Voyage à dos de Poney...

Fenrir parcourait le desert sur le dos de Poney

Poney c'est son compagnon de route. Un animal de belle taille, avec un cou de belle taille, des ecailles, de longues dents, une longue queue hérissée de piquants... Ce même animal, avait des yeux rouges, qui brillaient d'un eclat vif et intelligent... L'on peut donc supposer que ce n'etait pas réellement un poney, contrairement au nom que lui a donné son propriétaire...

Fenrir etait en train de pester contre le desert et sa desertitude, et contre les prétendus Dieux du desert, ceux-la même qui avaient du mettre en oeuvre la grande destruction et l'enfouissement methodique de toute trace de civilisation dans ce desert... enfin si on pouvait appeler cela une civilisation... en fait non on ne pouvait pas appeler cela une civilisation... ouais puis ils l'avaient bien cherché en fait...

"Roh puis on s'en fout, maitenant que c'est fait, c'est fait..."

Puis à l'adresse de sa monture :

"Hey Poney, on est bientot arrivés non ?"

Le grand animal s'arrêta, acquieça en opinant du chef, puis continua d'avancer.

"J'arrive pas à croire qu'il y avait plus rien... Il y aurait du avoir des batiments, des murs... des gens... morts ou vivants, ou les deux, peu importe ! Et puis comment ça se fait qu'on croise personne depuis 2 semaines... C'est bizarre tout ça quand même."

Quelques heures de route plus tard, ils firent une pause en un lieu où ils avaient trouvé...

"Des aaaarbreuh ! Haaaan ! je croyais qu'on en trouverait pas... enfin un peu d'ombre sous ce soleil de plomb"

Il mit pied à terre et s'eloigna à quelques dizaines de mètres de Poney, pendant que le dit animal se faisait dorer les ailes au soleil, tout en le regardant faire son exploration... Il se trouvait en fait à la lisière d'une belle petite foret. Il y avait toute sorte d'arbres et des broussailles un peu partout.

Il gratouilla l'ecorce d'un des arbres. Il entreprit de s'installer dos à un autre. A peine avait-il eut le temps de s'asseoir qu'il entendit un cliquetis metallique, provenant des broussailles. Il se releva vivement et regarda autour de lui, tout les sens en alerte... Soudain un homme sortit du feuillage et se rua sur lui, lui assenant un bon coup sur la tempe. Fenrir tomba sur le dos, assomé, alors que Poney rappliquait, tandis que l'homme s'appretait à frapper Fenrir de nouveau. L'animal projeta l'homme en arrière de ses deux pattes avant, attrapa rapidement Fenrir par son vetement d'un coup de machoire et l'emporta dans le desert, avant que le fou furieux n'ait pu riposter ou lui sauter dessus, courant à toute allure et projetant de grosses gerbes de sable derrière ses pattes.

Après avoir courru une dizaine de minutes, Poney s'arrêta, puis posa Fenrir au sol, puis se mit à grogner et à le bourrer de coups de museau dans les cotes, esperant le reveiller...
édité au tour 1919 par Fenrir

Lylith était une fois de plus sortie du camp sans le dire à sa soeur ; l'ambiance y était pesante, et être seule un moment était vraiment salutaire. En effet, depuis quelques semaines des rumeurs selon laquelle des espions de la Reine traquaient les traitres intégrés dans les rangs faisaient que tout le monde parlait à chacun avec inquiétude et hypocrisie.

Depuis qu'elle avait écouté la conversation de Dame Myrwen à Cellendhyl, Lylith n'avait pu calmer ses pensées, elle voulait les voir.... Des dragons ! Des dragons existaient près du camp et s'ils continuaient leur massacre, ils allaient devenir la proie des chasseurs et guerriers.
Elle devait trouver une solution, après tout, elle était une Targaryèn! Sa famille protégeait les dragons !

Marchant dans le sable a la recherche des nobles créatures, Lylith entendu un enorme bruit sourd un peu plus loin devant elle, ainsi un nuage de sable s'élever dans les airs.
Lorsqu'elle y arriva, elle decouvrit l'énorme créature poussant un elfe inconscient, avec ce qui semblait être son nez. D'un bon mêtre cinquante de haut, mais d'au moins trois mêtres de longueur, il était difficile de reconnaitre la race de cet animal.
S'approchant calmement, la main légèrement tendue vers l'elfe, Lylith avança jusqu'a atteindre l'efle, tout en ne quittant pas du regard les yeux rouge vifs de la créature.
Il s'agissait d'un drow apparemment. Sa tempe saignant quelque peu, la jeune fille pris son mouchoir, l'imbiba d'eau et essaya de nettoyer la plaie, faisant gémir le drow de douleur.
et tandis qu'il ouvrit les yeux, Lylith lui sourit amicalement :

" Calmez vous, je veux juste nettoyer votre plaie. Se le sable s'y colle, elle va s'infecter! "

Fenrir se reveilla alors qu'il sentait de l'eau sur sa tempe, puis une douleur, toujours au même endroit. Il semblait qu'une elfe se trouvait près de lui et etait en train d'examiner sa blessure. Il la regarda, de ses yeux d'un rouge très sombre, la face presque exsangue... Il essaya faiblement de la repousser et de se relever, malgré le peu de forces qu'il lui restait.

"Je vous remercie de vouloir m'aider mais... je crois que... ça ira... j'espère du moins... ne perdez pas votre temps à vous occuper de quelqu'un comme moi."

Mais malgré tout ce qu'il pouvait en dire, le poids des jours de privation, la chaleur, la fatigue, se faisaient desormais cruellement sentir... Il se leva, traina de la patte jusqu'à Poney et remonta sur son dos... puis s'y etala de tout son long, inconscient...

Poney deploya ses grandes ailes et en recouvrit Fenrir, puis se retourna vers Lylith, et emit une espèce de couinement suppliant, la regardant droit dans les yeux. Puis il saisit sa bride dans sa machoire, puis s'approcha un peu de l'elfe, et tendit le cou vers elle, avec un autre couinement, pour lui offrir la bride en esperant visiblement qu'elle allait la prendre... édité au tour 1922 par Fenrir

Favole était très inquiète.. a force de courir partout, entre les blessés, les malades, les réunions de conseillers et les petits orphelins, elle avait perdue de vu Lylith et Biflindi.
Biflindi était une petit farceur et revenais régulièrement.. Lylith l’inquiétait plus, elle ne se rendait pas compte du danger de certaine race et prenait des risques sans le savoir.

Favole décida de s’éloigner de la taverne ou le docteur Livesey se faisait encore remarquer avec ses histoires sans queue ni tête pour chercher la princesse.
Lylith n’était pas sa sœur, tout au plus une vague cousine, mais c’était la dernière descendante de l’empereur des dragons, et le devoir de Favole était de la protéger quelqu’en soit le prix.

Pour tout le monde ici Favole avait de l’instinct et de la chance, elle trouvait toujours du premier coups les blessés dans le désert sans se perdre. Mais la vérité était tout autre.. éloigné de la ville, Favole sorti une pierre bleutée brillante.. et après avoir émis un son étrange une petite tête écailleuse en sortit …suivit d’un petit corps avec des ailles encore maladroite… Apres un petit câlin au bébé dragon Favole lui demanda :
« Zell… aide moi a retrouver Lylith.. »
La créature après avoir humé l’air pris son envole tant bien que mal .. après une courte marche il revient dans les bras de Favole et redevint une pierre. Favole aimait tendrement Zell, il faisait partie de l’héritage des Targaryen, mais contrairement au autre pierres, il avait choisit d’éclore pour Favole sans attendre la vrai future reine.

Favole n’eut pas le temps de réfléchir plus… La scène devant elle était terrifiante.. sa petite Lylith était a coté d’un dragon adulte… et au chevet d’une créature étrange et en mauvais état…

« Lylith !!!! »

La jeune elfe sursauta… et lui demanda de l’aide pour soigner le monsieur.. Favole n’en cru pas ses yeux, elle n’avait même pas l’air d’avoir peur du dragon.. c’était bien une Targaryenne. Favole s’approcha de l’homme inconscient.


Favole essaya de lui poser un peu d'eau sur ses levres dessechées avant de nettoyer la plaie… il lui faudrait une calèche pour le transporter… Elle commença les premier soins, mais ans sa trousse cela allait s’avérer difficile.

« Lylith… il nous faut de l’aide.. une calèche.. et ma trousse.. on en peut pas le laisser seul ici…il faut que tu aille demander de l’aide.. à messire Magnus, Ser William, la reine. .. qui tu trouveras…mais il faut faire vite »
édité au tour 1923 par Favole

La journée se finissait bien.. a moins qu’elle ne commença… a vrai dire.. je n’étais plus trop sur de l’heure qu’il était avec mes nouveau amis, nous soignons nos nausées de mal de terre et de tangage permanent par le meilleur remède qui soit.. le Rhum…
J’étais depuis quelque temps dans ce royaume, suffisamment pour m’apercevoir qu’ils étaient tous fous !! Il restaient en adoration devant une donzelle se revendiquant médecin… elle soignait avec trois plantes deux tisanes.. .et osait appeler ça de la médecine…Mais la gourgandine affichait des arguments proches de la taille du bustier de ma Georgette avec ne plus son petit regard de bête battue.. les hommes d’ici, au lieu de soulager l’animal par l’euthanasie, ils l’encourageaient en lui faisant croire qu’elle était douée et en la protégeant dés que je clamais la vérité.

De toute façon laisser une créature aussi gironde sans la protection d’un mari pouvant calmer ses excès d’idées féminines saugrenues .. c’était déjà une hérésie. Il aurait été du devoir de la reine de la protéger d’elle même mais aussi ses patients en lui demandant d’arrêter avec ses décoctions moisies et en lui trouvant un époux capable de la tenir… Enfin bref pour ses beaux yeux, les hommes se précipitaient a la pharmacie au lieux de venir se faire soigner par la vrai médecine ici, a la taverne…


Je venais de sortir de la taverne pour me faire régurgiter ce que le mal de terre ne voulait me faire digérer ( quel gâchis.. un si bon rhum)… quand en me rinçant le gosier avec ma bouteille de rhum je vis la robe de Favile, ou Favule, enfin de la gourgandine marcher vers le désert.

Discrètement malgré le tangage permanent, je la suivi... et là... je dû boire trois à quatre goulées de rhum pour en croire mes mirettes… Agenouillée dans le sable.. elle fit sortir un lézards bleu géant avec des ailles… et elle le câlina comme s’il s’agissait d’un enfant… Je repris une rasade de rhum.. la créature s’envola et Favale ou Falole, je ne sais plus, la suivi.

Malgré moi je sentais une excitation intérieur.. la fausse médecin était enfin dévoilée.. c’était certainement une sorcière… il fallait que j’en parle au plus vite a quelqu’un…

Fort de cette information j’entrepris de retourner au royaume prévenir les autorités de cette infamie féminine.. mais avant il me fallait repasser a la taverne.. je n’avais presque plus de rhum dans la bouteille…
édité au tour 1923 par DrLivesey