Triste Rencontre

Voilà plusieurs heures que j’étais parti, chevauchant toujours dans la même direction, la nuit commençait a tomber et j’étais maintenant pris dans une grande foret sombre, l’odeur y était répugnante ... la carte me montrait la direction du nord lorsque mon cheval s’arrêta net , stoppé par un ... vampire ...

« Alors on se promène seul étranger, allez les gars »

L inconnu fit un signe de la main et plusieurs mercenaires sortirent de quelques buissons me chargeant, je fis reculer mon cheval sur mes pas en visant l’un de ces bandit au visage, ma flèche se planta directement sur son front le faisant tomber au sol mais un autre me frappa au torse me projetant au sol.

A peine relevé, j’étais entouré par une dizaine d hommes, tous armés de haches et d’armures mais je ne devais pas me rendre surtout pas maintenant ...

« Venez bandes de lâches, un Tide ne se laissera jamais dominer par des bandits de grands chemins »

Je fis alors virevolter mon épée en direction d’un homme sur ma droite, mon arme lui trancha net la tête et mon coup de maître fit reculer certains de ses alliés, puis le vampire vint alors mettre un terme au combat

« tu es fort étranger et tu aurais facilement tuer plusieurs de mes hommes mais regarde autour de toi, ne soit pas stupide ... »

Mon regard alors se posa sur les environs et je vis plusieurs yeux clignoter dans les arbres et une caravane se tenait plus loin, l’inconnu avait raison ce combat n’avait pas d’issue pour moi et je dus rendre les armes

« voilà qui est plus raisonnable, embarquez le dans la caravane et ne lui faites pas de mal, il pourra me servir »

Cinq des mercenaires vinrent alors m enchaînez pendant que deux autres ramassèrent les cadavres, je continuais donc le voyage comme prisonnier sans savoir ou cela m’emmènerait, maintenant ce pour quoi j étais parti n’avait plus trop d’importance ... édité au tour 1951 par CrimsonTide


RE: Triste Rencontre

Voila vingt minutes que la caravane fut immobilisée, on avait tenté de la dissimuler au possible et les hommes avaient fondu dans les bois alentours pour préparer l’embuscade.
Le vampire se tenait en amont, gardant une ligne de mire sur le point de rencontre et fumait sa pipe en attendant le rapport du chef de rang.

- Nous sommes en place depuis dix minutes, êtes-vous sur que l’on ne s’est pas trompé ?
- J’ai mal estimé la cible, il s’agit d’un homme seul à cheval. Cernez-le pour que je puisse l’identifier. Je le veux vivant !


Le mercenaire reparti avec ses nouvelles injonctions. Le contact eu effectivement lieu quelques minutes plus tard, le vampire s’extirpant de sa planque pour faire front au cavalier la main levé en l’air pour intimer la halte.
Ses yeux miroitant dévisageaient l’étranger et un sourire narquois vint déchirer ses lèvres empourprées :

- Un gars du nord, saisissez-le !

Le combat s’engagea tandis que le chaman reprenait ses distances, le nordique ne se défendait pas trop mal mais le surnombre ne lui permettrait pas de se sortir du guet-apens. Sâânne profita de l’inattention du rôdeur pour psalmodier quelques sortilèges, les arbres frissonnèrent comme si des âmes malsaines investissaient les bois, une présence néfaste qui se tenait prêt à bondir.
L’aura du vampire s’intensifia et des flammes vacillèrent autour de sa silhouette, il désignait du doigt l’être qui s’était figé…

- Tu es fort étranger et tu aurais facilement tuer plusieurs de mes hommes mais regarde autour de toi, ne soit pas stupide…

Le rôdeur déposa les armes et fut mis sous fer, on ramassa les corps des deux hommes tombés au combat et reforma le convoi. Trois des cavaliers emmenèrent le prisonnier au Sud tandis que les autres poursuivaient leur route vers le Nord. Le rôdeur pu vaguement comprendre qu’on le ramènerait au campement avant de rencontrer à nouveau son hôte dans les nuits à venir…


édité au tour 1951 par Saanne


RE: Triste Rencontre

Etrangement mon voyage se déroula sans problemes, je pensais que mes gardes seraient plus violent en vers moi, mise a part quelques regards haineux, je ne recu aucuns couts pourtant j'avais tué deux de leurs compagnons ...

Pendant plusieurs heures la caravane se déplacait a vive allure et ce temp me permit de réfléchir a ma situation, a la nuit passé et a tout ces moments que j'avais pu conserver, je me disais que ce temp était révolu puis mes pensées se dirigerent vers le Régent et un sentiment de désespoir se dessinait sur mon visage

Je n'ai pu répondre a sa demande, je ne dois plus etre le bienvenu je pense, de toute facon je n'ai rien qui m'attache... »

La caravane s'arreta alors brusquement et l'homme en face de moi sorti pour me tirer ensuite, il faisait noir et mise a part quelques gardes, il n'y avait personne
Un homme en armure parla avec mon compagnon de voyage puis cela me fit signe d'avancer pour ensuite m'emmener dans une caverne donnant sur des prisons

Celles ci etaient vide et l'humain eu un grand humour en me permettant de choisir ma chambre, je pris la prison qui m'apporterait un peu de lumiere puis la porte se referma ... la tete plongé dans les genoux je repensais aux derniers évenements puis un garde vint me couper dans mes songes, m'apportant du pain sec et de l'eau

C est bien ici il fera froid comme par chez toi, salaud va

Apres avoir posé le bol d'eau et prononcé ces paroles, l'individu se permis de cracher dans ce qui me devait servir de repas puis ria fortement avant de repartir ... La nuit fut longue tout au contraire de la veille, pendant quelques instant je repensais a Siriane en esperant que tout allait bien pour elle puis plus étrange, j'esperais que l'homme a qui j'avais porté secours était sain et sauf il est vrai que je n'avais plus de nouvel de lui ...


RE: Triste Rencontre

Cela faisait plusieurs jours que Siriane était rentré chez elle. Elle avait de quoi s'occuper assurément, pourtant un soir, elle se surpris à repenser à une certaine soirée, passée dans les bras d'un certain demi elfe. "Demi portion" gloussa t elle, amusée... mais totalement injuste.

Il lui avait promis de la tenir informée de l'avancée de sa mission, aussi elle fut tres vexée de n'avoir pas encore recu la moindre missive.


"Gaspard!"

Le serpent s'approcha, visiblement encore à moitié endormi. Siriane le carressa puis lui confia un petit bout de papier.

"Tient, trouve moi Crimson, tu sais, celui que je t'ai présenté la derniere fois, et donne lui ceci"

Gaspard fila aussitot. édité au tour 1954 par Siriane


RE: Triste Rencontre

Voilà maintenant quelques semaines que j étais dans cette cellule, n ayant vu personne justes mes gardes qui de temps en temps passaient pour m insulter de salaud du Nord , ne recevant que peu de nourritures, j avais perdu plusieurs kilos et mon visage devait ressembler a celui d un mort

Un nuit alors que je m occupais a compter les jours depuis mon arrestation, j entendis un léger sifflotement provenant de l extérieur puis un serpent traversa la petite lucarne qui me servait de fenêtre, je reconnus l animal de suite et il s approcha de moi avec un message dans la gorge

Étrange, un message de Siriane, je ne croyais plus avoir de nouvelles d elle mais comme quoi ... enfin son message me permettrait peut être de sortir de ces lieux

Je fis attention de ne réveiller aucun gardes et a l aide d une pierre, je notais quelques mots sur le papier espérant que ceux ci seraient assez compréhensible

Prison Balstringue, contact le Régent seulement lui , je t en prie

A peine avais je fini d écrire que déjà un des gardes venaient vers moi, rapidement je confiais mon message a la bête espérant que celle ci arriverait saine et sauve jusqu au Royaume. L humain me vit alors regarder par la lucarne et s éclata de rire avant de venir ouvrir la porte accompagné de trois de ses compagnons

Tu a de la chance , ce soir tu aura droit a une autre cellule, plus sombre ...

Fatigué, je n avais pas la force de marcher et je fus donc traîné jusqu a une salle, celle ci ressemblait bien a ce que j avais pu m imaginer
Deux des hommes m attachèrent, puis déchirèrent ma chemise pendant que le troisième préparait son arme, il fit virevolter son instrument dans l air pendant quelques secondes puis le fouet vint frapper mon dos , le geste se répéta pendant plusieurs minutes et mes pensées se concentrèrent sur autre chose ... espérant que le serpent serait rapide ... édité au tour 1954 par CrimsonTide édité au tour 1958 par CrimsonTide


RE: Triste Rencontre

Methusaleah
Apres la visite de Siriane, je convoquais ma nouvelle femme d’ambassadeur.

Je m’attendais à voir une Favole geignarde ayant mille et une remontrances à me faire pour l’avoir obligée à retourner auprès de son mari, mais elle se contenta d’entrer posément dans mon bureau.

Je la regardais, visiblement elle avait l’air sereine. Je savais, de sources sures, qu’elle avait eu des correspondances avec le Bastringage, elle avait même envoyé un énorme colis.

Je lui tendis le rapport concernant Messire Tide, et à son expression de visage je conclus qu’elle n’était pas au courant ou qu’elle était la meilleur comédienne que je connaisse.

Au bout d’un moment elle me dit tranquillement :

« Au moins il est en prison, d’habitudes ils ne font pas de prisonniers, il faut regarder le coté positif…
-Je lui avais pourtant dit de ne pas aller prés du Bastringage. Enfin peut être que toi et tes amis pouvez m’expliquer ce qui c’est passé et qu’une fois de plus je suis dans « l’erreur »… »


Favole resta à me fixer, elle avait saisie l’allusion, mais préféra garder une sourire enfantin. Une femme en politique...
Au moins je serais bientôt fixé sur ses capacités et surtout sur ses intentions.

Un Lannister paye toujours ses dettes...

RE: Triste Rencontre

Favole ne se trompait plus sur la palette de sourirse du Régent, là, c’était le menaçant. Il avait fait taire les rumeurs de haute trahison en confiant à Ron le titre d’ambassadeur, et par la même occasion la possibilité à son épouse d’avoir un rôle d’appuis diplomatique.
Mais en bon Lannister il la soupçonnait surtout d’être la maîtresse de Renart. A la moindre erreur, elle ne se leurrait pas, Messire Crimson aurait un sort plus enviable qu’elle.

« Laissez moi parler avec le capitaine Renart…
- S’il répond a vos missives plus qu’aux miennes, je vous souhaite bien du courage. Enfin, vous avez voulu nous éviter une guerre, je vous donne une chance, mais si vous échouez, ou que votre comportement me parait ambiguë, croyez moi j’aurais la preuve que Ron avait raison sur la place d’une femme, et je me ferais une joie de vous remettre personnellement à la votre. Sur ce Madame, vous avez carte blanche… »


Il raccompagna fermement Favole vers la sortie.

Favole préféra aller directement a son bureau et a son parchemin pour écrire:

"« Cher Jim Hawkins,

je m’inquiète de ne pas avoir de réponse de votre capitaine Renart. J’aurais un besoins urgent de le voir pour m’entretenir avec lui. Je pense, vu votre assiduité a veiller sur lui ,que vous pourrez me rassurez sur son état. Je vous avouerais qu’avec les derniers évènements, j’ai tendance à voir des complots partout.

Pourriez vous demander a votre capitaine, de revenir ce soir à l’oasis de la dernière fois ? J’y serais au coucher du soleil.

Je vous remercie de votre diligence, et souhaite de tout cœur vous revoir en bonne santé.

Dame Favole Stark


PS : Au fait votre mal de ventre c’est il arrangé ? Avez vous reçu mon colis ? Si vous avez besoins de d’autre chose n’hésitez pas à m’écrire, même si je vous conseille de trouver une femme sur place pour vous aider. "


Favole faisait confiance dans le mousse du capitaine, il était débrouillard. Il saurait transmettre le message a qui de droit. En attendant elle n’avait plus qu’a se préparer a aller dans le désert.



RE: Triste Rencontre


Cinq , cinq longues journées passées dans la salle de torture, sans rien avoir a manger, je n’avais plus de sensations dans les jambes. Je sentais toujours les douleurs dans le dos, les blessures restaient ouverte, et du sang continuait à couler sur certaines des plaies.

Je restais là, dans cette pièces beaucoup trop sombre, accroché par les poignets et j attendais qu’un des gardes viennent ou j espérais voir surtout celui qui m avait arrêté ...

[i ]« Alors tu veux toujours pas parler, si tu réponds a nos questions notre chef sera sûrement content » [/ i]

Je reconnu de suite la voix de l’humain, le lâche au fouet, qui toute la nuit dernière avec l aide de deux de ses compagnons, m avait interrogé sur plusieurs questions concernant le Royaume.
Les barbares souhaitaient connaître les défenses de la cité, le nombre de guerriers… Malgré mes blessures, je n’avais pas parlé il faut dire que je ne savais pas grand chose.

« De toute façon aujourd’hui, tu vas sûrement parler ... »

L homme appela alors un autres garde qui vint accompagné d’une bougie, seule source de lumière dans ces lieux, les deux hommes entrèrent dans la cellule. Je les observais pour voir s’ils étaient suivit. Le premier se posta devant moi et commença a me poser les mêmes questions et comme la veille je restais silencieux .

« Vas y ! »

Il fit signe a l autre de faire ce qu il devait et la je senti sa main sur mes blessure, la souffrance était forte mais je continuais a me mordre les lèvres pour ne pas satisfaire ces deux barbares.

L’ homme prit la bougie et versa la cire sur mes plaies ouvertes, la douleur fut énorme et je continuais toujours a mordre mes lèvres maintenant jusqu au sang mais je ne pouvais plus contenir ce supplice et un cri de désespoir sorti de ma gorge puis la dernière chose que je vis fut l homme en face de moi, un grand sourire, et puis plus rien ...


RE: Triste Rencontre

j'étais entrain de repriser les chaussettes de l’équipage devant la porte de la case du c’ptaine quand je reçu la missive de la dame avec qui mon c'ptaine préféré s'était roulée dans le sable, celle avec les grosses doudoune. En repensant a mon c’ptaine, si plein de vie et de vigueur, je versais une p’tite larme, il me manquait trop, je veillais sur son hamac comme sur la prunelle de mes sandwich, poussant avec soin ses quartiers en attendant son retour. Le Bastringage n’étais plus le même sans lui.
Avec un reniflement sonore je m’essuyais le visage dans ma manche. Et les yeux embués de larme, j’entrepris de déchiffrer la lettre.


Voila que j'étais pas dans la misère avec ce papier. A part parler et écrire, ça servait vraiment à rien une fille.
Bon fallait que je réfléchisse, il me dirait d’faire quoi le c’ptaine, a part de garder son hamac.

Aaaaahhhhhhhhh

encore un dilemme !!! C’est vraiment dure la vie de pirate… et p'is j'etais que mousse normalement moi. Apres m'etre graté la tête, Je pris mon arc et parti en direction des quartiers de m’sieur Saanne, avec la lettre en main, près à lui faire un résumé en cas de soucis.

Je désertais mon poste de gardien de hamac du c’ptaine, mais je suis sûr qu’au fond s’il avait ete là, il m’aurait dit d’le faire.

J'arrivais en courant essouflé devant m'sieur Saanne. J'm'etais a peine paumél'odeur d'opium et les passants m'avait fait gagné du temps, pour une fois que j'boulettais pas.

"M'sieur Saanne!!! M'sieur Saanne!! J'ai r'cu une lettre du nord? faut faire quoi?"


je lui tendis le parchemin a peine froissé dans ma course.



édité au tour 1958 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

Le traitement du rôdeur s’était quelque peu amélioré depuis quelques nuits, le vampire une fois rentré au campement bastringue l’avait fait transféré une énième fois vers une cellule plus « décente ». Les gardes chargés de sa surveillance avaient changé également, moins rustres mais également moins loquace. On n’eut plus vraiment de nouvelles des premiers d’ailleurs. Il n’y avait son régime alimentaire qui demeurait inexorablement inchangé. [A noter tout de même que Crimson était le seul, à des lieux à la ronde, à pouvoir se sustenter d’eau plate.]


Ce fut Jim qui remit vraiment au goût de la nuit la question du prisonnier. Le mioche était arrivé en sueur dans les appartements du Chaman, lui présentant une missive pour le moins singulière.

- Hum !

Le vampire demeurait perplexe devant l épistole que le gamin lui avait présenté.

- Je pensais que Renart aurai pris la peine de prévenir ses courtisanes avant de prendre le large.

Puis posant sur lui un regard inquisiteur.

- Si je donne une potion de polymorphie, tu penses pouvoir imiter Renart ?


Pendant ce temps là, deux gardes pénétrèrent dans la geôle du nordiste et lui passèrent les fers, pour ensuite le conduire, au travers des venelles du Bastringage. Des rangées de hamacs, disposées avec un savant anarchisme, se dessinaient sous les rayons pâles de l’astre nuit, des échafaudages et autres tas de pierres et bois de-ci de-là trahissaient les édifications discordantes tel le voulait l’art bastringue…
Enfin, après une marche forcée, se dressait aux yeux du captif, une composition singulière de bâtisse. On le fit entrer dans l’une d’elle et l’installa à une table garnie de vivres et de rhum. Il fut laissé seul sans plus d’explication…


RE: Triste Rencontre

Je pris un air outré. Moi imiter le c’ptaine ??? c’était impensable, je ne lui arrivais même pas a la corne que je lui enlevais des pieds…
Et puis j’étais resté trop longtemps dans les quartiers du c’ptaine, à vomir à cause de ma maladie et a pleurer son départ. Je n’étais pas trop au courant des nouvelles … surtout que je me souvenais que la Miss Favole elle parlait rudement bien de la bouche… et puis… je rougis… Non je crois que je pourrais pas me rouler dans le sables avec une filles… c’était trop… beurk !

« M’sieur Saanne, sans vouloir faire mon couilles molles, même avec v’tre potion, vous croyez vraiment que je pourrais faire comme si j’étais notre c’ptaine ? Franchement, la fille aux gros nénés en plus elle devine plein de trucs.. et p’is.. j’veux pas m’vautrer sur elle… ça va pas l’faire !! »

Je m’arrêtais pris d’un haut le cœur rien que d’imaginer ça, et en admettant que cela soit une des donzelles du c’ptaine ça devrait pas être chasse gardée ?
Une idée me vint.. si je la tuais, il courrait peut être moins de risque en partant dans le désert avec cette chienne du nord.
Mais un autre détail me revint à l’esprit. La dernière fois ils avaient surtout parlé, et j’étais pas sur d’avoir tout bien compris.

« Ca va donner plus de cervelle v’tre truc ? Parce que la dernière fois elle causait de plein de truc que j’comprenais pas… »

A qu’il était pénible de reconnaître ses limites, surtout face a M’sieur Saanne qui avait eu la gentillesse de m’aider a mieux utiliser mon arc, grâce à ces fameux conseils j’arrivais presque a toucher les palmier que je visais… dommage que l’opium me fasse autan vomir.

Non je ne pouvais pas abandonner M’sieur Saanne, s’il avait besoins de moi et que le c’ptaine lui faisait confiance, je serais a la hauteur.

« Mais pour vous m’sieur Saanne je l’ferais, j’ferais même de mon mieux… enfin faudra quand même m’dire ce que je dois faire »


Je sentais une fois de plus les larmes d'émotion envahir mon regard. Je devenais trop émotif a fréquenter d'aussi grands hommes que mon c'ptaine et m'sieur Saanne.

édité au tour 1958 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

- Ah Jimmy !

Prenant maintenant un air circonspect et protecteur devant le gamin, le vampire raviva le brasier de son shilom et huma quelques halenées. Il ne manqua pas d’observer que les fragrances de son herbe laissaient les sens du moinillon en alerte, ce qui avait scientifiquement parlant un grand intérêt pour ses expériences sur les facultés humaines…

- D’ordinaire, j’ai remarqué que les humains se contentaient d’acquiescer devant les discutailleries de la gente féminine. Contente toi de l’écouter et d’être d’accord avec elle. Lorsqu’elle dis quelque chose que tu ne comprend pas, tu lui répond « c’est pas faux », j’ai souvent vu Juune faire ça.

Encore quelques bouffées, c’est curieux le gamin à l’air captivé, c’est peut être ce qu’on nome dépendance ; songeait le chaman tout en étudiant le mioche de ses grands yeux d’or-azur.

- Te donnerai un cigare également. Il faudra que tu t’entraînes à ne pas tousser.


RE: Triste Rencontre

Courageusement je lui fis signe que j’acceptais la mission et le cigare.

M’sieur Saanne savait ce qui était bon pour moi et pour l’équipage. En plus il était bien plus intelligent que moi, alors je devais lui faire confiance. J’connaissais rien aux filles, M’sieur Saanne devait savoir lui…je me contenterais de lui dire c’est pas faux…

Mais si elle voulait se rouler dans le sable avec moi… j’avais encore envie de vomir… il fallait que je me sacrifie un peu pour le c’ptaine et le bastringage. Fallait voire ça comme un honneur. N’empêche que l’honneur ça donne la gerbe parfois.


Mais restait une question a élucider :

« et je fais quoi après ? j’la capture ? je la laisse filer ? Et si elle me pose des questions de guerre comme la dernière fois ? j’lui dis juste "c’est pas faux" aussi ? »


RE: Triste Rencontre

- Heu...

Là il faut avouer que le gamin pouvait avoir des questions pertinentes parfois. Le vampire dissimula l'instant de doute que le saisie par une mine profondément blasée.

- Essaye simplement de savoir ce qu'elle veut. Demande à Juune de t'accompagner avec quelques hommes, si ça tourne mal il avisera.

Sâânne sorti donc un cigare d’un des tiroirs de son officine et le tandis au moinillon.

- Repasse me voir avant le lever du jour pour récupérer la potion, et prend ensuite la route vers la fameuse oasis.


RE: Triste Rencontre

Ce fut je crois en plein apres midi que de nouveaux gardes vinrent me chercher, des hommes plus respectueux que mes anciens compagnons, je fus alors emmener dans une piece lumineuse, voir la lumiere du jour me fis retrouver quelques forces

Deux hommes me prierent de m'allonger sur une table pendant qu'un medecin soignait mes plaies, je vis les visages des gardes indignés devant l'état de mon dos et je compris que la situation avait changé, je pus enfin dormir paisiblement

Dans la soirée, deux hommes me reveillerent et me prierent de les suivre, je fus invité a prendre un maigre repas, du porc accompagne de legumes se trouvaient sur la table et j'avais meme droit a du vin, cela me suffisait largement, l'ambiance etait amicale et un climat chaleureux regnait dans les discussions partagé avec certains gardes

Puis dans la nuit alors que j'avais entrepris une partie de cartes, un homme vint alors troubler le calme de la soiree

Il est l'heure, nous devons partir

Je fus de nouveau menoté mais cette fois si sans violence, et deux hommes m'emmerent alors dans une batisse, a peine etais je rentré qu'ils refermerent la porte sur moi, la piece etait sombre seulement eclairé par quelques torches, au milieu de celle ci se tenait de quoi manger et du Rhum, malgre mon copieux repas, je pris place a la table et commencait mon deuxieme diner ...


RE: Triste Rencontre

Investis d’une si capitale mission, je du essuyer un premier échec… même sans l’allumer, le cigare puait a m’en donner la nausée, j’allais encore me faire traiter de chochotte pas les autres… tant pis faudra bien que j’y arrive. Fallait voir si M’sieur Juune voulait venir avec moi.

Je pris ma respiration et du temps, écrire me faisait toujours suer a grosses gouttes. Je pris ma plus belle ecriture et mis mon art de l'orthographe dans sa pleinitude.

"« M’sieur Juune

M’sieur Saane veut m’donner un potion pour qu’je m’fasse passer pour l’c’ptaine. Va falloir que j’cause a une Dame aux gros nénés, alors il m’a dit dire c’est pas faux et Carambaaaa les lates de je sais plus quoi. C’est une donzelle qui s’roule dans l’sable avec le c’ptaine. D’habitude elle veut pas qu’il vienne a plusieurs mais la dernière fois, j’tais là et elle a pas été farouche.
M’sieur Saanne veut que j’vous d’mande si ça vous dit de participer c’soir ?

jim Hawkins »
"



Je trouvais un perroquet et un doute m'assaillit, m'sieur Juune savait il lire?

édité au tour 1958 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

La proposition était alléchante, d'autant que ses dernières rencontres ne furent conclues que de sulfureux mais anonymes baisers.

**Le jeune Jim? Imiter Renart? Pourquoi pas? ... Il a plus d'un tour dans son sac ce bon vieux Sâânne!**

Le message fut bien vite mandaté.
"Mon 'ti Jim, j'm'fais beau et j't'accompagne. L'Sieur Sâânne a raison, vaut mieux qu'tu sois accompagné dans c'te situation. Si ça tourne mal, j'prendrais la situation à bras l'corps. **oohoohoohoo résonnait le crâne du brun**
J'viens t'trouver chez l'Sieur Sâânne, tu dois pas en êt'loin.
Juune."


Sa toilette dura un certain temps mais l'inventueur fut rendu aux appartements du vampire, sacoche en bandoullière, gras de porc dans les -très nombreux- cheveux pour gominer le tout, lunettes aux verres teintés en couronne. Ce qui se faisait de mieux en garçon d'escorte dans tout le désert. édité au tour 1958 par Juune


RE: Triste Rencontre

j’attendais devant chez m’sieur Saanne que m’sieur Juune arrive. En voyant ça démarche je compris que j’avais enfin un professionnel de la gente féminine ( le c’ptaine étant hors compétions afin de laisser une chance au autre, personne ne pouvait être aussi viril et attirant que le c’ptaine, la preuve, les femmes traversaient le désert pour lui parler... mieux valait ne pas penser a ça, déjà que je recommençais a avoir mal au bide rien que d'imaginer que je risquais de salir l’image du c’ptaine avec ma personne…je ne serais jamais à la hauteur).

Si Juune n’avait pas répondu présent… je pense que j ‘aurais pas eu les coucougnettes de le faire. Par contre en le regardant venir je ne pu m’empêcher de voirl’état de ses chaussettes… encore du travail en perspective.

Je me levais pour saluer m’sieur Juune, il nous restait plus qu’à attendre la potion de m’sieur Saane pour lever l’ancre vers la mistinguette.
édité au tour 1959 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

Favole avait pris la route assez tôt, cette fois elle avait l’accord du régent, mais d’un commun accord ils ne prirent pas le risquent d’ébruiter l’affaire de peur de voir Ron débarqué avec ses serments, ses idées et sa fâcheuse manie de faire des moulinet de démonstration dans le vent risquant de blesser quelqu’un ou de provoquer le capitaine.

Elle avait pris du temps pour voir Ellenthiel, en ce moment son amie avait l’air préoccupée. Et le temps que les jeunes filles refassent le monde dans la tente de Magnus, rigolent de tous et de rien et partagent tous leur secret, l’après midi touchait déjà à sa fin. Il faut dire qu’être les deux seules médecins femmes du royaumes créer des liens.
Mais les deux confrères se quittèrent en se promettant de se revoir des le lendemain.

Favole avait prêté son dragon a Sir Earendur et il n’était toujours pas rentré. Elle allait donc devoir y aller a pied cette fois. Et pour changer elle serait en retard… elle hésita à prévenir Magnus, mais elle n’avait plus le temps de le chercher… c’est fou comme le temps passe vite entre fille.

Elle marcha un bon moment, mais une fois loin du royaume, elle ne pouvait s’empêcher d’être nerveuse… a plusieurs reprise elle sursauta croyant entendre du bruit, et regarda derrière elle… mais rien… rien a part une très légère trace d’un parfum qui ne lui suggérait rien de bon. C’était bête, mais elle n’était pas rassurée… et c’est en hâtant le pas qu’elle arriva au lieu convenu.

C’était stupide, mais elle attendait avec appréhension l’arrivée de messire Renart… continuant de scruter ses arrières et luttant pour résister a un instinct primaire lui dictant de fuir le plus vite possible.
Une trouille que seuls les gosses guettant avec angoisse les recoins sombre de leur chambres en attendant de voir le monstre en sortir connaissent. Favole essaya de se moquer d’elle même.. mais peine perdue.. elle essaya de chantonner… mais elle avait toujours ses frissons.

Elle s’obligea a s’asseoir et attendre… et pria pour que messire Renart ne soit pas trop en retard.

édité au tour 1958 par Favole


RE: Triste Rencontre

Etudiant la bande de roublard qui squattait sa baraque, le vampire ne pu retenir un trait d’hilarité dans son regard lorsqu’il remarqua la coiffure singulière de l’ingénieur… Un parfait duo en perspective.
Sur la table, une potion bleuâtre dans une fiole de cristal, un cigare tout neuf semblable à ceux du capitan et un parchemin de vélin sur lequel se trouvait l’itinéraire à suivre…

- D’après mes prédictions, l’oasis devrait se trouver là. A une vache près, c’est pas une science exacte. La potion n’est fiable que pour quelques heures, après il peut y avoir des effets secondaires. Moinillon pense à les mémoriser pour me les décrire plus tard. Et heu… Ca reste entre nous, n’est-ce pas ? J’ai pas envie de voir tous les soiffards du bastringue venir me réclamer des potions qui transforment en Renart…


RE: Triste Rencontre

Aucun risque que je parle de ça !! et je tuerais quiconque voudra commettre ce sacrilège. D’ailleurs si je me sacrifiais c’était bien par amour pour mon vénérée c’ptaine. Je savais que je n’oserais pas offenser son image ni en abuser.
Je pris la fiole par très rassuré. Le cigare me paraissait moins toxique…quand a l’oasis, je savais ou c’etait, j’etais pas le mousse du c’ptaine pour rien.

J’allais boire la fiolle quand une terrible pensée traversa mon esprit… non non non il ne fallait pas penser a ça… oui mais il fallait peut être que je sache. Mais pourquoi je pensais a ça moi !!!!???
Bordel, maintenant ça allait me prendre la tête.

Je sentis le rouge envahir mon visage rien que d’imaginer la situation en cas de pipi intempestif.

« Heu m’sieur Saanne, j’vais vraiment ressembler au c’ptaine de… enfin.. de partout quoi ? »


RE: Triste Rencontre

Ah ce qu'elle n'aimait pas etre mise à l'écart! C'etait bete, mais la discussion avec Sire Lannister l'avait laissé sur sa faim. Elle aurait voulu lui tirer les vers du nez, mais le bougre était encore un trop gros morceau pour la tzigane, et Siriane n'aimait pas, mais alors pas du tout, l'idée d'etre passée à coté de quelque chose.

Que son enervement fut du en partie par la derniere missive de Iacchos, elle ne voulait se l'avouer, et tandis qu'elle passait et repassait les faits dans son esprit, elle décida de sortir de chez elle pour se dégourdir les jambes.

L'air frais sur la peau bronzée de la Kalie lui provoqua un frisson et lui remis ses idées au clair. Elle était montée sur une des tours de garde, afin d'observer l'horizon, les derniers rayons du soleil mourant sur les plaines désertiques, la fraicheur de la nuit commencant à arriver.
Elle se détendit, et observa pensivement une otarie qui se baladait au loin.

Une otarie?

Siriane plissa les yeux pour mieux observer l'étrange phénomène.

Mais non, c'était Dame Epouvantail!

Ni une ni deux, remerciant d'un sourire le garde transi qui lui avait obligeament laissé la place et qui fut frustré de n'avoir plus que ca, Siriane descendit de son perchoir et suivit la jeune femme.
édité au tour 1959 par Siriane


RE: Triste Rencontre

- Hé bien...

C'était un détail auquel le chaman n'avait guère songé, il fallait vraiment être humain pour s'attarder sur des détails pareils. Il est vrai que de se retrouver avec un membre d'une demi coudée pouvait être embarrassant pour un môme de cet âge, d'autant lorsque ce membre n'est pas le sien.
Sâânne s'efforça cependant de négliger ce point licencieux, tout en faignant de n’avoir naïvement discerné dans la remarque du moinillon qu’une chaste inquiétude.

- Hé bien oui, on ne devrait pas faire la différence. Si tu ne parles pas trop du moins…


RE: Triste Rencontre

J’allais boire la boisson, pas rassuré sur la réponse qu’on venait de me faire, mais j’avais pas trop le choix, quand soudain je me souviens d’un p’tit détail ? Je regardais le ciel, j’avais encore un p’tit peu de temps.


« M’sieur Saanne, M’sieur Juune faut juste que je vous laisse quelques minutes, j’avais promis à Penn Duick de passer dans la soirée… je le préviens que j’peux pas manger avec lui et je reviens… vous m’attendez hien ? je reviens vite !!! Promis !!! »


Avant que M’sieur Saanne et M’sieur juune puissent dire quelque chose, j’avais deja pris mes jambes a mon cou. Direction la taverne, sauf qu’une fois n’est pas coutume, ces fourbes palmiers toujours nombreux réussirent a me faire perdre mon chemin.
Maudit complot végétal… un jour je vous détruirais tous !!!

J’allais rebrousser chemin vers chez M’sieur Saanne pour retrouver la taverne quand je vie une gueuse, presque à poil agitant ses mamelles a faire pâlir de jalousie toutes les vaches d’une laiterie, fouiner près de chez nous.

Avec mon arc, je demandais le plus poliment possible à la miss naturiste de m’dire qui elle était. Une fille qui cherche m’sieur Juune… alalalalallalala, c’était pas le moment du tout…

Bien que je me méfiais de ce genre de fille, a secouer ses gros nénés a peine cachés et a me flatter en espérant que je me laisse avoir comme le premier marin d’eau douce, je pensais gentiment la laisser a la taverne quand elle commis l’irréparable. Je lui dis bien de laisser ses mains en évidence, j’en avais vu des commes elle sur les ports, elles vidaient pas toujours les bourses qu’on voulait.

Je la prévenais de ne pas venir importuner le c’ptaine quand elle lâcha … (j’ose a peine répéter ces mots horribles…
C’est vraiment une misère d’entendre ca ):





« ton c'ptaine il en a une trop petite pour moi »





(une minute de silence est demandée pour se remettre de cet odieux persiflage de femelle depravée n'y connaissant rien a la virilité)





Cette vieille vache au mamelle tombante osait…. Elle eut de la chance que je ratais ma première flèche, mais je l’emmenais la taverne ( après quelques détours de repérage pour ne plus tomber dans le piège des fourbes palmiers). M’sieur Demether et m’sieur Penn duick étaient là. Eux sauraient quoi faire a la gueuse.

édité au tour 1959 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

demether et moi etions entrain de deguster un rhum au épice lorsque le drôle nommé JIM HAWKINS entra dans le comptoir devancer de la surnomé chienne du royaume du nord.

" Oula qu'estce que tu nous raporte gamin? et que fait tu avec ton arc bandé? baisse le tu vas blaisser cette sirène. "

**La petite tête noire sauta de son tabouret avant de venir prendre délicatement la main de la charmante créature.

" c'est un honneur mademoiselle, vous voir en vie confirme que nous avions raison de ne pas être effrayer par votre personne.

Please, assoier vous à notre table"

**Penn-duick tira une chaise devant la créature avant de donner un coup de queue à Demether qui sirootais son rhum comme si de rien n'étais.**

La discussion tourna malheureusement tres vite en reglement de compte entre Jim et siriane, et apres quelques minutes alors que demether avais mis son grain de sable ce dernier fit passer Penn-duick pour un ivrogne des bas fond.

"... (demether) n'écouter pas ces bougres ma cher, ils n'ont aucun sens des politesses.

-attention à tes propos demethers dois-je te rappeller que je suis ton ailleul et que jusque la je ne mort pas au coup pour parlementer. Sur ce je vous laisse. charmante siriane ce fu un plaisir de vous rencontrer, j'aurais espere vous parler d'avantage mais certaine chose me siffle aux oreilles ici."

**Penn-duick pri son verre et partis s'asseoir sur une table exterieur pour fumez une pipe de plantes relaxantes.





RE: Triste Rencontre

M’sieur Demether et M’sieur Penn Duick étaient trop forts. Le c’ptaine les avaient bien recruté ces deux là. Des qu’il avait vu la garce qui tentait vainement de nous aguicher et nous se faire passer pour l’un des notre en critiquant ouvertement les nordistes et en montrant toujours un peu plus ses mamelles de vieilles, ils avaient joué la carte de la ruse.

Feignant une dispute très réaliste, ils espéraient certainement la déstabiliser.

J’avais tellement a apprendre d’eux pour être un bon pirate.

Avec un soupire je me repris, l’arc toujours menaçant la nordiste. J’en avais vu plein des comme elle a l’auberge de ma vieille.
Je du plusieurs fois lui rappeler de garder ses mains en vu. Elle essaya bien de m’énerver en me traitant de preux chevalier, mais je connaissais trop bien ces techniques de roublarde. Bon c’est possible que j’ai un peu boudé, mais c’est aussi parce que m’sieur Demether, dans son rôle pour déstabiliser la Miss naturiste vachère, arrêtait pas de me foutre des tatanes en me disant d’être poli.

Franchement, entre « p’tain sale chienne arrete de montrer tes doudounes et garde tes mains loin des poche et des armes de demether sinon j’te transforme en palmier cible et tu va saigner a mort garce ! » et « pardonnez moi m'dame Siriane la nordiste, mais je vous priais de bien vouloir garder vos distance et vos minimes bien en vus... sinon je me verrais dans l'obligation regrettable de vous crevez... m'dame » ça change pas grand chose…

Malgré ma deuxième version j’eu quand même le droit a la tatane… que c’est dur d’être un mousse.


La gueuse était aussi fourbe qu’une sangsues des mers du sud ouest, celles qui se faufilent dans votre froc pour vous sucer, une horreur a enlever au charbon ardent. La terreur de tout marins du sud ouest.

Elle nia en bloque avour critiqué les parties viriles de mon c’ptaine, et me mit dans l’embaras devant m’sieur Demether qui me demanda d’abord ce que j’en savais de la taille de .. enfin… de la chose.. du c’ptaine.

Comment pouvait il douter de la perfection de c’ptaine renart, le seul, l’unique?
Et puis comment pouvait on oser parler aisni de lui, en tant que son mousse je devais le protéger, lui.. et tout ce qui faisait que c'etrait lui, de ma vie s'il le fallait.

Je decidais de rabatre le caquet a cette morrue pas salée. Elle me menaca de m’arracher la langue et osa me gifler.

Fatale erreur, elle croyait que des les port les marins foutaient jamais sur les p’tits mousses, et qu’on avait pas n’tre propre parade?

Je fis mon attaque sournoise de la "belette giflée" !!

Je plantais mes quenottes aiguisées dans sa main, et son cris de douleur me fit enchainer avec la "belette pas contente".
Dans l’ancien rafiaut ou j’etais, le contre maître m’avais appeler l’anguille. Celui qui arrivera a me chopper, a part le c’ptaine parce que lui c’est un dieu, bah il était pas né. Et la nudiste n’était pas de taille.
En moins de deux j’étais sur son dos a la décoiffer, la griffer et a la mordre avec un « hahahahahahha » triomphale. Elle y repenserait en demelant ce qui lui restera de coiffure a deux fois avant de parler du c’ptaine en mal.

M’sieur Demether s’était assis a nous regarder. J’espérais qu’il était fier de moi et le remerciait intérieurement de me laisser ma chance de me battre pour l’honneur du c’ptaine moi même.

Je me degageais aussi vite que j’etais venu et failli m’etouffer de rire en la voyant en rage decoiffée a vouloir m’attraper.
L’énerver encore plus fut un jeu de Belette :

« trop lente la vielle, c'est le poids de tes doudounes qui te ralentit ? » avec un p’tit tirage de langue, l’effet était magnifique.


RE: Triste Rencontre

JimHawkins
Quand je la vis déboucher sa fiole et se passer une goutte de liquide sur son ongle, je compris que Miss « mamelles-a-l’air » était plus qu’une roublarde, le jeu était finis, elle était une empoisonneuse.

Avec sa coiffure, son visage pas content, et les marque de griffure et morsure, elle faisait vraiment peur.

« viens voir ce que te réserve le Voile, petit merdeux »

Je du user de toutes mes techniques « Belette » pour rester a distance, j’utilisais même la technique secrète et ancestrale du « Belette gladiateur des tavernes ». Celle qu’on ne sort que pour les grandes occasions : je balançais tout ce qui me passait par la main à la tête de la sorcière !!!!

En même temps m’sieur Demether me fit des leçons de piraterie, me conseillant la technique n° 1 : la fuite. Il était brave, mais mon devoir de mousse était aussi de le protéger lui, moins que le c’ptaine, mais quand même.
Je saisis mon arc et lui décochais une flèche dans les jambes pour l’empêcher de mettre en danger tout l’équipage, mais ma flèche récalcitrante et pas sympa n’en fit qu’a sa tête. Elle fini sa course dans la tignasse emmêlée de la nordiste et la cloua a la poutre.
Bon au moins comme elle avait l’air de ne pas vouloir s ‘arracher la touffe ça laissait une occasion a m’sieur Demether de fuir.

M’sieur Demether fit un truc génial, enfin pas trop pour le début, il me piqua mon arc et ca c’était pas terrible. Mais quand la nordiste foutu du poison sur ma flèche juste récupérer, il fit un tour de magie pour cramer la flèche.
J’étais en admiration quand il lacha un « zut j’ai bruler que la plume… »

J’eu juste le temps de me retourner pour voir la folle essayer de me planter avec la flèche, il y eut un crac retentissant et il se passa un drame, pire que si je l’avais pris en pleine tronche. La garce avait déchiré mon haut, et on voyait mon « rembourrage de tissus »… merde, j’voulais pas que m’sieur Demether sache que j’étais gaulé comme une fillette !!

Je n’eu pas d’autre choix que de fuir courageusement pour cacher ma honte. Je demandais bien a des gardes d’intervenir, mais ces incapables crurent se planter de taverne et se mutinèrent contre moi. Voyant le soleil décliner …. Je leur fis croire que j’allai a la corvée de patates pour me trouver un autre haut et courir vers chez m’sieur Saanne.

Avec tout ça, j’allais être en retard… mais quelle soirée !!!


Sans poser plus de question, je rentrais dans la pièce et bu d’une traite la fiole en me rappelant avec angoisse que j’avais oublié avec tout ça de faire pipi…


RE: Triste Rencontre

C'est la mine furieuse, les cheveux tout emmelés, des traces de lutte partout que la tzigane sortit à son tour de la taverne. Ses yeux lancaient des éclairs, et meme dans l'obscurité de la nuit on pouvait deviner la fureur qui l'animait.

Ah ! Si elle mettait la main sur ce chiard, elle allait lui faire manger sa fleche!

D'ailleurs, elle garda précieusement la fleche déplumée et empoisonnée. Elle avait la rancune tenace, et il n'etait pas né le mome qui aurait le dernier mot.

Apres quelques mètres dans la palmeraie, elle s'arreta et écouta.

Rien...elle n'entendait rien.

Elle était dans le camp bastringue, il fallait qu'elle en profite pour repérer Crimson, maintenant qu'elle avait perdu l'otarie.
Une demi heure plus tard elle repéra le batiment. Il était gardé par deux pirates grivois qui s'esclaffait autour d'une bouteille de rhum et un jeu de dés.
Discretement, elle s'approcha de la seule lucarne visible.


"Crimson? Tu es la?"

Seul le silence lui répondit. Elle dégrapha alors l'orval qui nichait dans un repli de son vetement et le posa sur le rebord de la lucarne avec quelques mots chuchotés et incompréhensibles.

Une minute plus tard, Iago revint bredouille, sa petite langue sifflant sa honte de n'avoir pu satisfaire sa maitresse.

Siriane ne mit pas longtemps à se décider. Elle s'approcha des gardes avec un sourire provocateur.


Alors mes beaux pirates, il parait qu'il y a un prisonnier dont je dois m'occuper, mais cet idiot de Demeter ne m'a pas dit ou je pouvais le trouver...

Elle se tu un instant, laissant le soin à ses paroles de faire le long voyage entre leurs oreilles et leur matiere grise

C'est qu'il n'est plus ici, ma jolie, il est chez Saane!

Remerciant d'une pirouette l'amabilité et la stupidité des gardes, Siriane fit alors demi tour sur les indications obtenues, et ne fut pas longue à trouver la cahute.

Elle se faufila jusque sous une fenetre, et, une fois encore, envoya Iago faire le repérage.
édité au tour 1960 par Siriane


RE: Triste Rencontre

« Le chef viendra te voir ... »

Toute la journee que j'attendais la visite de ce chef que je n'avais encore jamais rencontré depuis mon arrivé ici, j'étais assis dans le coin de la piece et je regardais a l'aide des torches une mouche tentant de s'échaper d'une toile ... triste soirée

Lorsqu'une bete se faufilla sous la porte et quelques secondes apres, j'entendis des voix derriere et je reconnus de suite le doux timbre de Siriane, pour la premiere fois depuis des jours un sourire se dessinait sur mon visage

La porte s'ouvrit lentement et la femme rentra seule, malgre une coiffure assez differente elle n'avait rien perdu de sa beaute et je dus difficilement contenir ma joie, je restais toujours assis sur ma chaise n'ayant pas la force de la prendre dans mes bras et a l'aide d'une couverture je tentais de cacher mes blessures

Tu es folle d'etre venue jusqu'ici, tu n'aurais pas due, ils vont te tuer si ils apprennent que tu es la

Je ne cessais de chuchoter et avais peine a terminer mes phrases, les levres eclatés depuis mes derniers evenements, mon regard ne pouvait se poser autre part que sur son doux visage, c'etait comme si son sourire pouvait stopper mes douleurs, depuis qu'elle etait entré dans la piece je ne resentais plus aucun mal


RE: Triste Rencontre

Le goût était acre et l’effet était horrible pour les chatouilleux. En fait ca faisait carrément mal en plus de gratter… imaginer la pousser de croissance… pas la peine de dire que mes vêtements n’y résistèrent pas.

Par tous les diable… je me forçais a regarder le plafond… je sentais un autre fourmillement au visage et je me doutais que je devais être coloré. M’sieur Saane et M’sieur Juune avaient l’air amusé par la situation en me tendant des vêtements.
Pas facile a mettre sans regarder… et a ne pas encore être plus tenter quand Saane lança une remarque dessus. Penaut je me pressais et sorti sans attendre Juune sous les ricanement.
P’tain, il faisait comment pour marcher avec son truc, ça gênait vachement.. et p’is ces fringues près du corps… . ca grattait… quel cauchemar…

En sortant je vis un ombre familière… mais c’est pas possible elle fout quoi chez m’sieur Saane celle là !!! avec ses roploplo… a non.. si le bidule du c’ptaine se met a me gonfler aussi la soirée était loin d’être fini.

Repassant par la porte de derrière je suivis la vache litière. Tiens tiens elle allait visiter le nordiste… comme c’est étonnant…

Je prévenais discrètement Juune d’aller chercher du rang fort, et surtout m’sieur Saane, a cause d’un attaque du nord. Il fallait vraiment arrêté la naturiste.
Fallait que je fasse quelque chose… Mais bon… avec ce corps c’était pas génial de me montrer ainsi.

m’sieur Juuuuuuuunnnne depechez vous lui chuchotais je avant d’essayer de trouver une idée. Je pouvais plus faire des attaque belette, mais le c’ptaine avait bien défoncé un palmier ave un simple coup de boule ?

Courage jim…. Courage… pour l’equipage…

édité au tour 1960 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

JimHawkins

Je failli lâcher un : « tu es faire sale laiterie, et ton pote nordiste aussi, de toute façon fallait pas être bin futés pour venir a deux déclarer la guerre Bastringage et humilier mon c’pt’aine.. (surtout que maintenant j’sais qu’il est pas eunuque et même que ça me gêne vachement… quelle merde ces truc… comment qu’ils font les autres pour pas se gratter ?) »

Je pourrais par la même occasion finir de m’occuper de la sorcière… si elle était là, c’était que m’sieur Demether… par le code de la piraterie, je le vengerais, mais après l’honneur du c’ptaine.

Je jetais un rapide et discret coup d’œil dans la pièce

Ooooo pitié… j’allais pas en plus les voir se bisouiller… la ma soirée était trop dégoûtante, il manquerait plus qu’une envie de pipi pour que je sois obliger de me suicider ! (enfin je pourrais p’être demander a m’seiur Junne de la tenir pour pas que je souille l’image que ja’vais du c’ptaine avec mes mains, ou j’y arriverais p’être sans utiliser mes paluches…)
Je secouais la tête, ce n’était pas le sujet du moment !

Je fis mon entré dans la pièce, avec la démarche de mon c’ptaine malgré le tissus qui me moulait de partout ( il fallait que je me souvienne que la j’étais la copie du plus beau et du plus fort… mais c’était pas évident…)



« Hola les nordistes… j’espère ne pas vous déranger dans vos touchantes retrouvailles… caramba »

J’étais pas terrible appuyé sur le pas de la porte gardant un œil méfiant sur la naturiste au cas ou et en essayant d’avoir l’air aussi de contracté et sur de lui que mon vénéré c’ptaine…

Fallait gagner du temps, M’sieur Juune et M’sieur Saane allaient arriver.


RE: Triste Rencontre

Notre rencontre fus rapidement ecourté, un des pirates entra alors avec un air arrogant et se posta devant la porte

Alors la panique s'empara de moi, non pas pour ma personne mais pour Siriane, elle serait surement emprisonné et je ne pouvais pas laisser cela se faire, mon regard se posa sur la porte encore ouverte ...

Par un geste alors desesperé et ne pensant plus a mes douleurs, je chargeais l'étranger celui ci surprit, tomba sur le dos et fis tomber son arc, une arme ideale pour mettre fin aux gardes devant la porte

Viens vite

Je tendis la main a Siriane pour fuir, l'homme reprit rapidement ses esprits mais heureusement un cheval se tenait a quelques pas de la maison et je fis monter la femme, des hommes sous les cris surement de l'etranger etait a nos trousses et je dus encore tirer sur plusieurs d entre eux ...

Apres quelques minutes,nous etions enfin sorti et je respirais de nouveau l'air libre, cela faisait des semaines que je n'avais pu circuler seul dans une foret


RE: Triste Rencontre

Les évenements avaient été trop rapides pour la Kalie. A peine entrée qu'un géant roux avec un cigare qui puait (par le Voile mais ou l'avait elle deja rencontré?) avait fait son entrée, semblant aussi à l'aise qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Crimson l'avait alors trainé sur un cheval, et en moins de temps qu'il le fallait pour le dire, qu'elle se retrouvait en train de galoper à bride abbatue.

Mais cette histoire ne pouvait pas se terminer ainsi!

Aussi, apres un fugace bisou sur la joue de son gentil guerrier, elle glissa du cheval en pleine course et roula dans le sable.
Il fallait qu'elle retrouve l'otarie et son serpent. Surtout son serpent en fait, l'otarie elle s'en fichait un peu.... Mais le Lannister beaucoup moins...

Soupirant, elle franchit la centaine de mètre la séparant du camp bastringue, tentant de se faire toute petite pour repérer sans se faire voir les mouvements du camp.

Mais ou était elle donc passée?!


RE: Triste Rencontre

Favole, avait eut trop peur, elle préférait encore les pirates a ce qui se tapissait dans l’obscurité de l’oasis. Elle avança vers le Bastringage. Sans son dragon elle était trop vulnérable.
Des cris, des injure… elle vu un cheval passer avec dessus Crimson Tide.. il avait Siriane avec lui… ils passèrent au galop sans la voir… Favole fut atterrée, Crimson avait un arc et tirait a l’aveuglette sur les pirates qui ne semblaient pas vouloir le tuer.
Quelle sottise… cela confirmait ces pires crainte.

Dans la cohue, elle le vit… Renart… a terre… avec du sang…

Elle se précipita sur lui pour le voir.. il était grièvement blessé… elle sortis sa trousse et commença la seule chose qu’elle savait bien faire, son rôle de médecin.

L’affaire était grave, la blessure aussi… tant pis si elle finissait en prison, Renart avait besoins de soins immédiat… elle ne pouvait pas fuir et attendre sinon il était condamné.

Des quelle le pourrait elle enverait une lettre a Methusaleah, meme si c'etait la derniere chose qu'elle ferait. Les rebelles ne l'emporteraient pas au paradis. édité au tour 1960 par Favole


RE: Triste Rencontre

Post annulé pour cause de croisage de RP.... édité au tour 1960 par Siriane


RE: Triste Rencontre

Siriane
Par le voile ce qu'il était moche!

Mais ses paroles étaient pleines de sagesse, et de toute maniere le camp était en telle effervescence qu'il lui aurait été impossible d'y entrer de nouveau sans se faire repérer.

Elle se laissa tomber en arriere, serrant entre ses jambes la branche sur laquelle elle était postée, pour contempler son interlocuteur la tete en bas.

Ses voiles, par la force gravitationnelle, retomberent autour de son visage, dévoilant plus qu'elle ne l'aurait osé (etpourtant elle osait) ses charmes.

C'est ainsi que, la tete en bas, elle répondit avec un léger sourire, absolument pas démontée par la facon dont l'étrange petit etre l'avait démasquée dans l'arbre.


Bien!

Inutile de faire de longs discours. La sitaution n'était pas à l'avantages des nordistes, et il serait bien temps de faire la fine bouche.

Elle sauta donc de son perchoir, et suivit le nain jusqu'au dolmen...


RE: Triste Rencontre

Penn-duick avait été prevenu du complotage de sirianne. AInsi il se posta a la sortis du camp pour l'attendre. IL s'avença de derrière un buisson. lorsqu'il apperçu Siriane poster sur un cocotier et espiant le village.

Penn-duick se recapucha se positionna sur un rocher dos a la lune et appella la sirianne.

" SIrianne veuillez descendre de cette arbre, vous n'y êtes pas en sécuriter. "

SIrianne se retourna avec surprise et failli tomber quand elle aperçus l'être dans la lumière de la lune. **SErais un loup?**

" Je suis Penn-duick le petit être que tu prennais pour un enfant à la taverne. Je vois que tu a souffert des assault de Jim le mousse. Je te prie de me suivre à mon dolmen, on pourra parler et comprendre. Je soignerais tes quelques plaits. De plus j'ai envoyer un messager à Favole et JIM qui nous y rejoingne, JIm devra s'escuser et nous on s'expliquera. "

PEndant ce temps SPERED le loup ami de Penn-Duick Rejoignait Jim et favole pour leur délivré un message de ma part.


RE: Triste Rencontre

Demether désormais seul dans la taverne avait fini par sortir, une compagnie pathétique le manquant trop.
Sur son chemin il vit un cheval galoper à vive allure, avec quelques gardes à pied maudissant la monture.
Là n'était pas le problème, car courir après les animaux, était devenu une discipline olympique sous les cocotiers.
Non le problème était que certains des gardes tombaient comme des mouches.
Demether resta planté là, indifférent, et lacha un rictus qui en disait long.

La perte de quelques gardes n'étaient aucunément un problème. Un mannequin en bois les remplacerait aussi bien...
Voyant qu'aucune flèche ne décochait à présent, demether sortit de sa ruelle pour déboucger sur la grande allée nord.
Dehors, derrière un petit nuage de poussière, la monture s'enfuyait.

Le calme régnait à présent, avec quelques blessés à terre.
Le soleil tapait fort et l'acariâtre détestait, baissant les yeux par réflexe.
C'est à ce moment là qu'un reptile fit irruption devant ses yeux, rampant admirablement bien dans le sable, et se dirigeant lui aussi vers la sortie nord.
Les serpents venaient souvent rendre visite aux Bastringues, mais celui-là avait un comportement plus...étrange.

Sans difficulté, Demether le saisit par la queue et le regarda attentivement, amusé par les mouvements du reptile qui tentait tant bien que mal de se dégager, et eut meme l'audace d'essayer de mordre son aggresseur.

Le vampire saisit la tête du serpent, et à quelques centimètres de sa gueule, lui dit doucement, comme à un enfant:

"Toi tu vas avoir le plaisir de venir avec moi..."

Demether enroula le corps du serpent autour de son bras, toujours la main fermant la gueule.
N'ayant cure de l'état des gardes, il disparut dans les tréfonds de Bastringage.


RE: Triste Rencontre

Le messager était étonné.. le capitaine Renart était là, alors qu’il ne devrait pas l’aire, il se faisait soigner par une fille qui devrait pas être là non plus.
C’était qui d’abord ?

« Heu madame, faut aller au dolmen car on.. mais qu’est ce que vous faite…
faite silence un peu… si je ne le recouds pas maintenant il n’aura plus assez d’hémoglobine pour survivre et je n’ai pas grand chose pour faire une transfusion ici… vous pourriez appuyer ici je vous pris… merci.. ne lâchez surtout pas ou il se videra de son sang en moins d’une minute… »


Favole œuvre du mieux qu’elle pouvait malgré les cris environnant, le claquement des dents du soldat et les incohérence de Renart… mais qu’et ce que cela voulait dire, il avait des organes de gamin et des … par les dieux… !!!!

Elle fini de le recoudre mais c’était sur, ce n’était pas Renart…

Favole demanda au garde de lui chercher de quoi écrire et des volatile. Le garde hésita, mais vu son regard il se dit qu’il n’arriverait pas a la décider de le suivre autrement. Elle griffonna 3 lettres et les expédia avant de demander une civière pour emmener ce Renart a dans leur infirmerie.

Le garde lui dit que les dolmen c’était un peu là… Favole consentit a le suivre.

Elle était couverte de sang… mais comment faisait elle pour toujours finir couverte de sang…


RE: Triste Rencontre

J’avais échoué ? J’avais mal partout, et les idées pas claires du tout. Avais je aider le c’ptaine en mourant ? Deja ca faisait super mal la mort, c’était pas cool. Il y avait un parfum agréable. je pensais a quelqu’un que j’aimais bien… quelqu’un de rassurant.
Je pris une main toute douce et je la serais contre moi.

"M’man…"

Soulagé je me rendormis, non sans entendre un etrange "Jim ? Jim Hawkins ? Mais qu’est ce que... "

La voix se fit plus rassurante. Je m’endormis sans lâcher la main toute douce et sentant qu’on me caressait le visage, comme ma maman…


RE: Triste Rencontre

Favole regarda Renart et vu le gamin sous ses traits… ça expliquait beaucoup de chose. Mais de voir le mousse dans cet état ne la rassurait pas du tout sur le sort du capitaine. Elle maudit Crimson de tout son cœur et souris en pensant au perroquet qui volait vers Ron et le régent en ce moment même. Elle ne tolérait pas qu’un tueur d’enfant vive dans le même monde qu’elle.
Il appela sa mere.. et son capitaine. Quelle etrange gamin.

« Accorche toi Jim… je vais rester avec toi… »

Favole suivit la civière gardant sa main dans celle de l’adulte qui avait tout du petit mousse. Maintenant il fallait assumer ce qui c’était passée. Et elle se doutait bien du prix. Si Renart n’était pas là, elle aurait une tombe a elle pour de bon cette fois.

Avec le garde et le blessé elle alla vers ce dolmen qui servait d’infirmerie et peut être aussi de potence.
édité au tour 1960 par Favole


RE: Triste Rencontre

" Mon tendre époux,

n’avez vous pas remarquez que je n’arrivais pas a vous satisfaire en ce moment, ne vous etes vous pas poser des questions ?
Je n’osais en parler avant… mais je ne suis plus digne de votre couche. Je suis souillée par un autre.

Je suis actuellement victime d’un odieux chantage dans lequel mon corps est bafoué au vice d’un dénommé Crimson Tide. Il vient de m’entraîner dans le désert ou les brave pirate du Bastringage m’ont delivrer de lui. Mais il convoite aussi d’autre Dame. Par pitié mon époux, n’êtes vous pas le bras armé de la justice ? ne devez vous pas vous battre pour des vertu et pour sauver les femmes en détresse. En ce triste jour, c’est la votre qui supplie au nom de dieux votre vengeance.

Votre moitié, qui ne pourra plus être votre épouse avec une telle disgrâce.

Favole Waters


A mon retour il faudra vous resoudre a me repudier, je prefere me suicider que d’entacher votre nom."



Mon sang ne fit qu’un tours.. ma fragile et surtout vraiment appétissante Favole… avec un autre ! de force en plus !!!
Crimson… a oui je voyais qui c’était, un de ces dévergondés qui avait inciter tonton a l’alcool. Mon sang ne fis qu’un tours. Enfin, faire boire mon oncle était une chose, prendre ce qui me revenait de droit en était une autre. La pauvre Favole, dire qu’il faudrait que je la mette au couvent après ça. Quel gâchis, avec ses sein, ses hanches ses… Diantre.. il n’avait pas le droit de la toucher !

« Qu’on me donne une épée, et ma fidèle monture !!! »

les prêtres toujours aussi incapables prirent un air tres lamentable :

"Mais Ser Ron, votre épée, la chartreuse celeste est chez le forgerons, vous ne vous souvenez pas que vous avez casse une statut impudique avec et abimé la lame ?
quand a votre monture ; petite vertu… elle n’a plus ses sabot actuellement, vous vouliez lui faire mettre des fer de sables mais le forgerons n’ a pas encore remplis son office. et puis ca va etre l'heure de l'atelier couture?"


Je jurais, ce qui n’est pas dans mes habitudes, rien qu’a voir la tête des prêtres je savais qu'ils etaient choqués.

Je sorti en bousculant au passage ser Magnus du temple. Sur la parvis je me mis a hurler :

« On vient de violenter ma femme Favole Stark, peuple du nord je réclame une arme une monture et des gens de bonne volonté pour que ce crime ne reste pas impunis ! »

Je regardais, a part le monstre qui servait de gosse a ma femme il n’y avait pas grand monde en etat de se battre.
Je ne comprenais pas le dialecte primaire de la chose, mais il balança un énorme marteau ou il etait ecris « hochet » dessus ; Je pris ça pour « on va sauver maman ».

Nous primes la routes sans plus de questions, et qu’avec nos pieds, j’en profitais pour raconter a peti.. a la creature le serment de protection de la veuve et l’orpheline.
Nous étions presque arrivés ( mon serment avait été fait sur un marteau, je ne suis pas sur que cela respecte la convention de la chevalerie inter royaume) quand je pris mon guide à « Dédé »( la Bible de tout chevalier digne de ce nom, le guide écrit par le Sieur Denabad Elec de Elementis, dit plus simplement dans le milieu « Dédé »).


Je trouvais un dessin du célèbre bestiaire (page 578 du tome 9 de l’édition 8.5 et demi traduite de l’elfique, car Dédé était un demi elfe un peu Hobbit, en langue commune par le scribe uni-linguiste Jean Compranrin) ressemblant à la creature.

Elfe noir… mechants... dangereux… dominés par leur femelles…

Il faudrait que j’en parle a Methusaleah, il savait que Favole élevé un elfe noir?
Enfin il faudra aussi que j’écrive a Sieur Denabad Elec de Elementis, car ce jeune elfe avait tout bonnement l’air charmant, il devait encore y avoir une erreur dans cet édition !!!

Vivement la sortie de la 9 . 5.

L’homme etait a cheval, il ne dut pas comprendre ce qui lui arrivait car il me salua comme étant un prince Strak. Il avait même pas l’air d’un chevalier. Rien que d’imaginer ma Favole avec lui était insoutenable.

Au non de ja justice je me proclame son bras armé et je vais venger la vertu des douces que tu bafoues

Je réussi a défouler ma rage, mais l’émotion et le poids du marteau ( qui n’a rien a voir avec celui d’une épée) me fit déraper plusieurs fois. Dieux merci le jeune elfe noir avec sa hache avait aussi la rage au ventre.

Bien que je ne compris pas ce qu’il avait dit, je supputais que c’était des insultes a l’encontre du criminel.

Je pris un corbeau et envoya une missive vers les braves pirate.
Je n’oserais toucher le corps d’un être si vil, je leur donnais donc en récompense d’avoir sauver le peu qui restait de ma femme.

Je rendis son jouet a l'elfe noir. Drole de hochet quand meme, et sortis ma gourde de tisane pour me calmer.


Cette journée n’avait pas été très chevaleresque, mais mon compagnon avait prouvé sa valeur, je lui tendit fraternellement l’outre. Il ferait un bon chevalier.
édité au tour 1960 par Ron


RE: Triste Rencontre

Favole ne savait pas que Siriane était aussi proche de Crimson Tide. A vrai dire elle ne savait pas grand chose de Siriane.
Elle avait espéré que Siriane se conduise en femme digne, mais c’était une adolescente blessée qui avait ponctué la soirée de ricanements et de paroles malvenues.

Favole s’en voulait de ne pas avoir essayé de mieux comprendre la jeune fille. Visiblement elle se sentait seule, et Favole en plus d’avoir l’image de celle qui a tuer Crimson, représentait tout ce que la tzigane pouvait détester. Quant à son acharnement sur Jim, il devenait provenir du fait qu’elle voyait en lui la cause de la mort de Crimson.

Ser Lannister aimait Siriane comme sa propre fille, qu’elle s’acoquine avec un traître allait certainement être un coups de plus pour Methusaleah.
Siriane ne se rendait pas compte de la situation, ni de la porté de ses accusations. Mis à part le fait que leurs hôtes pouvaient les égorger à tout moment, c’était surtout une guerre qu’elle pouvait déclencher.

Elles avait été accueillies par messire Penn duick, un petit être mystérieux ressemblant a ceux des légendes Targaryennes, et messire Demether, un homme parlant peu et dont les canines ne laissaient planer aucun doute sur sa nourriture.
Siriane continua a s’énerver sur les gens du Bastringage, les accusant de tout et de rien, elle était menaçante, et dépassait qui pouvait être toléré dans une situation diplomatique. Favole la gifla comme la gamine qu’elle était, ignorant le regard lourd de menace de Sirane, elle espérait juste avoir réussi a lui rendre ses esprit et aussi a lui sauver la vie.


Favole comprenait mieux les résistances du régent à mettre une femme dans une ambassade si elles réagissaient toutes comme Siriane.
Favole devait absolument l’aider a quitter cet endroit avant qu’elle ne s’attire d’autre ennuis, et qu’elle précipite cette guerre par la même occasion.


Favole décida de faire confiance à messire Pen duick et messire Demether, elle n’avait pas trop le choix, mais elle devait se fier a son instinct. Jim était proche du capitaine Renart, donc en toute logique le fait que ses hommes avaient l’air inquiet pour lui devait la rassurer.


Favole leur raconta en toute sincérité et simplement la situation. Mais Siriane ponctua toutes ses phrases de railleries ou d’irritation.
La pauvre, le décès de Crimson lui faisait renier la vérité, avoir aimé un traître qui était mort, ça ne devait pas être simple.

Comme elle refusait de parler et que visiblement Demether et Penn Duick n’étaient pas d’accord sur leur sort, Penn Duick décida de sortir avec Siriane pour parler avec elle. Il laissa Favole toujours accrocher par le petit Jim et Demether.


RE: Triste Rencontre

Je rentris accompagné de siriane apres une discussion bien interresante. l'affaire étais close, elle restrais a bastringage jusqu'au retour de ma hierarchie.

" Merci a vou dame favole de nous avoir accorder ce temp d'intimiter. IL a été constructif.

demoiselle siriane va rester à mes côter un temps, vous comprendrez qu'apres ces actes elle ne soit pas libre de repartir avant de rencontrer notre cap de veau. Il devrait revenir a terre d'ici peu.

FAVOLE- je resterai la aussi aumoins pour la nuit si cla ne vous dérengere point mesieur.
- non comme dirait le cap deveau RENART, mi casa es tu casa.
-Siriane: madame je pense que votre mari vous aimerais a ces côter.
-mon sera m'attendre car je veillerai sur vous.
-Penn-Duick: madame je suis un homme de parole, elle sera en sécurité temps quelle sera avec moi et quelle restera calme.
-siriane: cela dépend de le petit argneux qui dort.
-il restera calme car sinon il prendra une baffe, meme si dame favolle n'aime pas ça, il n'a que douze ans, est pirates et doit apprendre a supporter les cout et respecter les femmes si il en veux une dans chaque port. escuser mes paroles, le fruit d'un grand temps en mer.

...

LA soirée fini et tous le monde s'endormit apres un dinner concocter par PEnn-duick.

Favole tenant la main de JIm et allonger à ces côter, et Penn-duick la tête poser sur l'entre seins de siriane.


RE: Triste Rencontre

Il était mort à cause d'elle.

Il était sans doute le seul qu'elle eut jamais connu qui lui eut avoué son amour, et elle avait senti son ame franchir le voile à tout jamais. Sa peine fut bien plus importante qu'elle ne l'escomptait, et elle ne put supporter davantage les paroles mielleuses et fausses de l'otarie.
Alors elle railla, elle critiqua, chacune de ses paroles était une attaque de plus pour la jeune femme qui tentait de sauver la paix.

N'y tenant plus, elle finit par sortir avec le petite etre bizarre qui parlait constament de veau. Celui ci lui posait des questions ridiculement insipides sur les plans de feu Crimson, et elle finit par lui soutirer à son tour une promesse. Il est étrange de voir que certain reflexes restent meme dans la peine.

Quand elle entra à nouveau sous le dolmen, Dame Epouvantail était toujours la, et elle ne put supporter de la voir, elle lui sortait littéralement par les trous de nez. Malheureusement elle était bloquée par le drole de gamin coincé dans un corps qui n'était pas le sien, et elle fut obligée de rester la. Elle s'était aussi mise dans la tete de ne pas quitter Siriane, mais qu'elle lui fiche donc la paix!

Ses reves furent teintés de tristesse.


RE: Triste Rencontre

Favole eut du mal a dormir, entre les commentaires pensés de son dragonnet qui était désolé d’avoir fait une bêtises en faisant un glaçon à Demether, les gémissements de Jim qui se réveillait régulièrement pour demander si son capitaine avait son verre de rhum, ou si son cigare était allumé… et puis il y avait eu la conversation avec Demether en elle même qui était source de réflexion, sans parler de la pauvre Siriane.
Il faut dire aussi que le lit était étroit et que Zell son bébé dragon avait absolument tenu a veiller aussi son compagnon de jeux. Il était donc de l’autre coté de Jim.
Si Demether avait réagit comme cela tout à l’heure, c’est qu’il devait ignorer qu’un dragon pouvait mieux soigner que personne. Grâce a Zell, Jim serait en état de se lever des le lendemain.

Favole réussit a sourire, elle avait tellement pris l’habitude de finir couverte de sang, qu’elle n’y pensait presque plus, pour une fois qu’elle avait gardé des vêtements et n’était pas en prison, on pouvait dire que ça s’améliorait.

« Mon c’ptaine, pourquoi … pas emmené… …. … v’tre mousse… »

Favole rassura Jim. C’était impressionnant de voir un enfant s’attacher avec autant de dévotion à quelqu’un. Il avait de nouveau son corps a lui, et faisait plus chétif que jamais en dormant. Favole sourit en repensant aux mots de Penn Duick, elle voyait mal le petit Jim avoir une femme dans chaque port. Certainement qu’il se contentera de surveiller les arrières de son capitaine quand lui irait voir les siennes.

Décidément elle n’arriverait pas a dormir… Jim lui serrait tellement la main qu’elle ne savait même plus si elle avait encore des doigts valides et Zell ronflait.

madame je suis un homme de parole, elle sera en sécurité temps quelle sera avec moi et quelle restera calme.


Cette phrase au lieu de la rassurer l’avait plutôt tétanisée. On dit bien qu’une femme en blessée est aussi dangereuse qu’un cobra aveugle, mais Sirianne était plus qu’un simple cobra. Lui demander de rester clame alors qu’elle devait encore pleurer Crimson…
Il n’y avait que Methusaleah pour tout pardonner a la Tzigane. Favole soupira, il faudrait qu’elle veille sur Siriane et qu’elle trouve un moyen de la renvoyer auprès de celui qui se considérait comme son père. Apres un long moment qui lui parut interminable elle réussit enfin a somnoler.


RE: Triste Rencontre

Quand la Kalie ouvrit les yeux, elle contempla le granit au dessus de sa tete. Le dolmen, ouvert sur l'extérieur, lui avait laissé une sensation de froid qui s'était vu appaisé vers le milieu de la nuit... quand elle regarda son corps, elle compris pourquoi.
Le minus avait décidé d'utiliser un de ses "nénés" comme dirait le morveux, comme oreiller.

Elle se dégagea d'une bourrade, puis s'étira longuement, faisant craquer ses articulations. Le sol avait été dur, mais elle se sentait bien plus dispose que la veille.
Iago vint lui chatouiller le menton. Il avait passé la nuit dans ses cheveux, et la jeune fille lui flatta affectueusement la tete, avant de se lever.

Favole dormait toujours, la main emprisonnée par le morveux. Elle s'approcha d'eux à pas de loup, et contempla la poigne puissante.
Les doigts de Favole étaient d'une étrange couleur bleutée, tirant sur le noir. Le gamin serrait si fort que le sang ne passait plus.
Bientot il faudrait amputer....

Avec une grimace de compation, elle s'adressa au gamin endormi, en taquinant sa pince.

"Euh .... gouzi gouzi?"

Elle regretta de ne pas avoir lu "J'eleve mon enfant" de Florence Pernoud, l'ouvrage qu'elle avait trouvé par ...hasard (elle rougit à ce souvenir) en farfouillant chez la mère de Iacchos.



RE: Triste Rencontre

PEnn-duick se reveilla en sursaut, et fit un bon en avant surprenant SIrianne.

"AH vous etes reveiller, escuser moi si je vous ai effrayer, je vais aujourd'hui vous accompagner aupres de SAANNE qui me dira si je dois vous laisser et partir en emisere au royaume du nord avec Dame favole.
Je négocierai pour vous votre sécurité aupres de JUUNE."


RE: Triste Rencontre

Siriane, oubliant totalement l'ennuyeuse otarie endormie et le morveux, se tourna vers le ptit gars. Elle s'accroupit pour etre à sa hauteur.

"Juune?" Ses yeux se firent interrogatif. "Connait pas"

"J'aurai préféré ..." Elle se tu, regarda Dame Epouvantail d'un air étrange, puis se leva sans finir sa phrase.

"Penn Duick, j'aimerai faire quelques pas dehors, tu m'suis?" Elle lui fit un clin d'oeil, désigna du menton les oreilles indiscrètes, puis sortit.
La langue de Iago siffla à l'oreille de sa maitresse quelques recommandations, que bien sur elle n'écouta pas. édité au tour 1961 par Siriane


RE: Triste Rencontre

Elle était dans le cimetière, comme l’autre nuit, Lylith était là, à l’aider a dégager sa nuque, Fenrir s’approchait de son cou, il plantait ses dents dans sa chair. Elle se laissa faire mais tressailli en voyant Jim se prendre une flèche, elle se dégagea du vampire, c’était Demether qui venait de la mordre.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!



La voix de Jim la sorti de son cauchemar. Le réveil fut agité, très agité, plus que la nuit. Jim avait sursauté et était en panique, quand il vit Favole il lui sauta dans les bras.
Favole le consola comme elle put. Le gamin lui raconta son mauvais rêve, et elle s’en voulu. Il avait dormit entre Zell et elle, ça expliquerait pourquoi ils avait fait le même qu’elle.

Il se ressaisit et la repoussa en lui aboyant

« T’es pas ma mère d’abord, tu m’touche pas au je te crever sale nordiste… mais… c’est quoi c’est vêtements ?

-Une chemise, il a bien fallut que je te change pour dormir.


Favole éclata de rire en voyant le visage du petit devenir tellement rouge qu’on avait l’impression de le voir fumer.
Elle le rassura en lui disant que personne d’autre n’avait outragé sa pudeur et avec un clin d’œil lui reparla du secret professionnel de tout médecin qui se respecte.

Jim n’avait plus une cicatrice, Zell avait fait du bon travail. Favole aurait préféré qu’il reste encore a se reposer mais Jim était une boule de nerfs ambulante.
3 histoires de pirates, 2 de Korriganed avait permis de le tenir tranquille au moins une matiné.


RE: Triste Rencontre

L’horreur, le malaise… déjà les événements de la vielle, mais en plus de rêver de m’sieur Demether faisant des bisous dans le coup de Miss gros nénés, la c’était la flippe total. Mais bon devoir surveiller mère Teresa c’était pas non plus la joie.

D’abord il a fallu que je lui trouve des vêtements parce qu’elle voulait pas rester avec plein de sang sur elle. Qu’elle chochotte cette fille ; Et puis m’raconter que c’était mon sang a moi alors que j’avais pas une écorchure. Une mytho fini.

Bon avec une de mes chemise et le pantalon raccommoder du c’ptaine, c’est vrai qu’on voyait un peu beaucoup de chose, mais bon à coté de sa copine elle allait pas nous faire une crise. On voyait pas encore toutes ses doudounes non plus.

Que c’est chiant une fille !

D’accord elle est était pas méchante, c’est possible que j’ai adoré ses histoires de gamine, c’est pas improbable qu’elle chante bien les comptines et ce n’est pas non plus exclus que j’ai pas détester ses câlins.. mais .. stop… elle me fait quoi là…?

Une brosse a cheveux ???


Elle n’oserait pas ???


Ben si.


Fuyant cette vraie fille je trouvais refuge dans les jambes de Penn Duick. M’sieur Pen Duick eu pitié de moi. Il prit le relais et parti boire une tisane en papotant de trucs pas intéressants avec la gueuse.
Avant de me laisser il me hurla dessus de dire pardon a Siriane, j’voulais pas mais Favole m’expliqua que la vache a lait était dans le même état que si j’avais perdu mon c’ptaine. Je compris que ça devait être dure a vivre.

J’hésitais a prendre une flèche et lui envoyer un mot, mais bon avec m’sieur Penn Duick et Favole sur le dos, fallait mieux y mettre les formes.

J’allais voir la Siriane, et la trouvais toujours les nénés a l’air. Elle semblait prendre ses aises, genre, j'm'incruste.
Je me demandais laquelle des deux etait la pire.
édité au tour 1961 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

Le soleil tapait déjà fort dans le ciel.

Dans un hamac, une jolie demoiselle tres peu vetue sirotait tranquilement une bouteille de rhum à l'aide d'un roseau découpé et creux. Elle ne savait plus trop ou elle avait "trouvé" la bouteille, mais elle trouvait l'atmosphere beaucoup chaleureuse que dans son patelin pourri, dans le froid, au nord.

Un vieux pirate jouait tranquilement du banjo non loin de la, et une légère brise soufflait dans ses cheveux, sechant les quelques gouttes de sueurs qui avait eu l'audace d'apparaitre sur son front. Elle regretta d'avoir perdu son butin de la derniere fois, une paire de lunette teintée, absolument vital pour qui voulait se donner un genre dans le sud.

Mais elle devait retourner dans la froidure pour s'occuper de quelques affaires, et le drole de nain lui avait promis sécurité.

L'acool et le la chaleur avait donné une jolie teinte aux pomettes de Siriane, qui trouva tres amusant la promesse du korrigan. Comme si elle avait besoin de sécurité...

Siriane ne savait pas trop ce qu'on attendait. Alors que l'otarie parlait d'attendre le capitaine (le vrai), le morveux avait l'air horrifié de les voir s'incruster. Penn Duick quant à lui était trop petit pour la regarder ailleurs que dans son décolleté, et Saane... Saane semblait avoir déserté le navire.

Quoiqu'il en fut, elle avait décidé en attendant que tout le monde se remette de ses émotions, de bronzer un peu dans le hamac si accueillant.

édité au tour 1962 par Siriane


RE: Triste Rencontre

J’avais été faire mes excuses et la causette la laiterie ambulante, mais je reçu pire qu’une flèche en plein cœur. Miss naturiste avait décider de rester, elle comptait prendre ses affaires dans le nord et rejoindre l’équipage ?

Ben voyons, j’allais pas me la farcir tous les jours la vachette. Et puis qu’est ce qu’elle m’avait racontée la Favole sur le régent qui pensait que Miss naturiste était sa fille. Je comprenais plus rien, mais entre le lézard bleu qui arrêtait pas de me coller, la Favole qui se prenait pour ma mère. J’avais besoins d’aide, et je savais a qui demander : M’sieur Demether.

Il passa me voir et je lui racontais les horreurs subis, les humiliations, entre les câlins, les bisous, sans parler du bébé dragon qui me lécher la trogne tout le temps. M’sieur Demether, c’était un bon, il avait plein d’idées, donc celle d’approuver la mienne d’aller chercher Renald le baveux pour occuper la nordiste.
Il se sacrifia même pour faire diversion avec elle.

Je le pris dans mes bras tellement qu’il était fort mon Demether. Il parti tout raide, certainement touché que je lui dise que je l’aimais bien. Je n’avais pas le courage d’aller le protéger, mais je le prévenais sur la perfidie de
Bon fallait pas traîner, Fallait chopper le producteur de salive ambulante.

Au chemin je me fis attraper par le dragon de Favole, il m’attaqua sournoisement a grand coup de langue pour rivaliser avec Renald. Et pendant que je me débattais il m’emmena par le fond du froc vers les palmier (ennemis perfide) ou se trouvait la Favole et m’sieur Demether.

Pendant quelques instants je cru que j’étais dans mon cauchemar, Favole très pale, presque dans les bras de m’sieur Demether penché sur elle. Bon apparemment c’était quand même moins sanglante que dans mon rêve. Le dragon me lâcha au pied de la nordiste.
édité au tour 1962 par JimHawkins


RE: Triste Rencontre

L'expérience que venait de vivre le vampire avec Dame Favole avait été unique...

"Comme quoi à plus de 200 ans on en apprend quand meme", se dit-il.

Il avait laissé là Jim hawkins et Favole, cette dernière n'ayant pas attendu 10 secondes pour sortir sa brosse à cheveux devant les yeux ô combien horrifiés du mousse.
N'ayant cure des lamentations du petit, Demether était resté concentré sur ce qui avait duré seulement quelques secondes. Pire, l'histoire du dragonnet venait se superposé à ses pensées. Le mal de crane fut inévitable.

Lorsque cela arrive au reste de l'équipage, la "bonne compagnie féminine" fait son entrée afin de tout faire oublier.
Seulement là, pas de fille de joie: c'était tout d'abord inutile et une perte de temps de faire plaisir à un vampire comme Demether. De plus les filles ne se bousculaient pas pour rassurer le vieil acariâtre. Il faut dire que son physique était peu attrayant, malgré l'ouverture d'esprit des professionnelles.

Il trouva calme et repos dans sa case, où il n'avait pas mis les pieds depuis un certain temps.
Les récents évènements l'avaient poussé à surveiller le comportement des deux Dames.
La poussière s'était accumulée un peu partout, le soleil pénétrait timidement dans la case grace aux larges feuilles de palmier. Le doux vent restait dehors, malgré les efforts du vampire à ouvrir ce qui servait de fenetre.
Ca puait le renfermé, et seul le serpent de Siriane avait réussi à tenir dans cette atmposphère, certes peu longtemps.
Au loin, Demether entendait encore les cris d'angoisse de Jim...


RE: Triste Rencontre

Favole avait laissé Jim un peu tranquille et s’était trouvé un petit endroit bien tranquille. Assise sur une pierre plate elle appréciait la chaleur du lieu, les palmiers et l’air iodé… ça ressemblait plus à son enfance. Elle avait profité de ce moment privilégié pour faire une liste de simples pour Penn Duick afin de partager leur connaissance, elle ne résista pas la tentation d’écrire à sa mère pour lui dire que les histoires de Korriganed étaient vraies.

Favole espérait qu’en envoyant un volatile d’ici sa lettre arriverait à destination et qu’elle aurait enfin des nouvelles des siens.

Une ombre l’obligea à lever les yeux, messire Demether était debout devant elle avec un air qu’elle n’aurait su classer entre blasé, agacé avec une vision parfois cynique qu’on aurait pu prendre pour de l’amusement. Visiblement pour lui, elle et Siriane n’étaient que des prisonnières à surveiller afin d’éviter des agissements « agitateurs ».
Favole aimait bien la compagnie de Demether, et leur discutions, passant des dragons, aux tentations de goûter à la vie nocturnes et à la douleur de ne plus avoir d’ émotions…
Favole voulait absolument faire partager les sensations de Zell avec lui.

Elle fit de son mieux, et du s’arrêter quand l’inquiétude et la fatigue la surprirent. Il y avait d’autres dragons pas loin. Le silence de Demether lui en dit long sur ce qu’elle pris pour un échec. Elle se sentait coupable de lui avoir fait une fausse joie et lui promis de réessayer des qu’elle le pourrait.


Encore sonnée par l’expérience Favole vit à peine messire Demether partir. L’envie de jouer de Zell lui redonna du courage et armée de sa brosse à cheveux elle ne peut résister à torturer le mousse.

« Touche pas à mes ch’veux, c’est sacrés les ch’veux d’un pirate… fais pas pas ta fille, et toi arrête de me lécher le lézard !! M’Sire DEMETHERRRRRRR !!! »

L’après midi s’écoulait paisiblement quand Jim fit une confidence des plus inattendues à Favole. Siriane allait partir avec messire Penn Duick, et revenir avec lui. Favole préférait le prévenir, et lui faire part de ses sentiments sur la chose, même s’il allait encore ronchonner.
Le petit Hawkins était récalcitrant mais Favole le rassura en lui promettant de lui faire lire la lettre avant de l’envoyer. Elle écrivit en alphabet nordique. Methusaleah, étant élevé par les Stark, saurait lire sans soucis. Jim préféra après de longue minutes sur le parchemin, cracher et lui autoriser à envoyer la lettre plutôt que reconnaître qu’il n’y comprenait rien.
Zell partit à toute vitesse avec la précieuse missive. Il était plus rapide qu’un oiseau. Elle avait préparé une lettre à Penn Duick et attendit qu’il vienne lui parler pour lui remettre.

En attendant Favole accompagna Jim pour débusquer un bébé du nom de Renald le baveux , soit disant en
détresse d’après le mousse.
édité au tour 1962 par Favole


RE: Triste Rencontre

Penn-duick finiçais sa journée soucieux, se premier rôle de diplomate en l'absence de sa hierarchie le laissait perspicasse. Il s'écarta de tous, prit un temps pour penser.

""""""
Bon c'est décider je part au nord avec Sirianne, favole souhaite rester souat, elle prendra garde de JIM en mon absence.

Demether et Renald auront eux un oiel sur la Dame au dragon, J'ai confiance en elle mais si il lui arrivait malheur ceci ne pourrait que r'ouvrir des plais. temps qu'elle restera avec mes amis elles sera en sécurité.

Je dois parler à FAvole lui annoncer que je part en emmisère. Je dois de même erire un message pour SAANNE qu'il soit au courant de mon départ. demether pour lui, une lettre demandant de veiller sur Favolle et JIM.

JIm le drôle**esquivant un sourire** si seulement il savait que je viens d'avoir des nouvelles de son pere qui arrvie sur nos côte avec LA DANAE. Ce bougre de GAYAK qui me demande de devenir parrain de son fils et moi devant le quitter avant meme qu'il le sache. Bref je reglerais se point apres.

""""""

Penn-duick sorti deux parchement de sa baoule pour y griffonner les lettres.


"

Maitre SAANNE,

Ne pouvant pas vous voir avant je vous annonce mon départ pour le rdn ou j'accompagne Sirianne pour qu'elle recupere quelque affaires et y annonce sont départ. Durant ce temps je parlerai avec le regent au nom de Dame FAvole et bastringage expliquant notre discussion en détaille.

Désolé de ne pas pouvoir vous annoncer de vive voit et de ne pas vous demander ordre mais je me laisse a penser que le tems presse. Favole reste elle ici en compagnie du mousse et demether pour attendre le capitaine.

BOn vent SAANNE ton ami PENN-DUICK

"



"

DEMETHER MON FRERE,

Je n'est pas le temps de te rencontrer s'il te plait prend garde a JIM de ma part. RENALD t'aidera a surveiller FAvole jusqu'au retour du CAP DE VEAU. D'ici la tu peux l'heberger chez moi.

Prend garde a toi PAPY

TON FRERE d'arme PENN-DUIK

"


Les lettres terminé Penn- Duick courra rejoindra Dame FAVOLE. Il la trouva aupres de JIM entreint de lui conter des histoire de mon peuple.

" Dame favole je viens vous annoncer mon départ pour les terres du nords.
- J'ai été mi au courant, prenez garde a sirianne. Je vous ai écrit une lettre signé vous permettant de rencontrer sur lannister au plus vite. Il est déja au courant de votre arriver.

-Parfait, merci du fond du coeur.

**se retournant vers JIM.
-JIm HAwkins!!! au rapport mousse. Je vous confit la garde de madame FAVOLE. AU retour du capitaine accompagné la dans sa cabine et quittez les lieux. Si votre mision est un succez je négocierais votre monter en grade.

**FAvole esquissait un sourire, La petite tête noire y repondit par un clin d'oeil.**

""FAVOLLE - SUr PEnn-DUICK avant votre départ
** Elle l'embrassa sur le front et lui deposa un collier dans la main**

"" Ceci pourrait vous etre utile?
- Merci MADAME je vous le remettrai a mon retour""

Puis je quitta Les deux personnes me dirigeant vers la ou m'attendais Sirianne.

Sur le chemin SPERED mon loup messager me rejoigna, je prie un temps pour lui remettre les lettres en lui donant consigne d'aller les remettre au destinataire et de me rejoindre ensuite.

J'arrvait enfin auprès de Sirianne.

"Allons y ma cher la route et longue et nous devons faire vite..." édité au tour 1962 par pennduick édité au tour 1962 par pennduick

RE: Triste Rencontre

« JIm HAwkins!!! au rapport mousse. Je vous confit la garde de madame FAVOLE. Au retour du capitaine accompagné la dans sa cabine et quittez les lieux. Si votre mission est un succès je négocierais votre monté en grade. »


Mais qu’est ce qu’il me faisait lui ???
J’voulais pas moi. J’préfère rester le mousse du c’ptaine. Allumer ses cigares le matin, remplire son verre de rhum, laver son linge, nettoyer sa case, recoudre ses vêtements surveiller ses arrières… Il était hors de question que quelqu’un d’autre le fasse, ni que je sois plus son mousse.

Un doute m’envahis, et si M’sieur Penn Duick voulait en fait que je laisse la Favole se débrouiller seule ? C’était p’être un code ?

Les deux nordistes étaient parties un peu a part pour se dire au revoir j’suis sure. La Favole abusait trop, elle m’avait laissé le Renald dans les bras. Qu’est ce qu’il bave ce p’tit machin ! Enfin il sentait meilleur depuis qu’elle l’avait laver, changé et trouver de quoi le nourrir. Il avait chopé un bracelet et jouait dangereusement avec.

Mon attention se reporta sur Miss Gros néné et Miss vache laitière. Visiblement ce n’tait pas l’amour entre ces deux là. C’est ballot, mais la Favole me faisait un peu pitié. Siriane la détestait c’était visible, alors pourquoi quand même essayer d’être gentille. Une bonne baigne et ça aurait dû être réglé. C’était vraiment un truc de filles ça encore !


Dans le doute, quand les greluches eurent fini, j’ai fait comme m’sieur Penn Duick il avait dit, j’ai foutu la Favole dans ses quartiers sous la surveillance vigilante de Renald et je suis allé inspecter les quartiers du c’ptaine.
Ca faisait combien de temps qu’il était parti sans moi. Il me manquait…

Des fois ça arrive dans une vie, même celle des plus grand pirates, je me doutais. Vu les derniers évènements si le c’ptaine m’avait pas embarqué, bah c’est qu’il avait vu que j’étais pas a la hauteur. De grosses larmes me virent et même dans ma manche je n’arrivais plus me moucher.

C’est dans cette posture humiliante qu’en plus je fus surpris par un intrus qui avait osé pénétrer la case du c’ptaine, alors que je devais monter la garde.

C’etait Favole et Renald dans ses bras. Le traître, il n’avait pas fait son devoir et s’était endormis à son poste. On pouvait vraiment plus faire confiance à personne.

Il faisait noir mais j’devinais très bien le regard de la gros nénés rien qu’a sa voix quand elle me demanda si tout va bien. Je l’envoyais paître en lui disant que j’étais un pirate et que les pirates, ils pleuraient pas et que j’voulais qu’elle se casse…

Je sais pas trop comment c’est arrivé mais je crois que j’ai pleurer toute la nuit dans ses bras comme un vulgaire gosse. Et s’il rentrait jamais le c’ptaine ? et s’il voulait plus de moi ?

Renald a dormit dans le hamac préféré du c’ptaine, et moi sur les genoux de Favole.

Si le c’ptaine savait que j’avais laisser un morveux déserteur et une nordiste dormir chez lui, il aurait raison de me plus vouloir de moi comme mousse.

Je faisais que de bouletter.


RE: Triste Rencontre

La nuit avait été longue. Et rester au sol en servant d’oreiller au jeune hawkins avait réduit à néant les espoir de dormir de Favole. Renald dormait paisiblement dans le hamac qui était dans la pièce. C’était sympathique ici. Favole n’avait pas pu s’empêcher de jeter un coup d’œil mais les hurlement du Jim avait arrêté son inventaire à « la personne qui vit ici n’a que le même costume ».
La nuit fut longue et angoissante.

Favole comprenait Siriane, mais il restait trop de questions ne suspens. Pourquoi Crimson ? Pourquoi partir du royaume alors que là-bas tout était possible pour elle. Si Crimson était bien un traître… Favole essaya de ne pas trop penser à ça. Ses yeux se posèrent sur les deux enfants.
Jim était un bon garçon, mais il était tellement dévoué qu’il était réellement prêt a mourir pour défendre son capitaine, et surtout à se mettre dans des mauvaise situation pour pas grand chose.
Une tel dévotion était rare chez un enfant de son age et pouvait aussi coûter cher. Demain elle se promit de lui donner des leçons de tir a l’arc, tant pis si elle aidait l’ennemis.
La survie du petit pouvait en dépendre.

Quand à Renald… un si jeune bébé presque livré a lui même. En plus il lui rappelait étrangement quelqu’un. Elle le regarda plus attentivement, il était adorable avec sa petite bouille on aurait dit une miniature de… oh non…

Favole le regarda mieux.

Si c’était une coïncidence, elle était remarquable. Mais elle avait peut être trouver le fils de…



RE: Triste Rencontre

Déprimé, p’être, résolu sûrement. J’avais parler toute la matinée avec gros nénés en deux leçons de tirs à l’arc ( c’est vrai que quand on vise, c’est plus simple de se rapprocher de la cible).

Quand enfin elle s’était endormie et que j’avais rappelé son devoir au déserteur mousse Renald ( il avait dormi pendant son service de garde), je couru parler à m’sieur Demether.

Bah mes espoirs ils avaient volé en éclats et l’avenir de l’équipage s’annonçait sombre.

Et j’voyais bien que si la laiterie dite Siiiiiiiriiiannneeeuuuu (rien que dire son nom j’avais la gerbe) rentrait dans l’équipage ça foutrait le boxon. Fallait que je sauve tout le monde de cette sorcière. Mais étant que mousse, j’pouvais pas non plus inquiéter le c’ptaine . Il pouvait être dans une situation où ne pas penser a nous était la condition de sa survie.
Mon cœur se serrait a l’imaginer en danger sans moi. Sous les conseils de Favole j’avais décidé de lui écrire une lettre pour me rassurer.
Alors j’allais lui dire que ce que je savais afin que s’il revienne il sache ou il mettait les pieds et puis éventuellement pour nous dirigez de loin sans pour autant l’inquiéter.

Je trouvais non sans mal le fidèle Coco, un perroquet au caractère de fille (il y a qu’a parler a la miss naturiste du nord pour mesurer que les filles, bah en plus d’être inutiles, ça a mauvais caractère).

Je réussi à le chopper et en grognant sur la Favole dés qu’elle essayait de zieuter sur ma missive ( non mais, c’est perso les lettres qu’un mousse fait a son c’ptaine) je me mis a l’écriture :


"Mon c’ptaine,

J’envois le Coco sans grand espoir d’vous trouver de par la mer ou que vous êtes. S’en passe de belles dans l’équipage. J’veux être v’tre meilleur mousse, mai j’crois que j’suis dépassé par ce qui s’passe ici.

Ya la fille du nord qu’est revenue, celle avec les gros nénés. Bah comme vous étiez po là, c’est m’sieur Penn Duick et M’sieur Demether avec Mousse Renald et moi qui s’en occupons d’la dame. Mais bon on sait pas trop quoi en faire et pis j’ai été blessé et Kira tué.

Y’a une autre femelle, Sirianeu, celle la elle a carrément ses mamelles a l’air et c’est d’la grosse artillerie. Mais elle pas gentilleu et fait plein d’problemes. Elle veut rentrer avec ses doudounes dans l’équipage (moi j’ai entendu des hommes dire que c’était eux qu’allaient rentrer et pas l’inverse en parlant d’elle, mais j’suis pas sur d’avoir compris).
/*-*-/-*/-*/-*/-/-/*-/-*-*/-*/-*+*+*//*/-/*/-/- - -/- -/ - /- /- /+- /+ /+ -/+-/ -/- /-+ /-+/
/-/ -/ - /- /-*/-*/-+* +/ -+ /+ /-
/- *- * -*-*+*- +*+-*+- *+- *- *+- -*+ * + *-+- * +-
( la sueur à effacé la fin de la copie message envoyé a notre c’ptaine)

On attend v’tre retour, vous nous manquez, votre hamac et votre case sont bien gardés.


V’tre mousse, Jim Hawkins.

Ps : revenez vite la Favole veut attendre v’tre retours et elle m’fait des misères, elle veut m’coiffer, m’faire des câlins, des bisous, et elle a d’ja corrompu l’mousse Renald avec ses chansons et ses histoires."



Coco parti contre quelques cacahuètes, il est corruptible comme un homme de la maréchaussée ce coco. Je reconnu avoir bouletté encore en voyant Zell voleter vers le sens opposer ( donc le nord). Je savais pas si la Favole avait le droit d’envoyer son courrier sans que je le lise.

Elle faisait sa cachottière depuis ce matin, toujours après Renald. Enfin du moment qu’elle…
Non elle allait pas !!!

P’tain si le c’ptaine savait qu’elle dormait dans son hamac avec Renald, il me tuerait, c’est sur ! mais quel boulet !!! Quelle boulet !!



édité au tour 1963 par JimHawkins