Le retour du capitaine Renart

En esprit elle était avec eux, elle n’avait jamais été loin. Tout était flou, et un léger baiser sur ses lèvres la réveilla délicatement. Favole savoura quelque instant ce moment et manqua de rendre avec plus de passion ce baiser. Mais en ouvrant les yeux, elle sursauta en voyant sur elle le visage du capitaine Renart.

Et sursauter dans un Hamac, c’est très peu conseillé, surtout quand on a l’habitude de lit plus traditionnel et que la pratique des morceaux de tissus tendus se résume a quelques nuits d’équilibrisme.
Rajoutons un peu d’émotion d’avoir été embrassé dés le réveil par le capitaine, et là, l’exercice devient hautement plus périlleux.

Donc forcement pour éviter la chute, il fallait être plutôt douée, ou avoir de la chance. Favole jouait dans la deuxième catégorie avec peu être une intervention divine personnalisée ( celle qui venait toujours au moment où on en avait le moins besoins, et vous lâchait dés que vous l’imploriez.). Et elle ne sut pas comment mais elle réussi a ne pas s’humilier plus en se ramassant à terre.

Le capitaine etait de retour, voilà une bonne nouvelle, messire Penn Duick aussi. Ils se chamaillaient comme ser Lannisters, et ser Magnus, le Bastringage n’était pas si diffèrent du royaume du nord en fait.

Messire Penn Duick voulait absolument qu’elle se change, c’est vrai que l’on aurait pu rêver mieux comme tenue pour une rencontre diplomatique. Mais elle ne se sentais trop faible pour se changer.
Et hors de question de l’admettre. Elle arriverait à tenir.
Surtout quand le capitaine manqua de s’assoire sur le petit Renald sagement endormit dans son berceau et qu’elle du accourir pour sauver l’enfant du drame.

Les hurlements de l’enfant eurent raison de la tranquillité du capitaine qui sautillait déjà partout pour appeler ses hommes sur le ponts en pensant à une attaque. Favole n’avait jamais autant ri de sa vie, et elle savait qu’il valait mieux savourer ses rires, bientôt elle aurait le droit à un tout autre registre.

Penn Duick réussi à le rassurer, pendant que Favole consolait le pauvre Renald qui avait vu toute sa très courte vie défiler devant ses yeux.
Le « bracelets à piécettes » entre les main du petit avec ses vertus hypnotiques (capable de faire oublier à Renald la peur de la minute suivante) ramena le calme nécessaire pour pouvoirs parler de choses sérieuses, comme les derniers évènements.

La question de l’arrivée de Siriane et de l’absence de nouvelles du jeune Jim inquiétait Penn Duick et Favole, mais avec un simple appel du capitaine, le mousse accouru dans la piece. Il etait dans un piteux état, il était écorché de partout, sale, couvert de bleus.


RE: Le retour du capitaine Renart

"JIMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM"!!!!!!!!!!!!

Aaaaaaaaah mon c’ptaine avait besoins de moi! O joie, ô bonheur, à peine arrivé, sa voix si chaleureuse, si rauque, si parfaite raisonnait déjà comme un chant mélodieux dans tout le bastringage.
Transporté de joie je bondis dans la case de mon c’ptaine. Bon d’accord, j’ai fait comme j’ai pu pour me dépêtrer la sorcière pas belle, pour expliquer à ‘Stache qui comprenait rien (maintenant j’suis sure que c’est une fille) de s’planquer.

Dans la case, super propre, il faut l’dire, avec un nouveau tapis cachant l’usure faite a force d’astiquer le parquet en pensant à ce jour bénit du retour. (Faut dire aussi que m’sieur Juune dit toujours, d’aller s’astiquer pour s’vider, alors pour plus penser j’ai fait l’ménage a fonds.)

Bon on m’demandait de parler de ce bordel. AAAAh les fourbes, même pas respecter le repos du c’ptaine !

J’leur racontais ce que la vache de Siriane qui ressemblait a rien m’avait fait, de ce qu’elle etait. Forcement, la Favole etait déjà sur moi toute inquiète.
On la changerait pas celle là, mais bon finalement ça allait être chouette de vivre avec elle.

Mon c’ptaine en plus il avait de bien s’entendre avec cette gueuse, tout etait si beau, si merveilleux, j’en avais des frisson.
J’en ai même eu encore plus quand le Penn Duick m’expliqua que j’allais perdre mon visage s’il m’soignait pas.
De toute façon, sans ordre du c’ptaine, moi j’fais rien. Tant pis pour ma bouille, ca fera plus pirate.
Bon d’savoir que s’etait contagieux, la je flippais beaucoup plus, mais comme je leur dis, j’avais foutu la pâté a la conserve, j’avais balancé une flèche d’avertissement au régent, j’visais les pieds, mais il se l’est prise en plein torse ( au moins il avait eu mon message) alors c’etait pas ça qui allait m’terasser.

J’annonçais aussi que la Favole allait rester ici ! Que j’lavais gagné loyalement contre la conserve. Au lieu de me remercier, elle se contenta tomber dans les pommes.

P’tain elle savait pas ce qu’elle voulait ou quoi ?

M’sieur Penn Duick commença à m’tirer vers la sortie pendant que le c’ptaine nous demandais laisser la Favole tranquille et d’prendre mousse Renald avec nous.

Ils avaient pas content… j’voyais pas pourquoi.
édité au tour 1968 par JimHawkins


RE: Le retour du capitaine Renart

Akmar
Drôle de coincidence ou juste pur hasard, le capitaine était de retour,en même temps que mon court périple. Personne s'en était vraiment apercu mais je lavais fait pour mon bien et par conséquent le bien de notre ligue, ou du moins je l'espère.
Assis près de mon hamac à l'ombre dun grand palmier, je tripotais un bout de bois avec ma dague, lorsque j'entendu les hourras et les pintes de rhum claquant ensemble. Sans aucun doute Renart était de retour. J'y fit un grand signe de la main, quil me rendit aussitot, avec grand sourire au lèvre. Il avait réussi sa mission, peu importe ce qu'elle était, il avait réussi.
D'un pas vif cependant il s'en allait vers sa case, il s'était passé des choses pendant son absence et il voulait être au courant. Sans paraitre trop impoli, je voulais me tiendre un peu au courant aussi koi, je le suivi de près vers sa case.
Des cris d'enfant, un jeune mousse tout décoiffé(c'était des cheveux ca!!), une dame, magnifique en passant, apparence soigné, bonne manière, habillée avec soins, une dame de haute classe et non loin PennDuick, quoique très dure a voir vu sa petite taille.
Je m'accota sur un barril tout près et attendi avec impatience le journal de bord.

Akmar Belruth, pour vous servir

RE: Le retour du capitaine Renart

J'avait enfin tirer la belette dehors... Ouff quelle plait ce mousse...tique. Son pere etait en route pour le rencontrer et lui il trouvait le mouen de se faire defigurer.

Renald lui etais en larme dans mes bras, et je lui donnis mon triskel en que je portais autour du coup pour jouer. Il se calmas avec quelques cantique du pays. Je ne l'aurais jamais cru, car calmer un marmeau de pirate en marchant dans le desert et trainant un boulet de 15 ans pas facile pour un korrigan.

Je vint a manquer de soufle arrivant a mon dolmen. Je decidais donc de laisser le renald a dormir ici, soigner JIM et ensuite partir au plus vite a la rencontre du regent apparement blesser par une fleche de JIM.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEUUUUUUUUXXXX Voila ce que cria JIm quand avec peu de delicatesse et beaucoup de rapiditer je n'etoillais sa plaie. Elle etait imbimer d'essence visceuse de Daphneus trameus plante au parfum sublime mais aux effets carastrofiques.

"MAISS ARRETTE SACREBLEU. Ta paqs fini de gesticuler comme une anguille.
- sir Penn-duick c'est vraiment contagieux ce truc?
- Non pas le moins du monde mais il me fallait une escuse pour te faire quitter cette case. Par contre si t'avais continuer garder s'te truc sur toi t'aurais eu la face comme un belouga. mais en ridee.
-Aiieeuux, sa fais mal.
- areeete nom d'une pipe d'ecume de mer. Je te recoud, sinon tu vas avoir une enorme cicatrice. Plus qu'un point.......et........................voila, fini tout beau le matelot.
- **se frottant la joue en dessous de la plais** merci mais maintenant j'aurais j'amais le visage du capitaine, car lui il en a pas de cicatrice.
- Tu sais il est facile dans faire une, rapelle toi notre rencontre, tu m'as perce l'oreille.** fit un clin d'oeil.**



"Bon je dois partir a la rencontre du regent, toi tu garde le morveu le temps que je revienne.
- Mais je dois retopurner voir le cap'tain.
- Il t'a donner l'ordre de rester avec moi donc tu va pas la bas.
- Non je vient donc avec vous.
-Non tu reste la et tu garde le Renald le temps que je revienne.
-Pas question le cap'tain a dit je vous suit alors je vous suit.
-** Sentant la colere monter** Nom de DI>##=-[]#=- DE BO#==#][][';';'/ DE M#=#=][''/. toi quand ta decider 'detre comme ton pere tu l'es. Bon C'est d'accord passe moi le drap la bas et revient.** Je pris le morveu qui etais calme dans mes bras et le deposa dans le dras plier en 4.** Bon met le bebe sur mon dos......... non la tete en haut reflechis. BOn et maintenant donne moi les 4coin du drap........

* J'avais mi le mioche comme dans un berceau poser sur mon dos, j'avait vu des mere le faire avant. La compagnie etais enfin prete on pouvait artir chercher le regent.

** Bon le drole montre le chemin ou ta vu le regent.
-Oh non pas lui, il avais pas l'air content.
- Tu diuscute pas un ordre, surtout que le capitaine ta mi sous les mien considere toi en mission.( ce qui n'existe pas chez les pirates) et marche.


Finalement nous quittions mon habitat pour prendre la route. Dans ma tete une chose brillais, RHUM BIERE, AMIGO et BEUVERIE.


RE: Le retour du capitaine Renart

Restée seule avec le capitaine, dans sa case, Favole avait enfin pu parler de ce pourquoi elle etait venue. Et aussi faire un résumé de la situation au capitaine fraîchement débarqué. C’etait amusant de le voir se transformer d’un pirate prêt a toutes les pitreries, en capitaine paré à prendre ses décisions.
Favole lui parla, plus en femme qu’en diplomate, mais elle ne doutait pas que si Ron l’avait vu dans l’arène… c’etait certainement la dernière fois qu’elle venait ici.

Il fallait qu’il sache, les exilés qui n’étaient pas tous morts dans le désert avaient certainement trouvé refuge ailleurs. Leur envie de sang risquaient de survivre avec eux.
Le capitaine avait il entendu ? Avait il pris cela pour une menace directe ?
Favole se contenta d’entendre qu’elle ne serait pas une bonne pirate, et compris que son séjour ici touchait à sa fin.

Triste, déçue, soulagée… ? Dans tous les cas elle garderait un bon souvenir de son séjour ici. Jim avait raison sur cet endroit et son « équipage ». Siriane allait se plaire ici.

Mais pour Favole il restait un détail à régler.

Elle ne voulait pas partir sans le petit Renald, elle s’etait beaucoup attachée à lui et vu dans l’état où elle l’avait trouvé, elle ne pourrait plus dormir en l’imaginant de nouveau livré a lui même alors que son père le pensait mort dans le nord.

Le capitaine Renart lui promis d’étudier sa requête avant de l’inviter à la veillée avec l’équipage.
Le régent etait au porte de la ville, il laissa Favole se changer pour accueillir les siens dans une tenue, plus approprié. La seule chose qu’elle pu lui dire avant qu’il ne parte fut : « Merci »


RE: Le retour du capitaine Renart

Akmar
Ayant vu les tois petits sortir de la case du capitaine, j'avais compris que je n'avais rien a foutre ici. La dame Favole et le capitaine devait échanger.

Je suivis un peu le mousse et le loup. Ils avaient lair de s'aimer ces deux là. une bonne amitié avec des jurons et des Ayoyes de toute part, surtout le petit. Il avait été mis mal en point, et Penn Duick étant bon docteur se faisait plaisir de le soigner.

Je les vis partir avec un nouveau né, Rénald si javais bien compris, je ne sais pas oû ils se dirigaient mais ca n'avait pas lair detre une bonne chose pour le bébé. De ce fait j'accouris vers eux:

"Vous savez, si vous le voulez bien, je peux m'occuper du bébé. Le soleil n'est pas trop bon pour lui, surtout que vous ne lui avez pas appliquer la creme protège soleil de Sââne."

Se penchant au dessus du petit qui rouvrit ces deux grands yeux plein d'émerveillement;
"Un jour, à bord du navire de mon père, une dame avait accoucher,c'était une des maitresses de notre meilleur moussaillon. Étant tout jeune javais plein de temps à lui consacrer. J'ai appris quelques trucs, je penses bien être capable d'en prendre soin"

Akmar Belruth, pour vous servir

RE: Le retour du capitaine Renart

Je regardais le malheureux qui voulait se faire mouiller d'bave, c'est sans me faire prier plus que lui refourguer la machine a cris et bavouse.

Bon par contre fallait faire gaffe, la Favole, elle voulait pas qu’on l’abîme le p’tit machin.
Avant de partir, je ne pu m’empêcher de lui faire une franche accolade, certes, vu ma taille on ne pouvait parler d’accolade virile. Mais dans quelques années, peut être…


" P’tain mec, toi t’as pas la moitié d’deux coucougnettes, bon courage, gars, j’espère que tu tiendra,s sinon, tu le refiles a l’une des otaries… "

Je le regardais une dernière fois, on ne sait jamais, demain, on le retrouverait peut être couvert de vomis et de pipi (ou pire) du fourbe gosse qui sert a rien.

Apres avoir demandé a mon Otarie N°2, ‘Stache, de veiller sur le courageux inconscient, je repartis avec M’sieur Penn Duick pour aller voir le chef du nord.
édité au tour 1969 par JimHawkins


RE: Le retour du capitaine Renart

Akmar
Jeu un petit sourire, il croit vraiment que c'est un fardeau terrible.

"Tinquiete pas petit Jim, jen prendrais soin comme si c'était le mien. Tu devrais venir un de ces quatres je tappendrais des trucs."

Non mais regardé moi ce petit boutdchou, et non une machine a cris.

Mais ils savaient vraiment pas comment s'y prendre avec le petit, l'autre petit. Pour la question de pipi il faut lui mettre une peau de mouton et non une écaille de dragon a son petit cul; il faut que ce soit absorber tout ce liquide.
Ensuite le vomi, il a simplement besoin de faire un rot apres son manger et de ne pas le brasser dans tout les sens, Ce nest pas compliqué pourtant.

Je vais demander a Juune de fabriquer une petite sucette pour régler le problème de bave, il va commencer a faire ces dents aussi, ca pourrait être très utile.

Akmar Belruth, pour vous servir

RE: Le retour du capitaine Renart

Methusaleah
Si ça continuait, il faudrait prévoir un chariot rien que pour transporter les lettres de Ron, ses histoires d’écuyer, d’otarie et de démâtage avaient le don de me donner la migraine.
Il faisait trop chaud pour s’en servir pour allumer un feu, je me promis donc de tuer le prochain corbeau avant qu’il me dépose de nouvelles missives du Stark.
J’avais décidé de ne plus lire ses délires sur sa femme sauvée puis enlevée par des pirates, pas plus que je n’écouterais Favole me dire qu’elle ne veut pas retourner avec son mari. La journée était belle, j’avais avec moi Biflindi, (le fils de Favole pouvait servir d’escorte à lui tout seul) et d’autres préoccupations en tête .

Nous patientons tranquillement à la porte du territoire des pirates. Le protocole ressemblait beaucoup au leçon de courtoisie féminine, pour les deux, il valait mieux, pour éviter tout incident, attendre d’être invité, voir accueilli, pour pénétrer les nouveaux territoires.

J’avais déjà eu une bonne surprise dans la matinée qui avait érailler mon armure préféré. Malgré la chaleur, je pensais garder mon armure de Ser, quand le jeune Biflindi me prévenu : « Oh, une flèche ! » Lamentablement une flèche égaré termina sa course dans le sable avec un « P’tain, merdouille !!! encore raté !… heureusement qu’j’avais prévu un double !! au cas zou.. » sonore de derrière le seul palmier en vu. Un Gamin très mal caché encocha une deuxième flèche qui se planta en plein cœur. Sans mon armure j’aurais éventuellement pu y rester. Mais cela reste peu probable.

Le morpion venait de me mettre en l’air mon armure et j’eu le plaisir de trouver un mot qui annonçait clairement les intentions du Bastringage.

" Oyez oyez, maintenant c’est plus open bar ici, on ferme, alors cassos ou on vous fout d’sus ! Et les videurs, y sont pas cool, il dégage les pas d’chez nous a coup de tatanes !! alors ouste !! retourner compter vos flocons dans l’nord !
Et n’y revenez plus

PS/ On gardes les deux otaries, dites à la conserves qui r’vera plus Stache ni la Favole ! Elles sont a nous !

Ps par contre si vous vouliez bien récupérer votre naturiste La Siriane, ça f’rait plaisir."




Ainsi j’avais entrevu le fameux « jeune écuyer » qui avait « kidnappé » Dame Favole. Messire Penn Duick qui m’avait pourtant garantie ma protection se serait il joué de moi ?
Ma réponse lui fut expédié des plus courtoisement possible, même si l’envie de lui renvoyer une flèche m’avait traversé l’esprit :

" Mon cher gnome,

Je vous conseille de retourner rapidement dans les jupons de votre otarie avant que je ne décide de vous mettre une correction. Contrairement à mon ami Ron, je ne fais pas de distinction entre gamin et homme quand on m attaque.
En égard a votre capitaine je ne vous tuerais de suite , mais ne vous présentez plus devant moi sans vous être excusez platement.
Et je vous conseille fortement de pas garder dame Favole contre son grés...

Cordialement,

Methusaleah Lannister, régent du Royaume du Nord.

ps: Un Lannister paye toujours ses dettes. "


Vers le début d’après midi, deux petites silhouettes arrivaient vers nous, notre kidnappeur en herbe, et messire Penn Duick. Cette fois si je me demandais avec amusement à quoi je devais m’attendre.

Un Lannister paye toujours ses dettes...