Une belette, une otarie et une vache...

Bon, on avait mis la Favole en lieu su. Elle dormait comme un bébé avec mousse Renald dans la case du c’ptaine. Elle avait même pas d’bosse, pourtant j’vais pas rêver hier elle avait morflé…
Je traversais le bastringage en direction de la ou le plus de poivrots bavait a la vu des mamelles de la laiterie.
On s’foutait pas mal de ma gueule d’avoir été eu avec la conserve, surtout en recevant dés le matin une bête pas commune qui collait au train.



A part faire des bruits à la mord moi le nœud « Honk Honk ! » et bouffer mon poisson frais, ça avait pas l’air d’être plus utile qu’une fille. D’ailleurs ça devait en être une. Dans l’doute j’lavais appelé Stache en l’honneur de sa moustache pas très féminine. On aurait dit ma vieille.


Avec j’avais eu une lettre du Ron Stark vachement trop bien écrite pour moi, trop d’mots compliqués…enfin là, j’me trouvais devant la laiterie, même pas accepter chez nous elle prenait déjà ses aises. Stache resta a m’attendre, comme tout les animaux normaux et pas abrutie par leurs hormones, Stache avait sentie la présence d’un prédateur et s’était même arrêtée de honk-honker joyeusement.

Comment que rien d’la voir ça foutait en pelote.
J’lui fis de l’ombre, et elle montra son venin sans attendre. Bon j’lui dit le fond de ma pensée, elle me ricana au nez en me traitant de moustique et en m’disant qu’on était sur le même ponton. Alors là, j’étais furax ! J’préférais p’tetre être l’écuyer de la boite de conserve que de tolérer ce genre de gueuse près du c’ptaine. A tous les coup c’était qu’une espionne du nord !
P’tain pis après c’qu’elle avait fait à la Favole et aussi les insulte fait sur la virilité du c’ptaine, j’allais pas la lâcher celle là.
Elle traita de moustique, elle insinua que la Favole était une méchante fille, là j’trouvais ca comique, mais surtout elle essaya de me toucher mes dreads !! P’tain !! Mais qu’est ce qui avait tous a me toucher les ch’veux !
C’est sacres les ch’veux d’un pirate !

J’mis du temps, je raclais de loin, mais j’reussi a lui en cracher un beau dans la tronche : chez les pirates, c’était une vraie declaration duel !

Elle cherchait des excuses, genre, elle se battait pas contre un moustique, mais là, j’rigolais plus, et si j’gagnais, elle allait faire sa gentille et s’excuser auprès de l’otarie.
Non pas auprès de Stache !! Auprès de l’autre, la Favole, faut suivre aussi !

J’suis même pas sure que Stache comprenne les excuses ! D’ailleurs, j’sais toujours pas a quoi qu’elle sert. J’partis sous les rire et moquerie d’la vache avec Stache au fesses. On verrait si elle se défile ou pas. Moi j’avais plus rien a lui dire à la vache.
édité au tour 1967 par JimHawkins


RE: Une belette, une otarie et une vache...



Quel petit morveux! Elle allait lui apprendre à ce mome le respect du aux ainés! Elle allait lui couper les couilles et les lui faire manger par les trous de nez!
Quel espece de gland putréfié minable! Cet idiot décharné n'allait pas s'en tirer à si bon compte.
Elle essuya le crachat du gamin d'un geste rageur, et se prépara pour le combat.

Il ne faisait pas bon provoquer une Kalie.

D'un pas furieux elle se dirigea vers sa case, et siffla doucement.

Gaspard apparut. Elle confia une missive au serpent d'une taille impressionnante, et se tourna ensuite vers Iago.
L'orvet était aussi blanc qu'une merde de laitier, se dit en souriant la "laiterie ambulante" (Par le Voile ce qu'elle détestait ce surnom) mais bien plus malin que le gros Gaspard. Aussi elle le flatta doucement et lui murmura d'étranges sons, avant de le laisser aller à sa tache.

Une fois ceci fait, elle sorti sa fiole et ses plantes avec un sourire.


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Elle avait eu les couilles de se pointer, bon, il était encore tôt, il manquait pas mal de monde. Un pirate est rarement matinal, sauf s’il est de quart ou qu’le c’ptaine l’a ordonné.
J’étais devant la vachette, elle avait aussi l’air contente que moi d’etre d’vant moi.
J’avais appris les nouvelle, le second avait du bien boire car il avait accepter la gueuse dans l’équipage.
Pourquoi qu’y avait que moi a être réaliste ?

J’aimais bien voir la Siriane pas contente, au moins ça collait mieux avec la tête qu’elle devait avoir quand elle s’forcait pas a sourire.

Bon j’allais la massacré la gueuse. J’fonçais comme hier sur la conserve, et lui foutu une grosse tatane dans la tronche. Morte la coiffure et bonjour le cocard. Pas d’bol, j’me suis un peu marré en voyant le résultat, je me suis pris une vilaine mandale en pleine gueule.
J’ai valsé au loin.

En passant ma main sur ma tête, j’saignais de la joue. A oui ! Et en plus elle souriait comme si elle avait deja gagné !

P’tain, si elle croyait qu’une baffe et une égratignure ça allait m’arrêter ! C’est qu’elle connaissait pas la légendaire endurance de la belette sauvage.

J’voulu me relever… mais... j’avais trop d’mal. J'me sentais tout faible, et pas bien equilibré sur mes jambes.
C’est là que j’compris c’qu’elle avait fait la vipère. J’avais plus les yeux en fasse des trous.

P’tain, m’faire avoir comme ça, j’avais trop les boules !En plus je le savais qu'c'etait une empoisonneuse.

Même si j'etais pas frais, j’allais faire d’mon mieux, pour l’c’ptaine, pour Stache qui m’encourageait de ses HONKEUHONKEU!!!!!!!!!

Je me relevais, mais j’titubais, et ma joue faisait trop mal. J'etais obligé d'attendre qu'elle attaque, j'aurais pas la force de courir vers elle!

édité au tour 1968 par JimHawkins


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Siriane se dirigeait avec un léger sourire sur les lèvres vers l'arene. La potion qu'elle avait ingurgité commencait déjà à la picoter, surtout au niveau de la joue.
L'effet serait total dans à peine plus d'un quart d'heure.

L'arene était vide, hormis le ptit monstre planté, l'air hargneux au milieu du sable, et une otarie, ce qui failli la faire sourire.
Mais la Kalie secoua la tete d'un air triste avant de vérifier ses ongles, aiguisé, et enduits d'une substance incolore..

Le morveux l'attaqua avec fougue, et elle n'eu qu'un geste à faire pour le griffer. Le moustique était brave, il fallait le reconnaitre, mais il ne tarderai pas à tomber dans les bras de Morphée. Elle ne se battait pas avec les gamins sans poils aux pattes.

Elle sentit brusquement la potion agir, et elle regarda le mousse droit dans les yeux.
Bientot, celui ci aurait la peur de sa vie et ne viendrait plus l'ennuyer pendant qu'elle faisait bronzette.
































Elle fit une grimace appropriée, et poussa un BOUH de circonstance au gamin déjà chancelant sous l'effet de son somnifere.

édité au tour 1968 par Siriane


RE: Une belette, une otarie et une vache...

"Et toi Hulkette¤! Pose la cacahuète!" fit une voix derrière le zombie. **Quelle entrée en scène, mes amis! Mais quelle entrée en scène!! C'est magnifique d'émotion et de tension!!**

"Pose Jim, et recule de trois pas, très lentement!!" **J'avais entendu Clint du Boisdel'Est faire ça dans les contes des Chevauchées de l'OuestLointain**

"J'te préviens, pose le lentement, pas d'faux mouv'ments sinon je tire dessus avec mon arc-à-bras!!" Juune avait armé son crochet suisse du petit arc de métal et de bois (une sorte d'arbalète oui oui) et avait rangé le tournevis qui faisait office d'extrémité habituellement. Vraiment une bonne invention qu'il avait eut là!! Plusieurs outils et armes en une seule poignée... et le crochet pour rappeler son arrivée ici lorsque le Sima Thantana V avait croisé ce navire elfe noir...

"Vas-y tout doucement l'ami!!"

Le kouroukoukou¤² de Jim suivait le mouvement...



¤Hulkette est le nom que prirent par la suite les trolls femelles vertes des profondeurs caverneuses des montagnes du continent Wysleuth, celui sur lequel Juune devrait aller plus tard.

¤² HRP : le kouroukoukou est le nom donné par Juune à l'otarie de Jim en RP interne. édité au tour 1968 par Juune


RE: Une belette, une otarie et une vache...

P’tain, j’voyais trouble, mais la gueule de la vache faisait carrément flippé, j’pensais pas l’avoir cogné autant pour la dévisager à c’point là. En plus elle était deux ??? non trois ? a moins que … ?

Oulalalalala…


L’arène était pas des plus stables. La vache et ses sœurs ( un vrai troupeau d’horreurs) vinrent prés d’moi pour me taper. J’avais presque pas envie de la/ les toucher. C’était p’être contagieux leur truc.

«BOUH »

Elle en profita pour me cogner. Heureusement pour moi mes réflexes de belette prirent le dessus, enfin, plutôt je m’affalais seul au sol, et son coup me passa au dessus de la tête. Prise dans son élans, la Siriane se ramassa aussi. La tête la première, ça devait faire mal !

Je me relevais pas facilement en lui lançant un « Hahaaaaaaa ! moqueur, quand les ténèbres s’abattirent. Et le sol me happa

Ensuite j’étais sur le bateau avec mon c’ptaine, voguant sur les eaux… La Favole, m’sieur Penn Duick et l’équipage chantait des chansons d’pirate.
édité au tour 1968 par JimHawkins


RE: Une belette, une otarie et une vache...




Siriane se gratta machinalement la joue de sa main non enduite, et contempla avec un air pensif les bout de peau restant coincés sous ses ongles.
Puis elle soupira et prit le corps du gamin sur l'épaule. Il pesait pas plus lourd qu'une cacahouette.

Pourvu qu'elle rencontre personne à bastringue avant d'avoir déposé son fardeau, il s'agirait pas qu'on la prenne pour un monstre...
édité au tour 1968 par Siriane


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Une voix familière… m’sieur Juune ne chantait plus… ? Cette odeur… j’ouvris un œil, h’avais mal a ma tête et les idées en vracs mais en voyant le truc qui m’portait, je m’sentis en droit de crier, juste pour donner l’alerte hein ? pas parce que j’avais peur…


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Erf.... Il était écrit dans le Voile que cette histoire tournerait mal. La voix qui resonna derriere elle lui disait quelque chose, et elle répondit, sans se retourner.

On se calme...j'lui veux pas de mal au moustique...J'ai prévenu un certain Juune, qui tient la barre du navire en l'absence du Capitaine, que j'aurai une sale gueule aujourd'hui....

Le mousse tique en question se mit à piailler, et Siriane eut une furieuse envie de tout envoyer balader.
Vl'a t y pas que l'autre otarie se mit en tete de venir l'attaquer au cri de son maitre.


ONK ONK ONK !!!!

Destabilisée, Siriane se sentit tomber en avant, surtout que l'autre mioche s'était mis à se tortiller dans tous les sens.


Bordel!


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Je roulais après le boom de la chose qui venait de se prendre les pieds dans Stache. J’hésitais a fuir, mais j’allais pas laisser M’sieur Juune et Stache aux mains de cette harpie.

« M’sieur Juune, courrez !! C’est la Vache laitière, elle a un virus p’tre contagieux !! Lâche Stache Siriane ou je sors mon…. Bah il est ou mon arc ? »

La sorcière était toujours coucher sur ma pauvre Stache. Il fallait faire quelque chose. Mais j’étais toujours pas super en forme, et la naturiste, elle foutait vraiment les boules…


RE: Une belette, une otarie et une vache...

La Hulkette tombée en avant, le mousse sur le côté et le kouroukoukou sous le corps de la première. Quel fatras! Un instant, le regard de Juune glissa sur l'arrière-train de Siriane. Ou deux instants peut-être...

"Siriane, c'est moi Juune! On m'avait pourtant dit que tu débordais de vitalité et d'exubérance, et je ne pensais pas à cette exubérance là...!" Le vert ne lui allait décidemment pas. "J'ai aussi reçu ta missive, et j'ose espérer que le perroquet que j'ai renvoyé est toujours en vie!"

A Jim, l'inventueur lâcha : "Si tu cherches ton arc, mon p'tit, j'l'ai vu plus loin, c'est comm'ça que j'ai su qu'il y avait un 'blème, j'sais qu'tu laisses jamais traîner tes affaires!!"

Toujours pointant son arc-à-bras sur le sosie du troll des cavernes de Wysleuth, Juune avançait lentement.

"Lève-toi et dis moi c'quii te prend avec Jim!"


RE: Une belette, une otarie et une vache...

« Elle m’a empoisonné !!! c’est une chienne du nord !! et une sorcière aussi, mais je sais pas pourquoi qu’je dis ça, de toute façon , y’a personne qui m’écoute… »

Un peu deprimé j’allais ramasser, comme je pouvais, une pierre (elle bougeait trop vite, c’est pas facile a attraper une pierre qui bouge sur un sol qui tangue) en me disant que la vie d’un mousse c’était vraiment pas d’la tartre et super fatiguant.


édité au tour 1968 par JimHawkins


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Renart
A des mers et des mers d Adept, dans une chambre avec vue sur l ocean, une jeune femme halète dans son lit aux draps défaits, trempés de sueur et de... sueur.
"- Oooh... Roberto!! C était... c était...
- Oui. Je sais."

Debout prêt de la fenêtre, la musculature de sa silhouette bien découpée dans la lumière du soleil levant, un certain Capitaine perd son regard dans l horizon.

"Je dois y retourner Olivia.
- Quoi ?! Encore! Non, ne me quitte pas!!!" supplie la belle en se redressant entre ses coussins de soie.
"- Ils m attendent là bas... je dois partir.
- Je t en supplie Roberto, emmène-moi avec toi au Brésil...
- "Adept", pas "Brésil", je te l ai déjà dit cent fois Olivia! Et arrête de m appeler "Roberto"!
- Oh! Promets! Promets Capitaine qu un jour tu m emmèneras avec toi!
- Hmm... Oui bon ça on verra... allez, c était caramba! Hasta Luego!"

Renart (car c est bien lui) adresse un clin d oeil a la belle et saute par la fenêtre...

Suivez le cigare!

RE: Une belette, une otarie et une vache...

Renart
…il tombe !
Trois semaines se sont écoulées mais le revoilà dans les airs où il vient de se défaire du drap dans lequel un groupe de cigognes l’a transporté jusqu’au dessus du désert d’Adept !
« Merciii Renart ! Merciii ! » lui crient les petits hommes bleus harnachés aux oiseaux.
« C’est moi amigos qui vous remercie ! » lance Renart en dégainant un cigare roulé à la salsepareille et tandis qu’il traverse un nuage.
Les cigognes s’éloignent, ramenant leurs cavaliers dans leur lointain pays enfin débarrassé d’un infâme sorcier, et Renart se retourne pour faire face à la terre… il aperçoit, dans les neiges, les fortifications lointaines d’un certain royaume, et juste en dessous de lui les dunes de sables et les palmeraies.

Assis en tailleur et se frottant le menton, le Capitaine continue de tomber… puis comme saisi par l’inspiration il se met en position de plongée et file à travers les nues… le voilà qui fait un saut périlleux avant puis un double saut très très périlleux arrière… il conclut par la position dite du « petit Jésus » et se fracasse sur le sol dans un nuage de poussière.

Non loin, un groupe de fennecs témoins de la scène brandit de petites pancartes numérotées :
« 10 ». « 10 ». « 10 ». « 8 ».
Le benjamin du groupe reçoit une taloche de sa mère et corrige : « 10 ».

Au milieu du nuage de fumée qui se dissipe peu à peu, un point rouge luit.

Suivez le cigare!

RE: Une belette, une otarie et une vache...

Au moment ou je ratais encore ma pierre, comme dans un rêves, je le vis, le cigare du c’ptaine. Mon Cœur s’arrêta, les HonkeuHonkeu, la voix de la vache laitière, celle de M’sieur Juune… y’avait plus rien sauf cette silhouette.

Le c’ptaine étais de retour.


Mon cerveau de mousse s’reveilla. Vu le bordel, ça allait l’épuiser encore plus, c’est qu’il devait avoir besoin de repos. J’accourais, comme je pouvais a sa rencontre. Fallait pas qu’il passe dans la rue.


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Renart
**Renart s'époussette et apercevant Jim, il ôte le cigare de sa bouche et sourit:
"Alors Nino, on devient un hombre?"

Suivez le cigare!

RE: Une belette, une otarie et une vache...

P’tain, s’était trop d’bonheur, en même temps j’avais espéré un truc un peu mieux, d’la musique, un clair de lune, tout le monde à chanter, enfin bref, là fallait sauver la mise.
Mon devoir de mousse, c’était aussi de veiller au bien être de mon c’ptaine. Même s’il allait me foutre au fer. J’avais trop les larmes a l’œil, mais en le « dirigeant » vers une autre rue, j’lui racontait avec tristesse mon échec. Il fallait qu’il sache avant d’entrer dans sa case, que son hamac était occupé par la fille au gros sein du nord, que j’l’avais volé a son mari, et qu’elle avait ses vêtements a lui ( recousus pour être plus prêt du corps).
Seul point positif, mousse Renald veillait sur elle, en espérant qu’il s’était pas encore endormi pendant sa garde.


Avec ca si j’finissais pas au patates jusqu'à la fin d’ma vie j’aurais du pot.


édité au tour 1968 par JimHawkins


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Bordel!

Siriane en avait ras le bol de ce mioche, voila qu'il la faisait passer pour une empoisonneuse d'enfant.
Elle tourna sa tete vers Juune.





...et en resta comme deux ronds de flan. Ainsi donc, c'était lui? La situation était cocasse...

Et avant qu'elle ait pu se défendre, expliquer qu'elle n'avait jamais eu l'intention de faire du mal au ptit, que de toute facon elle pouvait pas piffrer les gamins (ah non ca fallait pas qu'elle le dise), la belette eut son visage qui s'illuminait, et elle suivit son regard.

La fameux Capitaine. Elle se releva, epousseta les quelques milimetres de tissus lui faisant office de vetement, et fit son plus beau sourire.





Ecoutez le pas, Juune, ce gamin voulait me faire mordre la poussiere, je l'ai juste endormi histoire qu'il se fasse pas mal tout seul... édité au tour 1968 par Siriane


RE: Une belette, une otarie et une vache...


Ahahahhahahahahhahahahaha !!! Fallait que je fasse quelque chose !!!

Je mis mon corps entre le c’ptaine et le monstre. Cette sorcière, si elle touchait un cheveux du c’ptaine, ben déjà avant faudrait m’tuer, et pis après, bah j’me vengerais. Heu ou pas.

J’essayais de faire diversion en parlant plus fort :

Il s’est passé plein de trucs mon c’ptaine.. ;

J’parlais de la Siriane… pourvu qu’elle respecte au moins le premier jour du c’ptaine.


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Renart
Renart plissa les yeux, dubitatif, scrutant le visage en pleurs de son jeune mousse.
Une fille aux gros seins l’attendait dans son hamac, habillé de ses vêtements : il ne regrettait pas d’être rentré !
Après avoir solennellement nommé Jim « mousse de première classe » et lui avoir attribué le commandement de tous les mousses de seconde classe dont la liste comptait le jeune Rénald et… c’est tout, le Capitaine se mit en route vers sa cabine où il avait la ferme intention de récupérer ses habits.

Suivez le cigare!

RE: Une belette, une otarie et une vache...

Je regardais avec une joie non dissimuler notre Dieu de retour, quand un « Honkeu « faillit raisonner a mes oreilles et une horrible tête verte apparue au coin de la rue.
Tant pis si j'allais être rétrogradé.
Je pris le C'ptaine dans mes bras. Technique d'la Favole.
Ca faisait trop plaisir, mais, bon ça c'fait pas de toucher un pirate avec un câlin comme ça.

Mais bon la diversion fonctionna, aprés m'avoir virer sèchement pour caché son émotion, il partis prendre la garde de.. mince... La ... Favole.. .je devais p'tetre faire quelque chose?

Favole… ou Stache… Favole.. ou Stache… et pis merde, la Favole elle était entre de bonne mains avec le c’ptaine. Lui il la surveillerait. Je me replongeais dans la mêlée. J’avais une otarie a sauver !

Et une sorcière laitière a rossé pour avoir manqué de faire louper le repos du c’ptaine !!!!


Tu vas faire moins de bruit et lacher Stacheeeuuuuuuuuuu!! édité au tour 1968 par JimHawkins


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Penn-duick était encore au chevet de Favole dans la cabine du capitaine. Cette derniere ne c'était pas reveillée, mais Penn-duick pouvais sentir que son corp allait bien. Seule son esprit demandait un temps de repos.

Penn-duick lui avait administré une preparation herbicinale pour la remettre en forme. Il la savait en danger et avait donner sa promesse que rien ne lui arriverait comme a sirianne du moins avant le retour du capitaine.

Il avait porter des vetements plus feminin a favole mais n'avait pas prie la liberté de lui enfilé. La tete noire était en train depensé a sa tendre LYLI quand le capitaine entrit dans sa cabine. Le korrigan avait, senti son cigare quelques seconde avant et s'était dresser pour la revue de troupe.


édité au tour 1968 par pennduick édité au tour 1968 par pennduick édité au tour 1968 par pennduick


RE: Une belette, une otarie et une vache...

Siriane debout, toujours zombifiée, profita du retour du capitaine pour s esquiver, marquant le coup d un rugissant "Courage, fuyons!!" ponctué d une course effreinée (ndj : sans frein ^^) au cours delaquelle Siriane prenait ses jambes à son cou (ndj : merci les expressions de la langue française!!)

De son côté, Juune laissa là Jim et l otarie pour pourchasser Hulkette. "Reviens, je n ai pas peur de toi!!"

La joue de Siriane la démangeait horriblement et elle choisit de se planquer dans les feuillages peu touffus d un cocotier. **Ces larges feuilles vertes me camoufleront** pensait-elle. Elle tâcha de faire le moins de bruit possible, et regarda derrière elle pour s assurer de sa position dominante.

Mais Juune, arc-à-bras en position, était déjà là à matter l arrière train de Hulkette à mesure que celle-ci grimpait : il se réjouissait de la faveur de la circonstance avant de se rendre compte qu une fois en haut, elle serait armée de boulet de coco!!

"Lâche cette arme Juune, moi aussi j suis armée!"

Siriane entendit distraitement un air d harmonica, et ses doigts bougèrent lentement vers la noix de coco la plus proche... Le thème de El niño mort, Icône que jouait Renart à la perfection trottait dans la tête de Hulkette quand un rouleau passa au sol. L atmosphère était pesante, une goutte de sueur perlait de l arcade balafrée de Juune.

"Tu crois que tu sais viser ma belle??!"

Les fenêtres se fermaient, les hamacs voyaient leur occupant remonter le haut du tissu pour éviter d assister à la scène.

Siriane éclata de rire : "Belle? c est la meilleure de l année! Lâche ce...truc!!"

"Sinon quoi???!!!" fit Juune lentement en déglutissant.

Une seconde plus tard, une noix se figea dans le sable meuble sous l orteil de prétentieux.

Siriane avait la peau qui la démangeait de plus en plus tandis qu elle reprenait forme humaine, la potion finissait de faire effet. Elle comprenait, et prit deux feuilles pour se planquer du regard inquisiteur mais retenu du brun.

**Ah ouais, quand même! Elle sait viser!**

Camouflée elle lança une pique à son adversaire : "Hé Juune, fais gaffe à ton crane, t as pas de cheveux pour amortir! Et lâche ton bout ... de ... truc de ferrailles!"

Celui-ci tentait de garder son flegme : "La vue de ta grimpette suffit à me faire penser que tu as de jolies formes, ce serait dommage que tu te blesses avec les noix de coco!" ... **et surtout que tu blesses les miennes avec** pensa-t-il.

Siriane fut vexée et argumenta : "Quand on sait comment se déroulent tes conquêtes, t es quand meme gonflé de dire ça. J crois savoir que t es pas l plus malin des pirates!"

Juune tiqua, mais ne semblait pas avoir trouvé le pot aux roses. (ndj : vous comprendrez plus tard)
"Et qu en connais-tu de mes conquêtes, à croire que celles-ci viennent te conter mes efforts lors de vos soirées longues d hiver!"

Siriane balança une autre noix de coco que juune esquiva et contempla avec inquietude les dernières munitions restantes.

"Bon allez Juune, soit cool, j suis Siriane quoi, on est du même ponton! J ai juste pris une potion pour faire peur au gamin! Chez moi on appelle ça du Hallo Wine!"

"Chez nous aux autres marins, on appelle ça scorbut, gangrène ou je ne sais quoi!! Et cela se soigne souvent par amputation!!"

C est à ce moment précis, où le thème musical prit fin, que Siriane choisit de se pencher plus avant, car intriguée. Elle manqua sa prise et s étala aux pieds de Juune. Le nez dans le sable, elle lâcha : "Ouchhhhh ça fait mal!"

**Plus de boulets de coco, la voie est libre** intériorisa-t-il en pointant son arc-à-bras dans le dos de Siriane.
"Alors Hulkette...enfin Siriane, tu disais vrai?"

Elle se releva les mains en l air, toujours dos à Juune, décidemment pas vraiment perspicace!
"Fais gaffe avec ce machin, ca pique"

**Belle chute de rein** ironisait le brun en son fort intérieur.

"Baisse ce truc j te dis, je suis pas d humeur, tout ca c est la faute du mousse tique! Va donc le lui demander!"

Juune, un peu perdu, s exécuta : "Tu as sûrement raison... et je réitère, tu es splendide!"

Siriane se retourna alors d un bloc et foudroya l inventueur du regard, le nez couvert de sable.
"Ca va pas de menacer les gens comme ça!!??"

"Siriane??! L inconnue au crotale et au poil lunaire de nain?? La même personne?"

Siriane toucha la peau de sa joue et parut surprise que la potion n ait plus d effet. Elle fut gênée, et fit un sourire crispé.
"Héhé, bon c est pas tout ca....mais faut que j y aille moi...ravie d avoir fait ta connaissance!!"

Juune en fit de même, mais bien vite Siriane avait disparu. Il cherchait en vain une fleur dans sa sacoche...
"J avais trouvé une... enfin une fleur ... qui ressemble au... enfin... pfffuitt ... elle est partie..."
La mine maussade, Juune tomba les fesses à terre, et Siriane entendit un cri de douleur mêlé à celui d une noix de coco que l on écrase.