le mal est parmi vous

Je venais d’arriver dans mon nouveau terrain de jeux, le mal allaient bientôt régner sur ces plaines. Les oracles du mal m’avaient guidé. On m’avait parler des plaine nocturne, c’est d’un pas sur que je me dirigeait vers la future nouvelle puissance du désert.
En chemin, je trouvais une bohémienne aux les formes appétissantes, les puissances des ténèbres étaient avec moi et m’offrait une bien jolie proie.

Perdue toute seule dans le désert, si loin des toutes âmes vivantes. J’assommais ma futur esclave, qui serait peut être un présent à ce Eon. On verrait bien mon humeur sur le moment.

(hrp poste posté en double dans veillé du bastringage et ici puisque les rp son en meme temps)

Oulala, On avait eu chaud, j’l ‘avais pas vu venir ce canasson !! Il avait l’air zarbe encore un peu, il piétinait la bouffe, renversait l’alcool et peut être même pire, il aurait pu bousculer notre c’ptaine adoré.

Bon après avoir hurlé « Ile de la tortue !! Non plutot Tropicooooooo!!! »

Bah je retirais les restes du ch’val de la vue de ces dames. J'dus m'éloigner de la veillée en m'pressant ( vu le suspense j'esperais être de retour avant qu'ils choissent le nom! Ile du traquenard, ça m'aurait trop plus aussi.
Je trainais le truc sanguinolant en m'pressant. Pas qu’ca m’faissait pas envie de becqueter de la viande, mais vu la gueule de la bête, ça sentais le mal de ventre a plein nez donc valait mieux le foutre un peu plus loin histoire qu'les mouettes aient leur pitance et fasse aussi la fête. ( et oui les mouettes de chez nous c'est pas des canaries, elles bouffent pas que d'la poiscaille)


Je traînais la carcasse derrière les buissons quand je vis la Siriane a faire sa naturiste a part. Fallait toujours qu’elle se fasse remarquer c’te cruche là.

Tiens c’etait qui le mec avec elle. Oh P’tain, il venait d’lui foutre une de ces mandales.. Je dis pas qu’elle ne la méritait pas hein, mais bon elle fat quand même un peu partie de l’équipage. Et merdouille, forcement fallait qu’jai laissé mon arc auprès du feu.
Il avait pas l’air net ce type, ca s’trouve c’etait son ch’val qu’on avait buté.
édité au tour 1978 par JimHawkins

Bon bah elle dégustait sévère la vache. Courageusement, j’improvisais un arc avec mon lacet de corsage et un bout de bois. Bon ca rendait pas top top, mais avec un peu de bol j’arriverais a faire déguerpir le pas beau.

« La touche pas salopard !! On est pas un grand chemin ici alors tu décampes ! »

Le mec se foutait moi, non seulement il se marrait mais en plus il refoutu une tatane a la naturiste. Voir une conserve qui s’marre et cogne, j’vous jure ca fout la flip. Bon ensuite, j’sais pas si c’est a cause de l’arc, du rhum, ou qu’en fait j’avais p’etre pas autant envie d’aider la Sirane. Mais la dernière chose que j’me souviens c’est qu’la flèche a fait bong sur son armure et est revenue...

Ensuite se fut le noir, mais avec la certitude d’avoir enfin compris la fameuse méthode de m’sieur Saane.

Je finis ma proie et considérais la croupe de la jeune bohémienne. Le seigneur serait content, si je lui donnais. Un petit gamin sortis des buissons en me menaçant avec…une arme. Me menacer moi ?
Voilà tout ce que les forces du bien avaient pour se défendre, un enfant avec des morceaux de bois. Le mal régnerait bientôt si c’etait là tout ce que le désert regorgeait, des femmes et des enfants.

Les puissances du mal prirent les choses en main et le morveux essaya vaguement de m’atteindre, pour s’assommer lui même. Voilà la preuve de l’impuissance des valeurs morales. S’il n’avait pas voulu me prendre ma proie, je l’aurais laissé tranquille.
Mais, son comportement de héros en ferais un magnifique présent au seigneur Eon lui aussi. Je le traînais par le bras avant de m’apercevoir de l’état de sa chemise.

Une dernière vérification et je compris que j’avais tout sauf un enfant. Je bénie les forces du mal d’avoir été si généreuses ce soir. La chasse avait été fructueuse.

La monotonie quotidienne des Plaines commencait à passionner Eon à un point qu'il ne pouvait s'empecher de ronfler à longueur de temps. Malgré l'étendue du territoire, l'activité se déroulant sur celui-ci était quasi inéxistante. Quelques chasses aux nains étaient organisées de temps en temps ou chacun tentaient par quelconque moyen de profiter des efforts des autres et ou comme à l'accoutumée, tous repartaient bredouille. Il était bien connu qu'un chasseur sachant chasser, aux Plaines Nocturnes, ca n'éxistait pas.

La médiocrité de tous ne le satisfaisait plus assez, il fallait quelque chose de nouveau.

Une missive étrange parvint au souverain. L'auteur de celle-ci affirmait dans ces premiers mots que son identité n'avait pas d'importance, chose évidente qu'approuva Eon et ne se présenta donc pas. L'inconnu annoncait sa venue, mettait son épée au service du souverain et rapporterait un présent de chasse.
Il n'en fallait pas plus pour laisser perplex un fou pas mal attaqué par les quelques morsures et piqures de divers saletés trainantes dans le sable. Celles-ci avaient pour effets de rendre son corps à peine plus remuant que celui d'un ver. Il adorait se retrouver dans cet état. Peut-être aimait-il ne plus se sentir lui meme.

Les dernières mots de la missive produirent chez lui une étrange sensation. Des picottements à travers tout le corps, des aiguilles le transperçant de toutes parts. Eon éclata de rire puis retomba aussi sec la tête la première sur son bureau, endormi. L'inconnu avait signé la missive. L'incohérence des propos de l'inconnu avait plu, un peu.

Quelques heures plus tard Eon se réveillait, les brises lui chantaient diverses mélodies, quelque chose de divertissant allait se dérouler. Les Plaines depuis longtemps n'avaient pas chantées. A peine le temps d'un souffle Eon déjà chevauchait sa monture direction les attractions.

Quelques instants plus tard il aperçut la silhouette de ce qui semblait être un homme cogner ce qui paraissait une délicieuse personne. Un sourire se plaqua sur ses lèvres tandis que ses yeux dévoraient la scène.

"Plus on est de fous...plus on est de fous, fou fou fou fou fou...hehe?Ohh...?"

« La touche pas salopard !! On est pas un grand chemin ici alors tu décampes ! »

"Hmm, un autre. Que c'est bon."

Un troisième protagoniste apparut et banda son arc en direction de celui qui baffait la femme et riait. Les dents d'Eon crissaient et bavaient au vue du spectacle.

Cela parut durer une éternité, bien que trop court l'instant dura. Le gamin à l'arc s'assomma avec sa propre arme, la gourde s'évanouie et le fou prit soin de jeter un oeil sous la chemise du gamin. Peu importe ses intentions envers le petit, l'auteur de la missive ne pouvait être que lui. Eon s'approcha une fois tout cela fini.

-Bienvenue à toi. Tu dois être celui qui se fait appeler Lord shadow. Que ce soit cela ou non importe peu, tu es au bon endroit, Eon fit signe en direction des proies de shadow, C'est ca le cadeau? Ramenons tout ca à la capitale.

(HRP: Navré mais il ne se peut pas que Lord Shadow ait ramené Jim et Siriane aux Plaines Nocturnes puisqu'au moment où les posts précédents ont été écrits il se trouvait toujours à Bastringage où d'autres évènements devaient se produire. Pour éviter les incohérences de ce genre, mieux vaut toujours rester en harmonie avec ce qu'on écrit et la position de son pixel... même s'il est toujours possible de régulariser le tout après. Voici ce qui s'est donc produit aux alentours du Bastringage, avant que Lord Shadow n'en emporte ses deux victimes. :) ) + (ce post est dédoublé dans "La Grande Veillée")


**Renart avait du mal à canaliser les propositions des Bastringues... Tout le monde y allait de sa petite idée dans le capharnaum le plus complet.
En tentant de convaincre chacun de regagner son calme et tournant autour du feu, le Capitaine s'aperçut que Sâânne avait disparu.
Où diable était-il donc passé...?

Ne parvenant à rien avec la bande d'ahuris qui vociférait autour de lui, Renart fit quelque pas dans la palmeraie à la recherche du vampire… quand tout à coup il entendit un bruit sur sa gauche.
S’approchant, il vit un homme tout en arme et armure, debout au-dessus des corps inanimés de Siriane et Jim.
« Holà ! Que tal ? » fit-il à l’intention du guerrier avant de lui écraser ses deux poings liés sur le haut du casque.
L’inconnu s’effondra, inanimé.

Ceci fait, Renart sortit un tout petit cigare, court et vert, de sa chemise à fleur, qu’il alluma et dont il donna une bouffée à tirer à Jim et Siriane, lesquels se réveillèrent en toussotant.
« Je reviens » leur dit le Capitaine en hissant la carcasse de leur agresseur sur son épaule qu’il porta jusqu’au Bastringage et jeta sans ménagement dans une fosse profonde.
Puis de retour auprès de ses compagnons, il s’enquit finalement de leur santé.


édité au tour 1978 par Renart