I'm just a gigolo

Cela faisait quelques mois que j’avais enfin rejoins le Royaume du Nord. La recherche des responsables du massacre de ma famille m’avait amené jusqu’à ce regroupement de personnes où je suspectais certains de ces membres de faire parti de la famille dont j’avais fait la promesse d’exterminer chaque homme, femme, enfant, jusqu’au dernier.

Malheureusement, j’avais quelque peu de mal à dialoguer et à m’intégrer au sein du groupement. Il fallait dire que le problème venait plus de moi que d’eux.

D’une part ma vie n’avait jamais laissé place à une grande vie sociale, mes anciens sauveurs c’était contenter de faire de moi une machine à tuer, endoctriner depuis mon premier jour, jamais je n’avais pris le temps de lier de vrai relation amicale ou autre avec une personne, sans compter que mes quelques années d’errance en solitaire n’avait rien arrangé à mon caractère solitaire.

D’autre part, il fallait avouer que les gens de cette ligue ne m’incitait guère à aller à leur rencontre, certains d’entre eux étaient surement plus où moins responsable de mon malheur et je ne me voyais pas me lier d’une sincère amitié avec une personne qu’il me faudrait ensuite tuer.

Enfin il fallait avouer que ces gens étaient très atypique… pour ne pas dire totalement cinglé pour certains d’entre eux…

Bref, malgré tout cela il me fallait à tout prix en apprendre plus sur chaque personne que ce qu’il m’était possible d’entendre par les bruits de couloir. Pour cela il allait donc falloir que je fasse mine de me lier d’amitié avec certains d’entre eux.

Mais comment faire ?

Je ne voulais pas dévoiler le fait que je connaissais parfaitement bien le maniement des armes afin d’éviter que l’on me suspecte lorsque j’éliminerai certains des membres de la ligue. Depuis mon arrivé je m’étais fait passer pour un dresseur de monture, malheureusement celle-ci se faisant rare, mon activité se trouvait fortement limité, et dès lors je ne côtoyais au travers cette activité que peu de monde…

Il allait donc falloir me trouver une activité complémentaire, une activité où les personnes que je fréquenterais, feraient de moi en partie leur confident, ce qui me permettra d’en apprendre encore plus sur les autres membres. De plus cette activité ne devait pas me faire passer pour un possible menace pour les autres membres, ou bien même comme un rival pour atteindre un post hiérarchique important…

Au vu de mes exigences, de mes aptitudes et de mon caractère le métier de guerrier n’était pas un poste envisageable, diplomate non plus, prêtre encore moins, puiseur, chasseur, bucheron ou un autre de ce métiers dit de production ne faisait pas l’affaire non plus… Il me fallait trouver un travail unique, auquel aucun homme n’avait encore pensé, ni postulé…

C’est alors que je repensais à mon enfance et à mes escapades dans les bas fond de la ville qu’une idée de génie m’apparu, j’allais devenir un courtisan ! Un gigolo en somme ! Un de ces hommes que les femmes payent en échange du fait de passer du temps avec elle, vivre une brève romance à vous, et plus si affinité… En effet, depuis mon arrivé dans ce désert j’avais remarqué que certaine femme pratiquait le métier de courtisane, mais qu’aucun homme ne le faisait, il y avait donc surement de la place pour une telle activité.
Ce travail devrait me permettre sans nul doute de me lier avec des dames bien placées au sein du Royaume et d’obtenir d’elle de temps à autres certaines confidences et secret sur d’autres membres, ou sur elle-même, ce qui devrait me permettre en principe de recueillir des informations capitales sur mes ennemis jurés… De surcroît, personne ne se méfiera jamais qu’un gigolo puisse être un redoutable assassin, ainsi ma couverture sera totale !

Il ne me restait plus qu’à faire savoir tout d’abord au sein du Royaume du Nord, puis peut être par la suite à travers tout le désert d’Adept, que j’offrais mes services aux Dames du désert en tant que Courtisan. Pour ce faire je ne voyais guère d’autre solution que l’affichage, le bouche à bouche par la suite fera sans nul doute office de relais… Je mis alors à afficher dans tous les lieux publics d’affichage de la ligue, puis dans tous les lieux publics du désert, ce petit encart, tout en chantant un air de musique qui me trottait en tête ([url]http://iacchos.olympe.free.fr/JustAGigolo.mp3[/url]) :



"Mesdemoiselles, Mesdames,

Messire Iacchos vous informe qu il met à votre disposition ces services.
Que vous ayez besoin d’une compagnie pour la nuit,
Que vous ayez besoin d’un accompagnateur digne de ce nom,
Que vous cherchiez à vous divertir quelques heures,
Iacchos se tient à votre pleine et entière disposition pour votre plus grand plaisir.


Iacchos,
Courtisan.


PS : Il va sans dire que cette offre ne s'adresse point au genre masculin.

"






édité au tour 1936 par Iacchos

RE: I'm just a gigolo

Siriane était de meilleure humeur ce matin la, elle attendait certes une missive importante de Sire Lannister concernant son pendentif, mais les choses étaient en bonne voie et elle avait bon espoir de remettre la main dessus.
C'est en battant le pavé de la capitale qu'elle tomba sur une affiche.

Le camp tzigane d'ou sortait la Kalie n'était pas connu pour leur éducation exemplaire, aussi Siriane mit plusieurs minutes à déchiffrer les quelques lignes sur l'affiche.
Une fois qu'elle eut compris le sens du message, elle arracha le papier et se rendit à l'adresse indiquée.
Ses yeux azurs étaient aussi gris qu'un ciel d'orage, et sa démarche déterminée faisait s'écarter toute personne sur son chemin.
Il ne faisait pas bon se trouver sur le passage de Siriane en colère.

La porte en bois trembla quand elle y frappa par trois fois.
Elle poussa tout bas quelques jurons à faire rougir un charretier en attendant que le pas trainant du gigolo se rapproche de l'entrée afin d'ouvrir la porte.

A peine entrouverte, Siriane n'attendit pas de voir l'homme pour lui mettre le papier sur le nez.

"Qu'est ce que c'est que CECI?!

Ici c'est MON territoire! Tu vas me faire le plaisir de prendre tes cliques et tes claques, de remballer ton joli popotin et de faire tes valises!"

Elle n'avait pas vu le visage du gigolo, mais elle se ferait un plaisir de le déformer s'il continuait à empiéter sur son terrain.


RE: I'm just a gigolo

Ethilmor
Ethilmor circulait comme à son habitude dans la cité, il put lire le message du dresseur et ne put s'empecher de s'étonner de son idée...

Un dresseur, de par son activité n'est pas forcément très allechant pour les dames. L'odeur du fumier etant pour le moins incommodant.

Enfin une occasion de rire est toujours la bienvenue :)


RE: I'm just a gigolo

Iacchos arriva finalement à la porte, il portait juste un pantalon et a la tête d'un mec qui vient de se réveiller après une soirée "agitée"
Première pensée en voyant le papier sous ces yeux : géniale enfin une cliente! je savais bien qu'il ne fallait pas désespérer!"
Seconde pensée : Houla! mais qu'est ce qu'elle raconte l'autre petite! Puis qui c'est d'abord?
Iacchos se gratta la tête d'une main, encore peu réveillé et encore tout étourdi par les vapeurs d'alcool.


"Heu... enchanté de faire votre connaissance mademoiselle, mais qui etes-vous exactement?"

Siriane, toujours furieuse, baissa le papier. Par le Voile mais ou avait elle bien pu déjà rencontrer cet homme?
"Peu importe qui je suis, il se trouve que je suis arrivée la première ici et que ces niais sont pour moi!
Libre à toi d'aller exercer ton talent dans d'autres ville, mais ici c'est chez moi"


Iacchos avait du mal à suivre. Il laissa planer un silence d'incompréhension totale tandis que la jeune femme en face de lui se demandait de plus en plus ou elle l'avait déjà croisé.
"De quel talents me parles tu?" Un sourire ironique vint sur ses lèvres tandis qu'il évaluait d'un oeil expert la silhouette de Siriane "Toi aussi tu loues tes services?"

Le caractère de la mignonne était à la hauteur de sa beauté, et Iacchos commençait enfin à se réveiller...Siriane, quant à elle poussa un soupire d'exaspération.
"Je ne suis pas une catin, mais je n'hésite pas à me servir de mes charmes si ça me sers"
L'homme plissa les yeux, toujours avec son sourire exaspérant sur les lèvres.
« Hum... effectivement ta tête me dit quelque chose... ton parfum aussi d'ailleurs... »

Siriane se calma un peu. Kalie n°5 de Cacarel avait toujours fait de l'effet sur les hommes, et celui ci ne faisait pas exception à la règle... Il était pas mal, finalement, et plutôt bien fait de sa personne, se dit elle avec un coup d’œil appréciateur sur le caleçon du jeune homme.

"J'adore les femmes aussi pragmatique que toi." Il avait dit cela pour calmer la jeune fille, mais Siriane sursauta comme si elle venait d'être prise en faute, et elle sourit aux pensées qui lui avaient traverser l'esprit.
Par le Voile cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été troublée de cette façon...
Comme à son habitude, Siriane poussa son avantage et posa sa main sur le bras musclé de Iacchos.


"Je m'emporte trop vite...... et je crois que nous pouvons sans doute nous entendre..." Le sourire de Siriane était doux et sa voix enjôleuse. Puis elle jeta un coup d’œil dans l'obscurité derrière Iacchos.
"Tu es seul? Puis je entrer pour en parler?"

Iacchos tourna la tete en direction de sa maison, se demandant comment il était rentré hier chez lui, et avec qui... hum... pas de souvenir... mince. Il toussota avant de répondre en ouvrant la porte :
"Oui je vis seul et effectivement nous serions sûrement mieux à l'intérieur pour discuter"

La Kalie entra donc dans la pièce et jeta un coup d’œil sceptique sur l'odeur d'alcool flottant dans l'air et la crasse accumulée. Elle commença à débarrasser une chaise, et après avoir ce qu'il se trouvait dessous, décida de rester debout. Ils se présentèrent puis Siriane décida de poser la question qui la tarabustait depuis tout a l'heure.

"T'es sur qu'on s'est pas déjà croisé quelque part?" Iacchos tourna un regard étonné devant l'écho de ses propres questions.
"Je me pose la même question depuis que je t'ai vu, ton visage me dis quelque chose, nous avons sûrement du déjà nous croiser sans vraiment faire attention l'un à l'autre" puis il se dirigea vers la salle d'eau "Attend deux petites minutes je reviens je vais enfiler quelque chose sur mon dos..."

Siriane éprouva une pointe de déception. Le torse musclé du jeune homme n'était pas désagréable à regarder, et tandis qu'il se lavait la figure dans un broc d'eau, la Kalie eut un flash.
Elle entra à la suite de Iacchos et ferma la porte en disant.


"Je me souviens"

Sans manifester la moindre surprise, et les muscles tendus comme un félin (dieu qu'il était beau.... )Iacchos se retourna tout en s'essuyant avec une serviette.
"Et... où nous serions nous rencontré?"
Siriane ne put s'empêcher de s'approcher de lui pour lui effleurer le torse du bout de l'index.
"Je me souviens de toi, avec ta mère, alors qu'elle était mourante... Je t'ai ensuite suivi jusqu'aux portes du désert avant de te perdre."

Iacchos eu le regard qui changea, perdant son air un peu ahuris pour celui d'assassin il jeta un furtif coup d’œil en direction de sa chemise sur une chaise non loin sous laquelle il y avait une dague posée. Ses muscles se tendirent et le calme jeune homme qui semblait etre se changea en un félin prêt à bondir.
Sa voix était plus dure lorsqu'il répondit

"Ma mère mourante? Tu m'as suivit jusqu'ici à cause d'elle?"

Siriane se rendit compte du changement d'attitude, fit un pas en arrière en portant la main à son cou... mais le pendentif n'y était plus. Elle se sentait curieusement nue sous le regard froid de Iacchos, et elle ne put déterminer si le frisson qu'elle ressentit alors était un frisson de plaisir contenu ou de peur.

« A cause d'elle? je ne la connais pas.…je t'ai vu par une fenêtre entrebâillée » Iacchos se rapprocha de Siriane avec toujours cet éclat étrange dans son regard, et sa voix se faisait plus froide encore.
« Qu’as tu vu exactement petite curieuse? »

Siriane déglutit. La situation était hors de contrôle mayday ! mayday ! Comment lui expliquer que lorsqu’elle l’avait vu elle avait ressentit son cœur s’affoler et ses jambes se dérober ? Comment lui faire comprendre qu’elle avait, tout comme maintenant, perdu tout ses moyens ?
Elle tenta cependant de se ressaisir.

« Je n'espionnais pas ta mère! et je t’ai entendu prononcer le nom de désert d'adept… »

Les muscles de Iacchos se détendirent légèrement et son éternel sourire ironique réapparut. Siriane failli en défaillir de soulagement.
« On ne t a jamais dit que ce n'était pas bien d'espionner les gens? Et pourquoi voulais tu me voir? »
Une fois encore Siriane se sentit gênée, comme en interrogatoire, et recula légèrement, perdant son aplomb habituel
« Iacchos... je t'ai vu par hasard te battre, et je t'ai suivi... je me fie souvent à mes instinct et j'ai senti que je devais te suivre... et je t'ai perdu, alors je suis arrivée par hasard...excuse moi »

Iacchos se détourna alors et servit un verre de rhum à Siriane
« Je suis désolé si je t’ai mis mal a l'aise, c’est juste que la mort de ma mère est encore fraîche dans mon esprit et j'ai un peu de mal à la vivre.
Tu n'as pas a t'excuser tu as bien raison de suivre ton instinct » Il parut de plus en plus amusé par la situation, à mesure que Siriane sentait monter son embarras.
« Et tu as donc décider de faire tout ce chemin jusqu'ici juste dans le but de suivre un garçon que tu ne connaissais pas seulement car ton instinct t'y poussé? »

Siriane détourna la tete pour cacher le fard qui lui montait au joue. Elle n’était qu’une idiote, vraiment, quelle idée avait elle eu de lui raconter ça ? Et comment s’en sortir à présent ?
« On va dire ça comme ça oui…. »
édité au tour 1949 par Siriane


RE: I'm just a gigolo

Iacchos était profondément intrigué par la jeune femme qui venait de débouler tel un ouragan dans sa vie et dans sa maison.
Cette fille était si différente de celle qu’il avait pu rencontrer jusqu’ici. Il faut dire qu’il avait eu jusqu’à lors peu d’occasion de vraiment discuter avec une jeune femme dans un but purement courtois ou désintéressé.
En effet, lors de son enfance, son entrainement lui prenait la plus part de son temps et les filles ne participaient pas aux mêmes apprentissages que les garçons, ce qui limitait d’autant plus les contacts avec elle.
Par la suite, lorsqu’il prit en quelque sorte son « indépendance », il n’avait guère eu le temps de se consacrer au sexe opposé, et ses brèves rencontres avec des femmes avaient été fait uniquement dans le but de leur extirper des informations, ou alors d’obtenir de celle-ci leur faveur pour une nuit…

Néanmoins, malgré sa faible expérience, il restait persuadé que la jeune femme face à lui était vraiment loin d’être comme les autres.
Elle semblait avoir un caractère très marqué, et savoir où elle voulait aller. Mais c’était sans nul doute son franc parlé qu’Iacchos préféré chez elle. Elle semblait lui dire franchement les choses, sans prendre de pincette, et cela alors qu’elle le connaissait à peine.

Cependant il avait quelque peu de mal à comprendre certaines de ces réactions, surement dû à son manque de vie au quotidien avec les femmes.
En effet, il trouvait bizarre lorsqu’il lui faisait une remarque sur le fait qu’elle l’ai suivit jusqu’ici sans même le connaitre, que celle-ci se mettait à changer de couleur au niveau des joues, pour virer doucement aux rouges.
De même, il trouvait assez étrange qu’au cours de leur conversation Siriane se tenait toujours assez près de lui, et lui triturant très régulièrement le col de sa chemise. Pourtant il était sûr que ce col était propre et ne comportait aucune tache, et il n’avait aucun problème d’audition et l’entendait très bien même à plusieurs mètres. Enfin, il se dit que c’était peut-être elle qui avait du mal à comprendre ce qu’il lui racontait avec son petit accent du nord qu’il pensait pourtant réussir à bien camouflé.

Enfin, le comportement de cette jeune femme était vraiment bizarre, mais cela plaisait à Iacchos. Il avait toujours appréciait les gens pas comme les autres, surement car il se sentait lui-même un peu en marge des autres...

La conversation entre les deux courtisans se poursuivit ainsi durant de longues minutes… peut-être même des heures à vrai dire. Iacchos avait totalement perdu la notion du temps et il prenait un profond plaisir à discuter avec la charmante jeune femme aux yeux gris qui se trouvait face à lui. Et alors que les deux courtisans étaient plus proche que jamais l’un de l’autre, discutant leurs yeux noyés les une dans les autres, une voix étrangère à leur conversation vient briser ce moment si particulier :

« Iacchos ? Iacchos, où es-tu ? » dit une voix de consonance plutôt féminine.

Le regard d’Iacchos s’extirpa lentement de celui de Siriane, pour aller se poser sur la porte derrière laquelle provenait la voix. La voix provenait de la maison sans aucun doute, mais personne n’avait frappait à la porte d’entrée, ni ne l’avait ouverte sans quoi Iacchos était sur qu’il l’aurait entendu… A moins qu’il n’ai été un moment trop pris par sa conversation pour en oublier le reste du monde durant un moment ?

La porte de la pièce dans laquelle il se trouvait avec Siriane s’ouvrit lentement, laissant apparaitre une jeune et jolie femme qui semblait venir de s’être réveillé, portant en tout et pour tout comme vertement sur elle une chemise trop grande, devant sans nul doute appartenir à notre gigolo de service.

Les yeux de Iacchos s’écarquillèrent, et les questions commencèrent à fuser dans sa tête : que fait cette fille chez moi ? Que fait-elle avec une de mes chemises sur le dos ? Quel est son prénom ? Qu’est-ce que j’ai encore picolé hier pour ne plus me souvenir de ma soirée ? Qu’est ce que j’ai fait de ma soirée d’hier ? Comment vais-je me débarrasser d’elle ?

Iacchos laissa quelques secondes de silence pour essayer de se souvenir. Les souvenirs de sa soirée lui revenait doucement et dans un ordre très chaotique : du rhum, la taverne, de la bière, une femme se vantant ne jamais avoir été satisfaite par un représentant mâle de race humaine, encore de l’alcool, un pari à la con… Ca y est, il se souvenait des éléments principaux… enfin de presque tous, car le prénom de la jeune femme en question ne lui revenait pas… mais peut importe…

Iacchos jeta un regard furtif en direction de Siriane qui recommençait à virer au rouge, mais étrangement Iacchos était sûr au fond de lui que ce n’était pas pour les même motifs que les autres fois, même si il ne comprenait toujours pas pourquoi ces changements de couleurs chez la jeune femme.

Siriane recula d’un pas, comme pour s’éloigner d’Iacchos, son regard se faisait plus froid qu’auparavant, et elle se contenta de dire :

[b]« Nous finirons notre conversation une prochaine fois, je dois y aller j’ai un rendez-vous très important ! »[/g]

Iacchos se contenta d’un signe de la tête en guise d’approbation. Il comprenait que la jeune femme n’avait surement pas envie de continuer à discuter affaire alors qu’une autre personne se trouvait dans la pièce, c’était tout à fait légitime… mais si ce bougre de gigolo avait eu un soupçon de psychologie féminine en plus il aurait peut-être pu voir poindre dans le regard de Siriane un pointe de jalousie.

La jolie courtisane se contenta d’un signe de tête en guise d’au revoir et quitta la pièce, passant à coté de la conquête d’une nuit du gigolo, et en la bousculant d’un léger coup d’épaule au passage, comme par accident