L'ordre de la Lame Dorée

Aussitôt qu il avait reçu l autorisation de sa reine, il s était mis au travail. Il avait maintenant la chance de réaliser quelque chose de concret pour aider son royaume et de prouver sa fidélité au Dieu du bien. Le général Magnus lui avait donné son accord, non sans restrictions, mais elles semblaient infimes comparé à toutes les libertés qu il avait maintenant. La création de La Lame Dorée, une entité regroupant seulement des paladins, des chevaliers divins et des mages blancs allaient redonner la foi aux peuples du désert. La foi en la justice et en la bonté. Il relut une dernière fois la lettre qu il voulait faire envoyer dans toutes les églises, orphelinat et villes du désert.

Mes frères,
Le chaos général qui touche le désert doit maintenant s éteindre. Nous ne pouvons permettre aux forces du mal de profiter de la situation pour étendre leurs ombres sur les peuples de ce monde. La lumière doit sortir gagnante de ce combat épique. Mais pour ce faire nous avons besoin de tous les hommes bons. Chevaliers divins, mages blancs et paladins, nous avons besoin de vous pour créer un monde meilleur, ou la justice sera gagnante. Venez rejoindre les rangs de l Ordre de La Lame Dorée, dirigé par le Saint Paladin, William Nortken et venez assurer la victoire du Bien.

L ordre vaincra.

Satisfait, il remit la lettre à l un de ses serviteurs pour la faire réécrire et envoyer à la population. Il regarda une dernière fois le ciel avant d aller se coucher. Les étoiles n avaient jamais paru aussi belles.

Dans l'orphelinat de dame Favole, Ethilmor put lire l'annonce du paladin William. Cela faisait plusieurs mois désormais que le jeune chevalier s'était joint aux survivants de la famille Stark, créant avec eux le Royaume du Nord, et établissant peu à peu des liens de confiance avec tout le monde.

Pour l'instant, l'heure était a l'installation et Ethilmor ne pouvait que manifester son soutien à William : la famille avait encore besoin de ses membres pour le moment. Et de toutes façons il aimait trop son indépendance.

Il fit savoir à William que plus tard, surement, il lui proposerait ses services pour l'accompagner.