Le magicien.
(Hrp : pour des raisons pratiques, ce rp se déroule après le réglement du conflit actuel et restera sans incidence sur ce dernier.)
A lorée des Plaines Nocturnes se tenait fièrement un être, appuyé à une canne de bois brut et ouvragé, enveloppé dans une large mante dont les pans formaient un col ciselé et ample, rehaussés dune capuche qui ombrageait totalement le visage de linconnu, à lexception toutefois de deux yeux rutilants et opiniâtres. Sous les premières lueurs de lastre nuit, on ne distinguait de lui quune silhouette fine et taillée dans lébène.
Quelques lieux à peine séparaient encore le vagabond des portes de la cité. Les feux silluminaient sur les remparts et les chemins de rondes de la forteresse, seuls quelques postes avancés se fondaient dans les steppes si ce nest quelques flamiches que les gardes incendiaient pour écumer leur picrate tout en jouant à la grelottine ou au cul de chouette.
Il faut dire quen période de paix, ces terres étaient plutôt calmes, tant et si bien quun itinérant comme lui ne rencontrait guère dembûche et les routes en ces heures nétaient que peu fréquentées
Arrivé aux portes il put accéder à lenceinte de la ville après un bref contrôle de son barda, son attirail nétant composé que de choses totalement insignifiantes pour un il profane à la magie, il pourrait garder son statut de simple rôdeur encore quelques temps.
Lêtre eut vite fait de repérer une auberge pour effectuer un premier repérage en toute quiétude. Il était préférable que sa nature peu commune ne soit pas encore dévoilée, aussi eut-il feint de se sustenter de quelques breuvages, installé à une table peu éclairée et offrant une vue panoramique des lieux.
Il était difficile de cerner dun premier abord le genre dindividu qui résidait dans ce pays quelque peu singulier, les murs douteuses et le laxisme ambiant ny aidant guère. Des elfes, des centaures et autre méprisables nains cohabitait avec drows et humains sans quaucune hiérarchisation ne vienne vraiment réguler leur rapport. Cette civilisation semblait tout aussi archaïque et barbare que les autres royaumes de ce monde.
En allumant son shilom, litinérant observa dun il inquisiteur larchitecture de la taverne qui en dépit dun déficit culturel flagrant se voulait soignée et fort bien ouvrée à linstar du reste de la ville habillement façonnée.
Sans doute aurait-il le plaisir de découvrir au fil des ruelles quelques enseignes dapothicaires afin détudier plus profondément les connaissances de cette civilisation. Cependant le principal leitmotiv de sa visite était tout autre et en dépit dun flegme ou plutôt dun détachement surhumain, son esprit était en pleine effervescence car il pressentait avoir choisi la bonne voie