Triste Rencontre du coté du Royaume du Nord

Methusaleah
Je vis le volatile arrivé avec une certaine fatalité. Pourquoi aurais je pu en espéré autrement : en envoyant Favole quelque part c’était évident que cela ne pouvait que se compliquer. S’il n’y avait pas eu Magnus, je me serais charger moi même de son dressage, et il y aurait eu du changement.

Je lus la lettre, l’écriture était pressée, il y avait du sang sur la lettre… Crimson ?

Il avait été envoyé en mission diplomatique dans le désert, mais j’avais du mal à expliquer ce qu’il l’avait conduit près du Bastringage. Fallait t il y voir une attaque ouverte ou un complot ?
Forcement Favole s’en était mêlée et pour une fois il semblerait qu’elle ait raison. Sa lettre était claire et objective pour une fois.

Crimson avait tué des innocents, semer le trouble chez le Bastringage, il n’avait pas eu confiance aux siens pour le sortir de là de façon diplomatique, il faudrait qu’il en paye le prix. Il faudrait peut être que j’en parle à Ethilmor aussi, ils avaient l’air proche, peut être saurait il m’en dire plus.
Je convoquais mes scribes pour faire une annonce de mise à prix de Crimson afin de le rendre au Bastringage pour qu’il assume ses actes, mais un de mes espions entra au même moment :

« Sire Régent, ser Ron à reçu une lettre et est parti armé avec messire Biflindi en hurlant qu’il allait venger sa femme outragée et remercier les pirates… »

J’avais envie de rire, Favole avant du sang Targaryen et venait de nous le rappeler à tous, elle aurait été un homme, nul doute que le royaume du nord aurait un autre régent aujourd’hui. A son retour je ne manquerais pas de rafraîchir sa mémoire sur qui commande ici.
En attendant il fallait se préparer à une éventuelle riposte et prévenir ser Magnus de la situation de Favole. J’allais sortir quand un autre espion arriva.

« Sire régent, nous avons retrouver la trace de Dame Siriane… visiblement elle suivait Dame Favole dans le désert, il y a de grande chance qu’elles soient ensembles. »

L’envie de rire me quitta et je ne pu réprimer un grognement. Ils avaient déjà tué Siriane une fois. Cette petite avait tout d’une Lannister… mais l’impétuosité peu coûter cher dans certaine situation. Elle ressemblait tant à ma fille disparue….

Cette fois je serais impitoyable si elle ne revenait pas vivante. J’envoyais une lettre par corbeau à Ron et quittais la tente pour aller parler a Magnus avec ce je ne sais quoi de désagréable au ventre. A oui, on appelle ça de l’inquiétude paternelle.


édité au tour 1961 par Methusaleah
Un Lannister paye toujours ses dettes...

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

Après un « beurk » de reconnaissance sur ma tisane, le jeune Biflindi parti avec son « hochet » fièrement. Il ferait vraiment un bon chevalier, si j’arrivais a comprendre ce qu’il disait. Nous avions reçu la lettre de Methusaleah à temps. Crimson était encore un peu vivant.
J’aurais bien aimé achever le fourbe qui avait gâcher une quete de plus de 2 ans pour trouver la plus belle pucelle de Westeros et en faire ma femme.
Il fallait que je remercie les pirate d’avoir sauver cette épouse qui avait été une vigoureuse pouliche, mais qui venait d’être souillée par un autre qui était arrivé comme ça.
Je balançais un dernier coups de pied à Crimson. Il aurait pu au moins ce chercher lui même sa propre reproductrice, il n’y avait plus de respect. Il ne mesurait pas combien ça avait été difficile de me trouver une épouse aussi jolie ?? J’aurais l’air de quoi sans elles au soirées…
Je devais attendre là qu’un membre du Bastringage vienne chercher le corps et en plus de le remercier, voir avec lui s’il était possible de ramener Dame Siriane au régent. Methusaleah m’avait caché qu’il avait eu une autre fille.

Quel sacripant celui là.

En attendant je pris un cactus que je commençais a épiner avec patience : « Je la répudie, je la répudie pas, je la répudie, je la répudie pas… »

Au bon d’un grand nombre d’épines, dont une vicieuse glissé sous mon angles, je vis un grand homme chauve avec d’étrange chose sur ses yeux arriver.

Je me redressais fièrement pour l’accueillir : « [i] Mon ami, mon sauveur de femme, je ne sais comment exprimer ma gratitude si ce n’est en vous remettant en mains propre ce rustre encore vivant de la part du royaume du nord en témoignage de notre soutien… vous ne refuserez pas de partager un verre avec moi pour feter cela ?[i] »

Je sorti ma gourde de tisane verveine tilleul cannelle des grandes occasions

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

L'inventueur avait tôt fait de prendre la route. Il eut été près à partir avec le Renart adolescent, mais comme celui-ci, juste après la transformation, avait croisé la route d'un Crimson évadé et enragé... Juune était resté sur le pied de guerre.

L'agitation à Bastringage avait été folle, la nuit aussi.

Dès que l'inventueur avait su que l'évadé avait été mis hors d'état de nuire à nouveau, et que la position dans le désert lui fut connu, il prit son cheval sous le bras et détalla le plus rapidement qu'il put. Bien sûr, son canasson était lourd à porter c'est pourquoi dans ce désert chimérique, il prit une chère rasade (oui c'était facile!!) et inversa les rôles. Le cheval portait le cavalier à lunettes teintées.

Après quelques turpitudes arides, Juune vint à vue de Ron et de son accolyte au hochet. La monture de Crimson se balladait déjà ça et là, et quand le brun mit pied à sable, Ron lui proposa un verre.

"Un instant l'ami, j'arrive."

Il arriva à hauteur du tas de chair qui semblait être la dépouille de Crimson, et lançant un "Ca doit être lui!" tout à fait fort à propos, Juune attacha solidement les pieds de l'évadé enragé au pomeau de la selle avec une corde spéciale qu'il avait conçu lui-même quelques jours auparavant.

"Tu sais mon gars, c't'une tresse faite avec les ch'veux retrouvés dans mon hamac de toutes mes conquêtes".

Ron visa la corde qui ne faisait que deux mètres puis porta à nouveau son regard sur le chauve.

"Alors tu parlais d'boire un coup, hein?" souriait l'inventueur.

HRP : Edition de la taille de la corde en prévision d'un RRP pour le retour. Désolé Crimson, ton perso va souffrir un peu plus. édité au tour 1961 par Juune

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

« Vos conquêtes comme c’est triste… »

J’étais bouleversé par la taille de la tresses, cet homme avait connue le malheur du veuvage et de l’annulation de mariage plus que moi. Comment pourrais je encore me plaindre après ça.

« Venez mon bon amis, je me faisais une joie de partager cette boisson avec vous, mais maintenant je sais que c’est un honneur, je suis Ron Stark, porteur de la chartreuse céleste et fier cavalier de petite vertu… »

Je servis une tasse de mon service en porcelaine de voyage (toujours ranger dans le coin de mon armure) et sorti une petite nappe et des assiette pour y mettre des petits biscuit (c’est fou ce que l’on peut mettre dans une armure de nos jours).

« je vous en pris asseyez vous, je vous conseille les biscuits à la fleur d’orangé, je les ai fait moi même. Ne m’attendez pas, je mets toujours un peu de temps pour m’assoire… »

Pas facile de mettre les fesses a terre avec une armure, mais avec la pratique un simple quart d’heure me suffisait, par contre me relever pouvait être plus compliqué. Mais je voulais vraiment honorer ce fier pirate au regard.. si … si… si caché nous dirons.

"Ce fut un triste jour ou j’ai perdu une épouse dévouée, mais la journée regagne en couleur grâce a notre rencontre mon ami ; Et ce sacrifice en valait la peine j’en suis sur… dites moi le nom de l’homme que je considère comme mon ami ? et prenez une petite tasse de tisane… la cannelle va bien avec la fleur d’oranger…. »
édité au tour 1961 par Ron

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

L'inventueur se retint de balancer le premier nom de famille qui lui vint à l'esprit, car il n'en avait pas lui-même et qu'il aurait tant aimé pouvoir annoncer fièrement : "Mon nom est Bande, Juune Bande!" Mais il se retint... puis hésita, réfléchit aux conséquences que cela apporterait et enfin finit par lâcher le morceau en dégageant son regard des lunettes qui le masquaient.

Le désert se tut pour entendre la sentence : "Mon nom est Bande, Juune Bande!"

Puis il se dit tout de même qu'un peu plus de simplicité aurait eut meilleur effet que ce mensonge, c'est pourquoi il rajouta : "Mais appele-moi Juune, tout l'monde m'appelle comme ça, et pour tout't'dire, j'ai pas d'frère et soeur, mon père portait mal notre patronyme. Quant à moi, j'essaie autant que faire se peut de pratiquer tous les jours en essaimant de petits inventueurs chauves à travers déserts et océans."

Il prit la tasse de voyage de son interlocuteur qui commençait sa phase descendante en choisissant l'emplacement de son séant céant, et sirota le fameux breuvage.

"Parlons peu, parlons bien, Ron : tu les fais vraiment d'tes mains, ces biscuits?? Non parce qu'ils ont une forme si similaire les uns par rapport aux autres que je pensais que tu utilisais une des vieilles machines à mouler les biscuits que mon père avait inventé voilà des années... Il y avait même le sceau de la famille sur ces moules : deux pommes à terre,une de chaque côté d'un énome tronc! Visuellement, ça en jetait!!"

Juune croqua de bon coeur dans le premier biscuit :

"Excus'moi, j't'attends pas hein!" fit l'inventueur à l'enarmuré qui avait fait la moitié du chemin jusqu'au sol.

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

« je vous en pries, régalez vous, c’est fait pour cela. »

Avec un couinement métallique déchirant je réussi a me poser enfin sur une petite couverture, je n’aimais pas trop avoir du sable dans mon armure, donc je prévoyais toujours une petite couverture pour la route.

En cas de pluie cela pouvait toujours servir pour faire passer une pucelle sans ce salir sur une flaque boueuse. Car les pucelles doivent resté pure… mais là je m’égare. Ce pirate était charmant !
Il faudrait que je l’écrive pour la prochaine édition du guide à « Dédé » sur la partie pirate.

Mais pourquoi son pére avait il eu des soucis avec son nom : Juune Bande, c’etait presque un nom de chevalier. Peut être lui dédirais je quelques ligne de ma prochaine geste chevaleresque. Non il méritait plus.
Un chapitre au moins !

Un connaisseur en plus ! Ce monsieur Bande était vraiment une rencontre inespérée et agréable dans ce désert. De joie, j’en oubliais presque les cuisses de ma femme.

« C’est fait mains, tout le secret est dans le choix des ingrédients et aussi du fait que j’utilise les saintes reliques pour prédécoupés la pâte, mais je serais très honoré de contempler vos moules et votre sceau messire Bande. Regardez, j’ai essayé dans ceux a la vanille de mettre le mien avec ma chevalière, ça n’est pas très réussi, mon loup ne ressemble a rien… enfin si.. mais ce n’était pas voulu… »

La conversation était bon enfant. Cet homme au curieux appendice occulaire, certainement porté a cause d’un handicape etrange, et au passé si triste avec toutes ses épouses, était merveilleux et étonnant.

Methusaleah aurait aussi eu grand plaisir à discuter avec… même s’il était évident qu’il aurait du mal a suivre. Le pauvre, a part les armes et la politique, il etait dépassé en ce moment, il saurait bon qu’il retrouve une femme, d’ailleurs moi aussi. Je repensais a la lettre de mon régent adoré.

« Dites moi mon bon ami Bande, j’ai aussi un message de mon vieux frère d’arme Methusaleah Lannister, porteur de rugissante et vaillant cavalier de louveteau… »

je m’arrêtais en pensant que c’était assez commun d’appeler son dragon louveteau, enfin là n’était pas le sujet de la conversation, même s’il faudrait lui en toucher un mot un jour.

« il a une fille assez … comment dit il déjà.. débordante de vitalité et d’exubérance je crois. Il y tient beaucoup et même s’il ne l’a pas reconnue officiellement et qu’il ne veut en aucun cas qu’elle soit forcé en rien, il aimerait avoir la garantie qu’il n'arrivera rien de fâcheux a sa jeune protégée. Je pense que vous pouvez le comprendre… Il tient beaucoup a sa petite Siriane. Moi même qui n’est qu’un fils a ma connaissance (un vrai debauché que je n'ose plus cité), je comprend ses sentiments, même si a mon avis il est un peu trop laxiste avec son éducation…
une autre tasse de tisane ? »

édité au tour 1961 par Ron

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

"Vas-y l'artiste, r'sers m'en une!" et tout en tendant la tasse quémandant le liquide, Juune repensait à ces moules saints dont Ron parlait, ainsi qu'au loup au dos des biscuits vanille, dont il se baffrait depuis quelques instants.

Pendant ce temps, Crimson à mi-chemin entre la lumière et le début du tunnel (enfin c'est ce qu'ils disent tous! Surtout ceux lisant Eurotunnel StockOption magazine d'ailleurs!^^) faisait des pieds et des mains... faisait des pieds attachés et des mains attachées dans une sorte de danse convulsive ponctuée de quelques éclats de glaire mêlée de globule rouge. Quoique les mouvements eurent réveillé une armée entière de trolls de cavernes sourds, aveugles et roupillant après une soirée fesses, drogues et roc'n'troll (pour les néophytes, beaucoup d'alcool, beaucoup de drogues excitantes pour réveiller les dragons endormis et leur fameux jeux de roc'n'Troll où l'un en face de l'autre les Trolls s'envoient chacun à leur tour un rocher toujours plus gros sur la gueule, le perdant étant celui qui ne se relèvent pas de l'assaut précédant)... Je disais donc : quoique les mouvements étaient bruyants, ils ne firent pas broncher Juune qui enchaînait :

"Et en quoi qu'ça m'concerne les ébats de cette Siriane et d'son père? J'la connais pas moi!!"

C'était vrai, en quoi l'impuissance paternelle devant les circonvolutions charnelles et la volubilité de conduite de sa progéniture avait rapport à cet inventueur de génie qu'était Juune. Si encore il savait qui elle était... mais il n'a jamais rencontré de Siriane de sa vie et c'est ce qu'il expliqua naturellement à son aimable hote.

Le corps animé de Crimson bondissait de spasmes en spasmes, faisant tendre la corde précieuse de l'inventueur au pomeau de la selle puis se calma enfin pour ne plus bouger du tout.

"J'connais pas d'Siriane, et encore moins d'Lannister, mais j'comprends qu'ça peut l'chagriner d'voir sa fille traîner d'droite et d'gauche, surtout avec tous les pervers lubriques qui rôdent dans l'désert!! Et j'suis bien placé pour le savoir!!Moi-même il m'arrive fréquemment de ..."

La monture de Juune frissonna des oreilles ce qui fit relever d'un bond le brun qui flairait le coup fourré. Il pointait son nez de son index : "Y'a eu comme un mouvement d'ce côté, l'artiste!! T'as rien vu toi, hein?"

Sans laisser le temps de répondre à l'enarmuré assis au sceau de loup noyé dans la croûte d'un biscuit à la vanille fait main, Juune renchérit : "C'est sur'ment c'tas d'chair qu'à tenter un truc encore!!" montrant de son menton très fourni en poils celui qui pendait à la corde aux cheveux. Il lui asséna un violent coup de chausse sur la cage thoracique, laquelle émit un léger bruit de craquement ( d'après le médecin Ostéo Gémalodo, il s'agirait sûrement de D5 et D6, les vertèbres dorsales). Pour l'homme à terre, la lumière se rapprochait.

L'inventueur scruta le désert en replaçant ces lunettes, puis les ota de nouveau pour revenir auprès de son interlocuteur toujours assis.

"On parlait de...? Ah ouais d'cet'Siriane, c'est qui déjà? Et quel est l'rapport avec moi, l'artiste?" édité au tour 1961 par Juune

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

Quelle dextérité dans le poignet, un homme habile de ses mains, il devait en user abondamment dans sa vie et en toute occasion. Il est beau de voir que de tout temps et de toutes origines, les humaines étaient tous unis dans l’art de se musclé manuellement.

Il faudrait vraiment que je prévois de revoir ce messire Juune. Ne serait ce que pour écrire le chapitre dédié a sa noble personne, et que j’envois mes notes a Dédé.


« Mais Diantre, mon ami, il n’y a aucun rapport avec vous personnellement, sauf qu’elle est actuellement chez les votres. Lubie de jeune fille, je suppose que le charme des pirates rivalise avec ceux des chevalier. De mon temps les pucelles salivaient plus sur les poèmes et les armures rutilantes, mon cher monsieur Bande, des fois je me demande si je ne suis pas obsolète… mais trêve de bavardage.
Le régent du royaume du nord, ser Lannister, est un joyeux drille mais il est parfois chatouilleux sur des petits détails. Que l’on déflore sa fille avant le mariage, qu’elle ait des hobbies peu convenables pour une dame… il s’en amuse, mais qu’elle se fasse tuer ou blesser, j’ai peur que ça le fasse beaucoup moins rire.

Je vous demande juste messire Juune Bande (le désert refit un silence pour écouter se noble nom, ou loin une hyène transgressa le silence, j’espère qu’elle se cassera la patte avant la fin de la journée pour avoir gâché ce moment d’émotion) de garder un œil sur la petite, si elle veut rester et qu’elle ne gêne pas qu’elle reste, si elle veut rentrer qu’elle rentre. Mais pensez que Ser Lannister aimerait avoir de ses nouvelles et des bonnes.
»


De toute façon je n’avais aucun doute en voyant messire Bande que ces pirates allaient être chevaleresque avec la damoiselle. Mais bon, je ne sais pas pourquoi Methusaleah avait peur, peut être que sa fille avait quelques vices pouvant entraîner des sanctions.
Heureusement que j’avais la solution, même si je n’avais pas fini mon épinage, je me souviens d’une dame qui n’avait même pas été capable d’empêcher son viole, je ne vous parle même pas de sa cuisine, ni de sa couture, ni même de sa stérilité… Je sentais qu’aujourd’hui le destin allait enfin lui donner un petit rôle dans sa grande histoire.


« En cas de soucis, vous avez ma femme aussi chez vous, Dame Favole, faites lui payer à la place de Dame Siriane, je suis sure que ça lui fera plaisir de se sentir un peu utile après ce qu’elle vient de subir. »


J’entrepris de me relever avec difficulté, mais en gardant le sourire charmeur à la Methusaleah. Mais du me plier a besoins de rester assis, ma jambe refusant de se déplier.

« Vous me pardonnerez j’espère si je ne me lève pas pour vous saluer, je crois que ce bougre m’a laisser des boyaux coaguler dans mon articulation droite, je risque de mettre un certain temps a m’en relever. »

Une autre tentative se solda par un sinistre bruit, je réussi a attraper le vilain morceau de chair de Crimson bloquant ma jambe.

« Par tous les saints, le voilà ce morceau de traître, voulez vous que je le joigne au colis a ramener à vos gens ? ou vos chiens, enfin je ne sais pas, vos requins peut être ? »

Je restais avec mon morceau de viande a la main a attendre la décision de messire Bande.
édité au tour 1962 par Ron

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

... qui replaçaca ses lunettes, se leva promptement et examina le morceau de plus près. Secouant la tête de gauche à droite, puis de droite à gauche et encore pendant quelques instants, il finit par éructer : "Hhn Hhn! Trop gras! Trop d'glucides dans c'te viande, et si j'compare avec les biscuits de t't'à l'heure, ça en n'a pas la finesse, l'artiste!!"

L'inventueur déposséda l'enarmuré de ce bout de chair et l'envoya aussi loin que son bras l'eut permis. Triste fin pour ce bout de Crimson qui finit dans le gosier d'une hyène, mais toujours rebel, lui en obstrua les conduits de sorte que l'animal qui avait osé interrompre le silence tantôt s'étouffa et mourut, bientôt dévoré par ses congénères.

Inspectant sa sacoche, le brun en sortit une fiole d'huile, qu'il donna à Ron afin de l'aider un peu plus dans ses mouvements de féraille, et de soulager ses articulations.

Puis il vérifia encore la solidité de la corde, remercia son hôte dans cette partie incongrue du désert, et clama l'air joyeux :
"T'inquiètes pas l'artiste, j'savais pas qu'on avait autant de beau monde à Bastringage, mais j'vais m'occuper personnell'ment d'cet'Siriane et si elle s'montre farouche, je f'rais c'qui faut et si besoin est, j'fr'ais payer Favole aussi. Elles vont manquer d'rien!"

Juune grimpa sur sa monture qui craignait encore une fois qu'il ne la prenne sous le bras, mais étant en public l'inventueur ne se livra pas à de si sottes exactions. Réglant les ornières du cheval, vérifiant la visibilité alentours ainsi que sa position sur la selle, et callant ses pieds dans les étriers, il passa la marche, poussa un peu la bête pour arriver au trot, et monta d'un rapport pour se stabiliser au galop, chose aisée pour ce cheval cabré provenant de l'écurie rouge. Il laissa à son hôte un "A bientôt, l'artiste!" et déjà la corde trop courte et donc tendue faisait que le corps de l'attaché était fouetté à chaque saut du canasson, coups de sabots dont la violence se traduisait, pour l'âme de Crimson, par un bain de lumière au bout du tunnel.

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Un peu plus tard à Bastringage, quand Juune reparut aux pirates et demanda à ce qu'on place le vilain à la prison pour les meurtres de Jim et de Kiranaska, les gardes furent surpris. L'amas sanguinolent de chair et d'os fusionnés ne pouvait pas être un humain il y a peu : **Juune a dû boire un peu trop, ou le soleil lui tappa sur la tête.** se dirent les autres. Cela ressemblait plus à la cage thoracique d'un boeuf qu'à un assassin. Heureusement les pieds de celui-ci étaient habillés de ces fameuses chaussettes qui avaient fait fureur quelques années auparavant, vantant l'histoire d'un jeune sorcier à lunettes et cicatrice possédant un grand pouvoir et se balladant sur un ballet très moche, preuve qui eut raison du septicisme des pirates. A l'intérieur de l'une d'elles, on pouvait voir une broderie de fil bleu clair avec la mention : 'CRIMSON TIDE'! Plus de doute possible... les pirates s'exécutèrent et menant l'amas aux cellules, eurent beaucoup de mal à repousser quelques chiens errants affamés. édité au tour 1962 par Juune

RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du Nord

[i]Le voyage avait été tranquille et sans histoire. Penn Duick avait respecté la peine et la colere sourde de Siriane et s'etait abstenue d'alimenter une conversation inutile et insipide..
Favole était venu la trouver juste avant le départ, et la tzigane avait eu envie de gifler son visage de bonne soeur. Ce qu'elle lui avait dit lui restait au travers de la gorge. Ainsi donc, ce ne serait pas elle la fautive de la mort de Crimson?
Siriane repoussa cette idée avec fureur. Dame épouvantail était bien trop maligne pour se soucier d'un mensonge supplémentaire.

[...]

Ils finirent par arriver aux pieds des murailles, ou le flot incessant de voyageurs, dans une marée humaine joyeuse et vivante, permettait à Siriane de se faufiler aisément, le Korrigan sur les talons. Les gardes contemplaient d'un oeil mornes les paysans et commercants qui allaient et venaient, et une tzigane accompagnée d'un enfant ne leur fit meme pas hausser un sourcil.
L'odeur de la poussiere et du sable avait fait place à celle de la neige à peine fondue. La cité était fidèle à elle meme, vivante, colorée, puante.

La vie normale d'une cité de cette ampleur. Un fou psalmodiait à sa place habituelle sa litanie toute prévisible sur les folies de la richesse et du pouvoir terrestre. Deux étals ambulants étaient installés, l'un offrant des brochettes de dragon (ou ce qu'il tentait de faire passer pour tel) et l'autre des chataignes roties, tout deux fort achalandés. Le marchad de fromage arrivait et un jongleur s'intalla non loin du fou.
Le coeur de Siriane se pinca un instant en se souvenant de son ancienne vie, qui, comme ce jongleur, ne se souciait ni du pouvoir en place, ni de quoique ce fut d'autre sauf son plaisir, et la vie simple d'une tzigane.

Mais elle allait partir, bientot. Les débuts d'un recommencement. Lentement, presqu'avec hésitation, comme si on avait oublié la danse et le rythme du quotidien dans l'emotion de la veille et qu'on devait les apprendre à nouveau. Pas de soldats marchant en cohortes au pas cadancé.

Elle poussa un profond soupir. La Porte de Bronze se trouvait maintenant derriere eux, et le palais non loin offrait déjà au pale soleil hivernal sa blancheur immaculée. La cité était déployée devant eux comme un étandard. Tout était possible, comme on en a si souvent l'impression le matin. La brise était vive, le ciel éclatant. Siriane pouvait sentir l'odeur des chataignes grillées, entendre tous ceux qu'on exhortait sévèrement à oublier les vanités du monde et à se tourner vers El Juvente.
Cela n'arriverait point, elle le savait bien, ne pouvait arriver; le monde aussi était ce qu'il était.
Elle vit un apprentis s'approcher de deux servantes en route vers les puits avec des cruches et leur adresser quelques paroles qui les firent éclater de rire.

Puis elle s'arracha de cette contemplation morbide. Elle allait partir, elle l'avait annoncé, elle ne se défilerait pas pour quelques citoyens mal lavés.

[...]

Le régent était assis, toujours aussi grand, toujours avec sa morgue naturelle, cette sensation de puissance que meme sa tenue simple ne pouvait faire oublier. Il était les Royaumes, cela se sentait.
Le korrigan se courba devant Ser Lanister. Siriane quant elle peu habituée à passer par les portes et autres voies officiele, ne savait comment l'on devait se comporter deans ce genre de réunion. La boule qui s'était formé au creux de son estomac à l'annonce de la mort de Crimson n'était pas partie. Elle contenait plus de colere que de peine, largement, reconnu t elle, mais pour le principe...pour le principe.

La conversation tourna bientot autour de cette rancoeur à peine voilée, et Siriane ne pu s'empecher d'étaler sa pensée. Le Royaume l'écoeurait, leur manipulations perfides. Elle qui s'était vantée d'etre à leur hauteur s'appercevait maintenant que jamais elle ne pervertirai son ame pour leur ressembler, et elle souhaita leur chute, plus intensément à ce moment qu'en aucun autre.

Pour se calmer, elle traina pres d'un guéridon, proche de la fenetre, et contempla le bibelot qui y tronait. Elle n'avait meme plus envie de le chaparder, quelle tristesse.

Alors elle se retourna et annonca son intention de rejoindre Bastringage à tout jamais, si l'on voulait bien d'elle. Eux au moins ne se cachaient pas derriere des principes de chevaliers à la mord moi le noeud, eux au moins sauraient accueillir la jeune femme avec simplicité, au lieu de l'embrunguer dans des manipulations perverses.
A sa grande surprise, que Ser Lanister accepte sans broncher son départ la laissa sur sa faim, et sa colere n'en fut que plus grande. Elle leur montrerai...

Lorsqu'elle quitta la piece, le bibelot avait disparu.


[...]

Elle regarda d'un oeil morne son petit salon. Ce serait sans doute la derniere fois qu'elle dormirait ici. Elle posa le bibelot sur une étagere deja bien remplie, et le contempla d'un oeil morne.
Dans un mouvement de rage, sa main partie et la sculpture s'écrasa en mille morceau à terre. Dans osn regard brouillé de larme, elle vit pourtant qu'à l'intérieur se trouvait....quelque chose.

[...]

Elle sortit de chez elle, il fallait qu'elle en parle avec Iacchos.

(suite et fin du rp dans strange love. Veuillez excuser les coupes franches dans le récit, mais autant garder un peu de suspens ;) )

édité au tour 1963 par Siriane


RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

Je venais de quitter le régent et j’attendais à présent Siriane pour retourner a bastringage. Je pris du temps pour fouiner au marcher. Je trouvis des plantes d’outre terres pouvant m’intéresser et j’en vendis quelques une aussi. Lorsque je parlais avec le marchant celui ci me parla de Dame Ellenthiel une bonne cliente qui serait apparemment intéressé par certaine de mes plantes. Je lui expliqua que je restais en ville jusqu’au retour de Sirianne. Si cette derniere me cherchait qu’elle demande l’auberge des étrangers.

C’est ainsi que je me rendis dans cette auberge ou je m’installai a une table pour écrire un lettre au capitaine ou ses second de façon a les prévenir des évènement heureux et du mon retour avec Sirianne et la venu du Régent Methus.


"

Avis à la compagnie créole de bastringage,


Messieurs Juune et Saanne, vous qui êtes commandants du navire en ce moment voici ,des nouvelles du nord.

Je viens de rencontrer le bougre qui sert de capitaine ici et il a été très amicale, un vrai noblichon quoi. Sirianne étais avec moi, elle lui a demandais a quitter le royaume du nord et il a accepter. Elle souhaite faire partie de l’équipage. Elle sait bien sur qu’elle doit voir un de vous ou le cap de veau avant de monter a bord.

Les événements de Crimson on été pardonner et celui-ci nous est laisser si on veux le foutre par dessus le bord pas de problème il le mérite.

Apres je vous passe les détails de ce politico rabougri qui ma expliqué qu’il étais en mission mais ce devait d’éviter contact avec nous….blablabla bref vous connaissez quoi on a passer une heure a parler pour dire en gros qu’il étais mort et tant mieux.

En outre il vient nous rendre visite enfin espère rencontrer le cap de veau Renart pour s’excuser et proposer une alliance je pense. Qu’en je voit la vie et le froid ici, si alliance il y a c’est eu qui vienne parler après pas moi.

Sinon moi j’traine le bon vent rentrerai quand il tournera et que Le bout de Beau de Siriane daignera me faire signe pour rentrer avec elle. Passer le bon vent a tous.

Penn-…….

"

Alors que je finissais cette dernière…

« Bah alors gamin quek tu fais la ? t’a pas peur qu’il t’arrive malheur ? »
** Ma tête etant couverte de ma capuche, l’homme ne voyait pas mon visage. Je fi en sorte que ceci continue. C’est alors que je remarqui que ma bourse dépassait de ma baoule posé sur la table avec quelque bibelos.

« Tu croit pas qu’il te serais plus recommandable de me suivre pour être en sécurité ? hein ? Bon aller suis moi !! mais ohhhh !!! qu’est-ce que c’est que sa, il est riche notre gamin, peux être un peu trop même. Que dirais tu de partager cette bourse avec moi ? »

L’homme qui se tenait alors derrière moi me fit ressentir sa lame de couteau sur la gorge.

Deguénnant doucement ma lame du long de ma jambe je vint à la poser délicatement sur ses parties génitales en lui repondant ? »

« Je dirais que de te méfier car l’habit ne fait pas le moine, que mon âge est sûrement plus avancer que le tiens et ma lame plus dangereuse que ton cure-dents. ** Je lui fi alors ressentis la présence de ma dague, il y reponda en pressant la sienne plus fortement.**

« Maintenant assis toi si tu veux une bière ou alors si quelque vampire son présent ici il goûterons a ton sang de chacal puant et à l’eau de mer coulant dans mes veines. »

** Je redressais la tête pour le regarder avec un grand sourire.

« Bon dac o dac pour une bière ! LILY deux brunes ma chérie »
** cria t’il avec un sourire montrant des dents jaunes et pourris comme nul autres.

C’est une bien charmantes serveuse qui vint nous servir et plis elle s’approchait au loin plus son charme rentrait comme un couteau dans mon cœur. Elle étais jeune et ses formes non trop exagérer me rappelait la beauté des fées ou des morgantes. Mon cœur battait à la cadence d’épronage. Je fit un retour brusque a la raison quand LILY tapa les bieres sur la table et s’adressant sur un ton ferme au gaillard étant mon invité :

« Je ne suis pas ta chérie James, donc arrête de me m’appeler ainsi ou c’est pas sur la table que je les pose la prochaine fois les bières. Compris »

alors qu’elle s’adressait à ce soit disant James je remarqui le tatouages d’un triskèl symbole de mon pays sur sa anche découverte . Elle commeçait a repartir quand je commencis a marmoner l’hymne de notre pays

« « oh breizh !! ma bro breizh galon ma bro ar ma dih mote....““

Elle se stoppa se retournit vers moi et me souria, elle commença a me parler dans ma langue maternelle, je l’invita a boire un verre mais elle devait travailler, elle m’invita a attendre la fermeture et de l’accompagné chez elle pour parler du pays. ( voir la suite dans le post demoiselle de Penn ar bed.)





RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du Nord

Siriane était de bien bonne humeur ce matin la. Elle avait battu l'autre face d'otarie dans l'arene, et le poids dans son coeur s'en était considérablement allégé.
La mort de Crimson avait été vengée, du moins en ce qui la concernait. Elle barricadait volontairement son esperit sur le combat qu'elle avait contemplé. Iacchos l'avait foutrement enervé, à faire les yeux doux à l'autre petite pimbeche....

Elle retrouva le petit Korrigan pres de la porte de Bronze. La jeune femme était habillée bien légèrement pour les températures du Royaume, pourtant elle n'avait pas l'air de souffrir du froid, et tout dans son sourire, sur sa peau et dans son regard rappellait le soleil de bastringue.
Elle avait hate de faire bronzette, et de faire connaissance avec les pirates, pourvu que Ser Renart l'accepte!

"Eh bien, nous pouvons y aller Penn Duick"

Et, contrairement à l'aller, Siriane se montra charmante, pleine de conversation et d'humour, la grace qui la caractérisait retrouvée, et sa fraicheur un instant voilée revenue.


RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

Sur la route qui menait à Bastringage Siriane et moi même parlions de tout et de rien. Je ne sais pourqoui mais la joie étais avec nous. Moi je savais la raison de ma bone humeur mais siriane?

Après deux jour ici elle se sntait en joie que c'étais t'il donc bien passer. Et j'avais remarquait qu'elle boitais quelque peu ou plutot marchait en cowboy. Je me tenta a lui demander.

" Dame SIriane nou voila arriver au bordure de bastringage, et avant de quittez cette intimité qui m'est donner de partager j'ai une question personnelle. Puis-je?

- Bien Sur aller y mais je ne sais pas si je pourrait vous repondre.
- POurquoi tant de joie? Et Pourquoi cette démarche de cowboy? Êtes vous bléssé?"

J'attendait la reponse de Siriane et apercevais déja les remparts de la ville bastringue au loin. Mon Dolmen étais là. Le jeune Hawkins aussi et sacré bon diou, le vent avait tourné il en été donc fini des jolie phrases. Je pouvait redevenir pirate. Surtout que je devait raconter ma rencontre a favole qui connaissait les morgants et Demether mon frere d'arme et ami.


RE: Triste Rencontre du coté du Royaume du No

On attendait toujours des nouvelles de Penn-Duick à Bastringage quand on fit signe que ce dernier était revenu, accompagné.

Juune acquiéçat, il avait été prévenu par une certaine Favole en premier lieu. édité au tour 1966 par Juune