquau moment ou le sol se rapprocha rapidement et irrémédiablement
Le corps dHolantho sécrasa contre le parterre dune salle marbrée. La violence de la chute lui avait certainement brisée tout les os. Il ne pouvait plus bouger. Ni bras, ni jambes, ni tête. Il ne souffrait pas. Seuls ses yeux pouvaient voir ce qui lentourait.
Il était dans une pièce très grande. Le plafond était si haut quil nen voyait pas la limite. En face de lui, posé au sol, 4 tombeaux creusés dans la pierres. Ils étaient disposés de façon à former un losange. Sur les tombeaux était gravé des mots et des portraits. A en croire au inscriptions, il devait sagir dune famille de roi, sûrement puissante et très riches.
Au centre du losange que formait ces tombeaux se trouvait une petite colonne de pierre avec sur celle-ci un grimoire et encore sur celui-ci un diamant dune exceptionnelle grandeur. Il faisait bien la taille dune tête humaine.
Scrutant le reste de la salle avec ses yeux, le pauvre Holantho sentait son esprit partir. Avant de ne plus rien voir il avait remarqué, sur lun des plus beaux tombeaux, un portait. Ce portait lui rappelait quelquun
oui
nul doute.. cest bien le portait du jeune Gabriel qui est sculpté là, sur ce tombeau de pierre.
« Comment est-ce possible ? » fut la dernière question quil se posa
Le dernier battement de son cur fit briller lénorme diamant pendant 1 minute. Lorsque la salle fut replongée dans le noir on pouvait voir deux silhouettes.
Celle dHolantho, sans vie
Et celle dun jeune homme au cheveux mi-longs, dune vingtaine dannées, nu et de carrure athlétique, qui semblait totalement perdu et qui par, on ne sait quel mystère, venait darriver là, comme par magie.
Il se trouvait en face de la colonne où le diamant et le grimoire trônaient. Sur la tranche du livre on pouvait lire « pour chaque mort, une vie ».