velour d'une rose sur le sable fin

La rosée du matin etait rare et pale sous le soleil levant, il y avait de la vie ici, tapis dans le sable attendant la fraîcheur de la prochaine nuit. La lune se retirait, et avec elle, la fraîcheur et la vie dans le désert.

Pas à pas, une fine silhouette s’avançait dans le désert, pas à pas, glissant dans les reste de brumes ou filtraient les premiers rayons du soleil.
Du doigt elle jouait avec ses cheveux, de l’autre elle tenait les parchemins d’Eon, De Renart et de Gabriel.

L’homme qui l’avait assommé de ses inepties et qui avait osé la toucher avait au moins trouvé un sens a sa vie. Il avait été un festin pour les chacals, et avait donné de précieux conseils sur la survie ici.
Elle avait beaucoup à apprendre, mais s’il fallait se réunir en meute pour vivre en harmonie avec ce monde, et bien elle le ferait.
Elle avait demandé de l’aide de ses frères du vents, ceux qui volent et qui chantent avant de lacérer de leurs serres.

Elle attendait encore celle d’Edonis et de Methusaleah avant de ce décider, mais au fond d’elle même elle avait déjà sa petite idée.


"Trop douce est la rose,
Pour être effleuré par les humains,
Eux qui ne sont que peu de chose,
Ils ne méritent pas d’humer son fin parfum"