Grande Veillée à Bastringage

Les sardines grillaient par centaines sur les braises chaudes entretenues aux quatre coins de la plage.
A proximité des dunes où venaient s’échouer les vagues, un grand feu avait été allumé, au milieu de cocotiers aux troncs recourbés.
On jouait du banjo.
Des barils de rhums étaient roulés par les mousses en riant.
A Bastringage, les cliquetis de coffres au trésor qui se ferment annonçaient que les pirates se rendaient vers la plage pour une grande veillée au cours de laquelle un certain nombre de sujets importants allaient être abordés… en attendant que les bouteilles de rhum soient débouchées !

Renart fut l’un des premiers à arriver.
La fête commençait à se mettre en place : des fantômes de vahinés, libérées pour la soirée par le Mont Dréel , répétaient leur danses, d’autres spectres aidaient à griller les sardines en soufflant sur le feu ou bien discutaient « carte au trésor » avec des Bastringues.
Pour passer le temps, Renart dégaina son harmonica et se joignit aux musiciens qui accordaient leurs banjos.
D’abord le dîner puis un important pow-wow et enfin les réjouissances.
C’était le programme officiel de la soiée.

Quand Favole arriva, elle ne reconnu que le capitaine Renart dans cette cohue de préparation. Fidel a lui même, il avait l’air complètement détendu.
C’etait la toute première foi de sa vie que Favole etait conviée a ce genre de fête, et elle ne doutait pas que cela serait certainement la dernière. C’etait une question de temps avant que le régent de revienne et qu’elle ne reparte dans le nord.

Les vêtements qu’on lui avait prêtés étaient peut être très saillant pour une femme sur un navire, mais elle n’avait plus qu’a espérer que Ron ne viendrait pas, ou cela serait le scandale. Quoique avec la chaleur le décolleté etait le bienvenue, ça aurait plus au dame de Pouceflint si elles avaient été moins coincées.

Elle n’osa pas interrompre le capitaine et préféra se rendre un peu utile dans les préparatifs.

La fille pas de chez nous qu’on avait déjà viré était revenue à la charge. Encore une espionne. J’lui envoyais un p’tit message de paix tout mimi comme au roi des glaçons. Pas de bol pour elle, elle s’est prise ma flèche en pleine tronche.

Bon, on va faire comme si on avait rien vu et partir discrètement vers la veillé. Avec tout ça, s’etait sure que j’allais être a la bourre pour aider mon c’ptaine. J’étais impardonnable d’avoir préféré la sécurité de l’équipage au bien être de mon c’ptaine.

« Dépêche ‘Stache, on leve les voiles, ou ca va etre n’tre fête !

Honkeuh Honkeuh !

Nous partîmes, moi en courant, elle, bah en fait je sais pas trop si on peut dire courir, ramper, sautiller, avancer comme une limace ridicule au autre, mais comme d’hab’ elle me collait au miches.

Avec un peu d’chance on serait pas trop à la bourre et j’pourrais lui mettre de coté du poisson cru.

P’tain, j’étais tout mort a force d’avoir couru ( j’m’etais changé quand même histoire de pas trop faire honte à mon c’ptaine).
En arrivant, j’vu que gros nénés,a son habitude etait en train d’aider, p’tain qu’est ce qu’elle avait pas compris dans l’mot inviter celle là !!!

Bon la laiterie, elle, part contre, faisait mumuse sur les accordements de musique style : regardez, j’suis en train de me trémousser pour que tout le monde il voit mes mamelles !

Celle là, il faudrait faire un pack de retour pour le nord ! Mais au moins je me gaussais, comme si le c’ptaine était genre a se laisser avoir par une stratégie de vile femelle. Comment qu’il était au dessus de ça le c’ptaine !!!


Bon en attendant, j’avais perdu ‘Stache de vu… mince, j’espère qu’ils avaient prévu du rab ‘ de poissons. J’allais encore m’faire tuer moi.
édité au tour 1972 par JimHawkins

Deux jours auparavant, Marwal fut prévenu qu'une fête aurait lieu autour d'un énorme buché. Celà faisait longtemps qu'il attendait ce moment afin de faire vraiment connaissance avec les anciens membres d'équipage. D'un caractère solitaire et assez taciturne, il n'avait jamais fait vraiment l'unanimité auprès de ses camarades. Aujourd'hui, il avait décidé que les barrières tomberaient pour laisser place au véritable Marwal.

Il se posta proche du brasier et observa autour de lui. Renart qu'il connaissait bien continuait les préparatifs. Certain s'adonnait à d'autre activité et leur visage lui laissait comme une impression de déjà vu. Il avait certainement du les croiser sur le rafiot.

Son regard se posa sur Saane et sourit géné quand il jugea sa tenue.

Ca, on m'l'avait pas dit ! J'aurai pu mettre une tunique... chuchota t'il.

De toute façon, après deux verres, ils seront tous dans le même état et personne ne verra plus rien. pensa t'il pour se réconforter.

Il se balada une autre fois autour du feu avant de se diriger vers Renart occupé.

Dit moi, tu as besoin d'aide ?
édité au tour 1972 par Marwal

J’lui avais pourtant dit que j’la zieutais la laiterie, que je me déhanche, que je te souri… bah tiens, une main par si, une main par là…et une bourse en moins ! Je lui avait pourtant dit que je la surveillais cette greluche !!!

Et la pauvre Favole qui aide et qui voit rien !!! Ou si, mais cette nunuche était foutu de faire comme si tout était normal pour éviter que tout le monde s'engueule. J'pouvais vraiment pas la laisser toute seule celle là, même pas capable de s'debrouiller.

Bon de toute façon je zieutais les poches du c’ptaine si elle s’en approchait, je comptais bien la planter…

Elle s’approcha mais c’était sans compter sur moi, je m’était mis en lui montrant mes quenottes entre mon c’ptaine et ses plans machiavéliques.

Elle battu en retraite et était déjà sur sa nouvelle victime, quand je m’aperçus que je n’avais plus ma bourse. P’tain, ma solde, celle que je gardais précieusement pour me payer mon propre bateau quand je serais c’ptaine !!!
Les économies d’une vie.
Mais ‘Stache devait pas surveiller mes poches ? Je regardais vers cette otarie de plus en plus inutile qui continuait de piller les réserve de poissons levant à peine la tête pour prendre un air de « pas taper » avant de retourner a son festin comme une vorace. Celle là.. c’était bien une fille !
Alors ça voulais dire que je m’étais fait avoir, que j’avais plus un gloups…

Nooooooooooooooooooooooooooooooooon !!!


Alors là, c’était la guerre !!

Pendant qu’elle faisait son numéro de fille des taverne bon marché, je récupérais une partie de mon dû. Cette soirée allait pas être de tout repos ! Mais avant ce soir, je récupérais tout ce que la vache m'avait volé.
édité au tour 1972 par JimHawkins

Cela faisait longtemps que le nain n'était pas revenu à bastringage; il avait préféré aller visiter un peu le désert, mais avait du revenir car il n'avait plus de rhum. La ligue avait beaucoup changé, il y avait plein de nouvelles personnes qui lui étaient inconnues.

Par contre il y avait une chose qui n'avait pas changé, c'était la musique et l'odeur de rhum qui était restée la même... quoiqu'il y avait une légère odeur de sardine qui flottait dans les airs. Il se mit en quête de la source de l'odeur, et découvrit un grand banquet sur la plage.

" Et bien je choisis bien mon moment pour revenir moi" se dit-il.

Ici aussi, plein de têtes inconnues, un gamin qui courait partout avec une otarie, une danseuse du ventre, et bien d'autres. Les seules personnes qu'il reconnut était Renart, Saanne et Marwall.

" Bon je vais me prendre 2 ou 3 verres de rhum pour commencer, et après j'irais faire causette et voir ce qu'il s'est passé pendant mon absence..."

Dans son coin, Juune taillait la bavette avec la douce Teublasie, la belle Adona, la voluptueuse Tercé Gâ Nian, la charmante Häalô et la re-charmante Ligieuse.

Son costume lui allait bien,[IMG]http://img508.imageshack.us/img508/9334/juuneclassqo1.jpg[/IMG] et ça se sentait.

(Pour taire la rumeur, c'était la petite Ligieuse qui lui avait confectionné ce costume dans les linges les plus nobles qu'elle avait pu dégoter pour Juune... car il le vallait bien. Son parfum était doux comme les fleurs des premiers pruniers et son touché tout à fait délicat)

Il racontait comment il avait fait ceci et cela au cours de sa vie et les belles buvaient ses mots comme du lait...

"Tu te rappelles Adona, comment on s'est rencontré? J'arrivais dans ce village aride où il manquait cruellement de l'eau, et Feu ton père était persuadé, grâce à ses dons de druide, qu'une source était proche de l'arbre centenaire. J'ai alors prit les opérations en main..."

Et la belle Adona de reprendre "...et il décida de creuser de petits puits pour sonder le sol. Après plusieurs tentatives, il trouva la source, et décida de creuser un puits plus large, aidé des villageois ravis. Avec un système de poulis sur une axe rotatif solide il extirpait la terre creusée par un fin costaud, et pour prouver au village qu'ils pouvaient se débrouiller sans son aide perpétuelle, il laissa les villageois finir la construction. C'est là que je suis intervenue, pour récompenser le valeureux inventueur!"

"Et quelle récompense, ma belle!" fit Juune en se frottant l'épaule.

Tercé Gâ Nian souriait et son regard se mit à luire du reflet d'une étoile filante dans le ciel : "Raconte encore comment tu as battu le Troll des Cavernes à Pleutard!!"

Le brun se leva, alla éteindre sa roulée dans l'eau et le reste se désagrégrea en morceaux. Il revint auprès des filles, s'arc-bouta et mima la scène.

"C'était donc à Pleutard pour la grande foire d'été. Une pluie fine qui n'avait pas faire fuir les nombreux marchands avec leur étalage, et les badauds encore plus nombreux qui cherchaient ça-et-là de bonnes affaires. J'avais trouvé ma sacoche, une nouvelle en étoffe resistante quand je décidai de rejoindre la taverne dont m'avait parlé Tercé une fois. Le soleil se couchait, et les rues ne désemplissaient pas. Je tombais finalement après quelques minutes de recherche sur 'Dame Claude', l'enseigne où j'espérer bien me délecter du fameux gibier à la chair la plus délicate de la région.
Je poussai la porte et à demi-surpris je vis Tercé, en petite tenue, discutant avec d'autres filles au comptoir. D'autres, vêtues de robe légère, s'adonnaient à des jeux au petit salon, assises sur des bancs de bois matelassés. Les fleurs ornaient les vases, les rires camouflaient la cohue extérieure. J'avançai et demandai à Tercé : "Et bien, sert-on tout de même de quoi se restaurer ici?"

"Je te réserve les meilleurs mets" fis je en lui prenant la main pour monter l'escalier. **Tercé Gâ Nian avait pris le relais de la narration** "Je choisis ma chambre préférée, 'la 4, l'as et 7', celle avec les rideaux violet casaque marron clair, et les draps d'or casaque bleu cian. On entamait le repas posé sur la table, et nos vêtements tombaient au fur et à mesure. Le dessert n'était pas encore consommé, loin de là, quand on entendit un vacarme assourdissant en dessous, suivi de cris. Nous attrapâmes chacun un de ces longs peignoirs de cuir noir qu'il y a chez 'Dame Claude', et nous décendîmes. Tu avais toujours tes lunettes Juune. Le spectacle en bas nous cloua sur place..."

Juune faisaient de grands gestes : "Un Troll des Cavernes qui avaient dû vendre tous ces ossements aux shamans du coin, et qui, les poches pleines, avaient décidé de venir voir la frivolité des filles de chez 'Dame Claude', mais aucune Trollette ne l'y attendait ce qui provoqua sa colère... ça et l'alcool bu plus tôt! Le Troll avait fracassé un banc, et les filles s'étaient réfugiées dans le coin du petit salon : quel beau spectacle, de magnifiques beautés presque nues hurlant de terreur comme seule Häalô sait hurler! **Il lui fit un clin d'oeil** Les videurs avaient confondus leur métier avec celui de piliers de bars, si bien qu'ils ne vidaient que les tonneaux... et roupillaient près de l'entrée.
Je criai pour attirer l'attention du Troll sâoul qui lui avait décidait par dépit de reconstituer son stock d'ossements dès à présent. Un coup de pied sauté le destabilisa, mais sa masse le tint au sol, et les troncs de palmiers qui lui faisaient office de bras me mirent à terre rapidement... mes lunettes volèrent. Je me relevai et lui mit un magnifique coup par en dessous mais celui-ci riposta par un coup de griffe qui me rendit presque aveugle! ** Il montrait sa balaffre sur le visage** Je tombais à portée de main de mes lunettes que je fixais sur mon nez... Une musique s'immissa dans ma tête (la 4 avec piano et batterie) et vêtu de la longue veste de cuir etde mes lunettes, je me sentis pousser des ailes... des hallebardes plutôt à la place des bras. J'esquivais les coups fixé sur mes appuis, le corps en arrière, et revenait en position : Le nouveau Juune était là!!"

Tercé renchérit : "Dehors les badaux hurlaient "Y'a une rix!!" "Une quoi? Tu mattes quoi??" "J'matt'un'rix"

"Dedans le Troll perdait pied, mais coups de butoire et aidé de l'alcool le firent trébucher, c'en était fini de lui." s'essouffla Juune.

Tercé conclua "Les filles reprirent leur calme, les badaux leur déambulation, et 'Dame Claude' sa tranquilité... enfin pas dans la chambre '4, l'as et 7' où nous finîmes notre repas par un dessert dès plus sucré!!" Elle se passa le doigt sur la lèvre, et lança un baiser en l'air à l'inventueur.

Les filles riaient, et Juune prit soin d'éviter à Häalô de prendre trop de rhum, car lui seul savait ce dont elle était capable une fois lâchée. Elle s'en rappelait bien **une goutte de sang perlait de son nez** même si du côté de la charmante Häalô, les souvenirs de ses états de transe ne sont que vagues.

"Je vais prendre un rafraîchissement les filles, vous voulez quelque chose??"

Devant les réponses, il décida d'aller chercher les boissons lui-même et partit en lançant un "Et continuez de parler de moi, Ligieuse, raconte-leur comment je t'ai sauvé de ton affreux premier mari!!" édité au tour 1974 par Juune

Renart termina son morceau à l'harmonica avant de répondre à Marwall:
"Besoin d'aide? Oui! Il nous manque un joueur de balafon, fais toi plaisir!" dit-il avant d'entamer un nouveau morceau.
Le Capitaine était très enjoué: il avait mis ses tongs de fête, son short de plage de fête, sa chemise à fleurs de fête et son chapeau de paille... des grandes occasions.

Il attendait que tout le monde arrive pour lancer la cérémonie, et pendant ce temps, mettait l'ambiance avec les musiciens.

Le soir tombait, un soleil rose orangé se couchait au loin, teintant la mer de jaune comme un océan de gloups s étendant sur de vastes espaces.
Il n’y a pas à dire, un coucher de soleil sur une mer était captivant pour le petit Renald. Tout allait bien dans la vie du marmot, ventre plein, couche propre, porteur à sa disposition.

Mais malgré ça plusieurs choses le troublaient, d’abord il était en train de se remettre de ces émotions, bien qu’il y ait eu plus de peur que de mal, ensuite les cheveux de son porteur n’avait pas la texture espérée.
Lui qui aimait tant toucher (arracher ?) les cheveux de ces porteurs, et enfin le plus désagréable de tout était l’odeur du dit porteur. Ce n’est pas qu’il sentait la crasse, mais Juune avait but et donc empestait l’alcool ce qui provoqua immanquablement un préjudice au baveux.

Celui-ci fronçait les narines et essayait de se dégager de l’emprise du tyran. Juune n’obtempérant pas, le mouflet commença à geindre pour montrer son inconfort.
Un léger vent provenant de la mer se leva, ce qui eut deux effets, le premier, ça souffle, ça fait des chatouilles c’est rigolo, le deuxième, sa diminue l’odeur de Juune. Ne pouvant qu’apprécier ces deux faits inéluctables il décida d’aller voir d’où cela venait et pointa du doigt le rivage en se penchant vers là-bas pour que sa monture comprenne bien ces intentions.

Le bambin se détachait presque de l'étreinte de Juune, si bien que le brun n'eut d'autre solution que d'aller dans la direction souhaitée... déjà les vaguelettes mouillaient le bas de son costume. La monture refusa d avancer plus, de toute façon il ne parvenait pas a voir d’où cette chose arrivait. Il regarda autour de lui et eu son attention retenu par une forme étrange dans l’eau, bon il faut avouer, ça arrive plutôt souvent, il pointa donc de son doigt l’objet où le bout d’objet qui dépassait du sable un peu plus loin dans l’eau.

Juune n’ayant pas envi de se mouiller outre mesure et commençant à être agacé par Renald, il entama un demi tour, mais étant légèrement tête de mule le petit poussa fortement sur le torse du porteur en rejetant la tête en arrière pour bien montrer son intention de descendre.

Bien évidement Juune ne lâcha pas prise mais consenti à le poser sur le sable sec en bordure. Si tôt posé, il fila vers la mer a quatre pattes et se mouilla jusqu’à la gorge. Il parvint enfin à l’objet de tout ces espoirs. Il s’avéra que la chose ne voulait pas venir, il avait beau forcer, ça ne se soulevait pas du sable. Juune qui avait levé les yeux une seconde après l’avoir lâché pour contempler la gente féminine arrivait en courant derrière lui.

Favole essayait de défendre le poisson contre les assauts de l’otarie de Jim, mais elle était tellement morte de rire de courir après l’animal que c’était mission impossible. Au moins pendant que l’otarie jouait elle, elle laissait le poisson tranquille.

Favole eut le malheur de bousculer Dame Siriane, son regard furieux la glaça, mais il lui en aurait fallu plus pour lui faire oublier que pour une fois, elle avait envie de s’amuser. Et visiblement l’animal aussi. La robe relevée et attachée pour ne pas l’empêcher de courir, la coiffure allant plus vers la bohême que vers celle que dois porter une dame Stark, le corset en partie dégrafé, elle réussi enfin a mettre la main sur le voleur de poisson en lui sautant dessus. Dommage qu’elle relâcha presque tout de suite l’otarie en voyant le bout de botte a quelque pas de l’endroit ou elle avait atterri.

Pas la peine de regarder plus haut pour savoir à qui appartenaient ces chausses, et qu’elle venait de se mettre en situation délicate. La mise n’y était pas, ça allait pas être simple a expliquer pourquoi elle était dans cette tenue en train d’essayer d’attraper une otarie…Ser Lannsiter n’allait pas être content.

« Ser Régent… je vais vous expliquer… »

Elle osa quand même lever les yeux pour tenter de déchiffrer son sourire (car de toute façon le régent souriait toujours, même quand il vous plantait une épée dans le ventre) quand elle vu une silhouette familière : son « petit » Biflindi !

« Bif !! »

Tant pis pour le protocole, elle couru prendre son fils dans ses bras, il lui avait tellement manqué.

En m’approchant je ne pu que constater une chose : j’avais bien fait de ne pas m’inquiéter pour elle. Elle se portait comme un charme, et visiblement riait sans se préoccuper de quoique ce soit, ça changeait de d’habitude. J’avais presque l’impression de retrouver la jeune fille de Pousseflint. La vie de pirate lui allait bien, si elle n’avait pas été mariée, j’aurais bien pu lui proposer une autre situation. Surtout dans cette tenue.

Je regardais la plage, laissant Favole à son fils, quelque instant. Ainsi donc c’était les gens du Bastringage. Je repérais Siriane occupé à ses rapines, et aussi le gamin qui lui bourrait un regard noir en lui rendant la monnaie de sa pièce. Ce gamin… qui avait mis à mal mon armure était visiblement de la même éducation que Siriane.
Favole après avoir fini ses épanchements de mère sur son géant de 2 mètres se rappela qu’elle n’était pas ici pour se comporter en vulgaire bourgeoise, surtout dans ces vêtements de rouée.

Elle m’indiqua les noms de ceux qu’elle connaissait autour du feu, et m’emmena auprès du capitaine Renart. En tong, en chemise à fleurs, il jouait de l’harmonica ….

Pendant ce temps là Bif, ayant eu l’autorisation de sa « mère », était partie à la poursuite de l’otarie…

Pourvu quÂ’il ne la mange pasÂ…



édité au tour 1973 par Methusaleah

Le dragon de Méthusaleah avait atterri tout près de Renart, à qui le régent avait immédiatement présenté ses politesses avant de se diriger avec empressement, apparemment soucieux, vers Favole qui à présent le ramenait vers lui.
Il serait de plus en plus difficile pour le Capitaine de continuer son morceau, aussi rangea-t-il son harmonica.
Il passa un rapide coup d'oeil sur la plage: les sardines grillaient toujours, un géant courrait après une otarie, Favole et Méthusaleah s'approchaient de lui, Juune crânait auprès des filles, Siriane faisait les poches des invités... en apercevant cette dernière, Renart ne put réprimer un sourire puis mettant son index et son pouce sous la langue, il siffla avec puissance, ce qui fit tourner bien des têtes en sa direction... mais pas celle de Siriane!
Il essaya une seconde fois: toujours rien!
Changeant de technique, il siffla comme il sifflerait une jolie fille et Siriane retira ses mains de la poche où elles étaient enfouies et se retourna imméiatement vers lui, enfin! Comme si les trois notes ne pouvaient que lui être adressées!
Renart fronça alors légèrement les sourcils, sans perdre son sourire, et balançant son index de droite et de gauche, lui fit signe qu'il serait apprécié qu'elle arrête ses activités de pickpocket pour la soirée.
Le message passé, il alla à l'avance de Méthusaleah et Favole: c'était la première fois qu'il rencontrait le régent, il fallait y mettre un peu les formes.

édité au tour 1973 par Renart

A peine descendu de sont dragon, Favole sauta sur Biflindi.

Le drow rattrapa ça maman adoptive en vole et la sera très fort contre lui :
- I’ssuri tu m’a beaucoup manqué.
- Notre chef a fait que de me donné des ordres, fait ci fait ça.
- Je ne peu mémé plus m’amuser avec les barbares.

Apres quelques secondes l étreinte du drow devint trop forte, Favole devient rouge, Bif relâcha ça maman au sol mais déjà sont regarde était attiré par une étrange bestiole.

- I’ssuri je peu jouer avec la bébête ?

Ayant eu l autorisation de sa « mère », Bif partie en courant a la poursuite de l otarie, mais celle-ci était trop vive pour lui.
Le drow changea de tactique, il ce mi a croupie ça hache dans la main droite planqué dans le dos et d une voix douce pour attiré la bête étrange :

- Piou , piou ,piou

Favole regardait avec une petite pointe de nostalgie son fils jouer avec l’otarie de Jim. Elle avait hâte de présenter le mousse à son fils, ils allaient bien s’entendre. Ils avaient presque une amie commune maintenant.
Elle présenta le capitaine au régent en y mettant les formes.
Elle comptait rester pour veiller a ce que tout ce passe bien. En espérant que ni l’un ni l’autre ne la congédie. Et voyant le regard que Ser Lannister lui portait, ce n’était pas gagné qu’il lui demande de se faire oublier dans l’instant.

JÂ’voyais le rois des glaces se ramener avec un truc zarbe.
« Bif » !
Oula, Favole qui venait de sauter au cou du nouveau de 2 mètres… Non, c’était quand même pas ça son morveux.
Non non non.

Mais il y avait bien qu’elle pour confondre monstre et enfants. Mais comment qu’elle avait fait pour survivre. Je jetais un coup d’œil a mon c’ptaine. Lui aussi il avait vu les nordiste venir. J’étais trop fier d’être son mousse, avec sa chemise, ses tongs et son harmonica, il dégageait un max !

Je voulu accourir vers gros nénés et ses potes, quand j’me ramassais méchamment sur le sable. Pas la peine que la Siriane glousse pour que je sache a qui était le pieds qui m’avait fait tomber.
P’tain, quelle saleté c’te nudiste. Celle là, elle perdait rien pour attendre. J’m’étais pas relevé que j’avais ‘Stache dans les pattes et le machin de gros nénés devant moi.

Il avait pas inventé la poudre, mais bon, j’lui en voulais pas, c’était un drow. Ok, j’sais pas trop ce que c’est qu’un drow, mais ce mec était top super fort, et assez cool. Quand j’serais c’ptaine, ben, je le recruterais sur mon bateau, même s’il comprenait rien a ce que je disais. Il avait des idées bien arrêtées, comme vouloir manger Stache, fallait pas être dégoûté, ça devait puer la poiscaille ce machin là, ou bouffer la Siriane, on risquait trop d’se faire empoisonné par son venin a celle là.
Il avait pas le droit de boire, ça me faisait marrer, comme si un gars comme lui on pouvait lui interdire quoique ce soit ! J’lui refilais une bouteille de rhum chiper sur les tables de banquet. C’te nounouille (qui n’était que le morveux adoptif d’la Favole) ben il demande ce que c’est.
J’me serais bien foutu d’sa gueule, mais quand je lui dis « c’est pour faire pousser les nénés ou le poil au menton » ben il la but cul sec.

Bah la moitié d’un drow ce mec, enfin, je pense, faudrait que je sache ce que c’est qu’un drow, mais là, j’voulais trop en être un !
Bon après, ce type, il a défier un palmier et la buter d’un coup de hache, si j’avais pas la tête qui tournait, ben je lui en aurait bien présenter un palmier qu’j’aime pas !

Il était tellement délire qu’il m’a même soulevé par le col de veste pour faire comme s’il allait me défoncer. Ce mecs, c’est un vrai pote, sauf que quand il est tomber au sol pour ronfler, j’me suis dit que un pote comme ça, valait mieux pas avoir son hamac près de lui.

Les présentations faites, Favole avait reconnu le sourire du Régent, et cela ne la rassurait pas. Le capitaine était totalement dans son personnage, détendu mais vigilant. Pas la peine de dire qu’envoyant les deux hommes, l’un habillé pour la circonstance, l’autre en armure, on ne parierait pas qu’ils avaient quoique ce soit en commun. Et pourtant, Favole savait qu’il avait un point commun de taille. Il y avait moyen qu’ils s’entendent malgré tout.

Les choses ne prirent pas une bonne tournure quand le régent accusa subtilement le petit Jim de l’avoir agressée. Le capitaine demanda à son mousse de venir s’expliquer. Le pauvre enfant ne tenait même plus debout… il était ivre. Elle essaya de calmer le régent, elle savait bien que pour Ser Lannister, hommes, femmes, enfants, il n’y avait pas de différences du moment qu’ils savaient tenir une arme.

Jim aggrava son cas, ivre, inconscient de ce qu’il avait fait, ce fut un miracle s’il n’insulta pas Ser Lannister. Favole essaya de plaider pour empêcher le mousse d’empirer les choses. Mais la réaction du régent était sans équivoque, il lui demanda d’aller veiller sur son fils, en train de dormir assommé par l’alcool.

Favole le toisa, il répéta son ordre, elle n’avait plus qu’a s’incliner. Etre congédiée de la sorte était pire qu’une menace et l’envie de quitter la veiller pour partit loin restait présente.

Le Capitaine Renart y mis plus de forme, et lui demanda de s’occuper aussi de Jim, étaler par terre en train de cuver. Favole emmène l’enfant comme elle put a coté de son fils.

Les deux avaient trop bu, et elle connaissait un moyen qui allait les remettre sur pieds et les faire réfléchir avant de reprendre autant d’alcool.
Favole sortie une petite fiole verte, une de la collection de dame Ellenthiel, spécialement faites pour les buveurs récidivistes. Cela les remettrait en état, mais ils se souviendraient longtemps de la mixture.

JÂ’avais super mal au crane quand je sentie quÂ’on mÂ’bouchait le nez pour me verser un truc dans la bouche.

”Beurrrkkkkkkkkkk!!!!!!!!!!!!!”

C’était trop dégoûtant, comment c’était possible un tel goût. Les potions de m’sieur Saanne, c’était de l’a cuisine fraîche à coté !!! Favole était au dessus de moi et m’expliqua que s’il elle me prenait a boire encore, ça serait une autre potion avec encore plus mauvais goût. J’allais bouder mais elle me montra quelque chose avec un clin d’œil qui faillit me faire hurler de rire. Comment j’avais pu croire qu’elle n’était qu’une potiche ! bon d’accord elle était un peu, mais elle aussi c’était une pirate en fait !
Mais a quelle moment avait elle fait ça ?

M’sieur Biflindi, mettait plus de temps à recouvrir l’œil quand un cris de bébé nous fit sursauter.

P’tain s’était mousse Renald !

C’te couillon avait voulu voir les flammes de trop près et s’était cramé (forcement le feu sa brûle), M’sieur Juune l’avait choppé pour le foutre dans la flotte mais ça avait pas l’air de lui plaire vu les braillements (et oui comme le dit une grande chanson philosophique, l’eau sa mouille).

Forcement la Favole et Stache était déjà sur place, l’une pour prendre le mousse et voir comment le soulager, l’autre juste parce qu’elle aimait l’eau. Rien qu’au regard de la Favole, j’compris comment le Bif il lui obéissait. Elle faisait encore plus peur que la Siriane quand elle se décompose.


"Je croyais que tu devais surveiller Renald !
Ben cÂ’est po dÂ’ma faute, jÂ’lÂ’avais confier a un type, jÂ’crois cÂ’est mÂ’sieur AkmarÂ…
Jim un bébé c’est des responsabilités on ne peut pas le redonner comme ça au premier qui passe pour aller boire, tu sais, ce n’est pas un… Jim ? Tu m'ecoute? Jim!?"


Je l’avais vu avant qu’il ne soit là, le c’ptaine était encore avec le roi des neiges, mais l’ombre qui s’approchait de lui n’était pas amicale. Merde, comment j’avais pu m’éloigner de lui autant.
Quel mousse de merde, je faisais.

Je bondis, saisis mon arc et encocha une flèche, j’avais encore un peu d’mal a avoir les idées clair. Si j’me plantais, j’tuais le c’ptaine, mais attendre c’était pas bon non plus.
Au moment où je lâchais ma flèche, un mec pas beau et tout crade sortait des buissons en hurlant, brandissant sa hache sur la tête de mon c’ptaine.

Ma flèche frôla le c’ptaine, et se planta dans l’œil de l’agresseur au même moment ou il perdit la tete. P’tain c’était trop balèze ce truc.
JÂ’me tournais vers la Favole :

« C’est trop deg’ mais trop efficace ta potion magique, tu m’en referas ? »

Je regardais l’assemblé médusée, style ils y croyaient pas qu’j’avais touché ma cible. Les blaireaux, j’suis un as moi. Mais bon avec ma tête qui tournait encore un peu, j’allais quand même pas trop courir pour m’assurer que l’c’ptaine était sauf. édité au tour 1973 par JimHawkins

Renart, cigare en bouche et verre au poing, trinquait avec le régent au bar quand la flèche de Jim lui érafla la joue. Il se tourna pour suivre la chute du géant qui venait de tenter de l'assassiner et le poussa un peu du pied pour voir s'il était bien mort : on ne peut plus !
Le Capitaine leva alors sa choppe en direction de Jim, lui adressa un clin d'Âœil, et reprit sa conversation.

Methusaleah et lui-même s’entretenaient depuis que Favole et le mousse les avaient laissé en tête à tête.

« Cigare ? » avait proposé Renart.
Mais Methusaleah avait préféré opter pour une boisson, et à la surprise du Capitaine, avait accepté et APPRECIE son tord-boyaux personnel !
Ce gars-là n’était finalement pas si antipathique malgré son air pédant !

Pour tirer Jim de sa cuite, il avait préconisé ses conseils, mais Renart avait refusé : Jim apprendrait cuite après cuite, après cuite, après cuite et même après cuite s’il le fallait !
Et puis le régent avait demandé comment se passerait la Grande Veillée ?
Renart alluma le cigare qu'il venait de se mettre aux lèvres.
Ils gratta une longue allumette qu'il approcha de l'extrémité de son « relaxos » (un cigare roulé aux îles Babacooles) et l'alluma lentement en protégeant la flamme du vent avec sa main. Quand il eut fini il secoua l'allumette pour l'éteindre, la laissa tomber par terre et la recouvrit négligemment de sable avec son pied tout en soufflant la fumée vers le ciel.
« Nous allons aborder quelques points importants qui concernent notre équipage et notre organisation… j’ai des sujets précis en tête, d'autres plus larges…
Vous serez nos invités d'honneurs. Après, on va faire la fête, se raconter des histoires, danser, peut-être se battre... c'est une veillée quoi !
- Se battre ? Une sorte de joute… ? Ou une mêlée ?
- Hmm… plutôt mêlée… mêlée spontanée même.
- Je vois. Pas de règles donc ?
- On n’aime pas trop les règles par chez nous… ça commence par des bagarres organisées et ça se finit avec des affiches au mur… on n’aime pas trop. »
Renart sortit un papier de la poche de devant de sa chemise à fleur et le déplia à l'intention de Methusaleah:



« Ca fait une belle somme ! » s’exclama le régent.
« - Trop belle. Je doute que la marine la paye jamais à l’idiot qui me prendra.
- Quel exploit avez-vous réalisé pour obtenir une telle prime ?
- Pas grand chose vraiment : un tas de petits trucs qui font ces petits rien...
J'aime à dire que l'imprimeur de ces affiches ne m'a jamais pardonné la nuit que j’ai passé avec sa femme.
- Ou c'est peut être le chef de la marine qui ne vous pardonne pas la nuit avec sa femme et que vous ayez pillé son coffre? Les hommes, ils se vexent si facilement.
- Peut-être… Quelque chose comme ça en tous cas. Mais je n'ai tué personne ...qui n'essayait pas de me tuer.
- Je crois comprendre quel genre de pirate vous êtes. »

Renart continua sans s'attarder sur la remarque du régent
« Le mauvais Pirate, il voit un bateau qui s'approche, il donne du canon mais le bon pirate, lui, quand il voit un navire qui s'approche il donne du canon…
- Mais c'est un bon pirate c'est ca?
- Exactement ! »

Methusaleah se mit à rire tandis que Renart s’étonnait:
« Ah! Vous faites la différence! Que bueno !
- Nous avons la même chose avec les chevaliers.
- Comment ça ? Expliquez vous?
- Un mauvais chevalier voit l'ennemi, dégaine et décapite tandis que le bon chevalier voit au loin l'ennemi, dégaine majestueusement et décapite avec classe, car c'est un bon chevalier ! »

Renart se demanda si Methusaleah se foutait de sa gueule à raconter deux fois la même chose mais préféra garder le silence et approuver de la tête.
édité au tour 1973 par Renart

Finalement, après la grande et interminable sieste de Rénald, je me my en route pour la veillée. J'avais préféré attendre après sa sieste car un enfant qui n'a pas bien dormi n'est pas toujours agréable dans une soirée.

En attendant son réveil, j'en avais profité pour ajuster ma flûte de pan, on sait jamais. J'avais aussi décider de m'habiller en tenue légere rien de trop encombrant, un pantalon et torse nue(javais fait un peu de musculature cest dernier temps, fallait bien le démontrer). Lorsque Rénald s'était réveiller je lui avait donner a manger et changer sa peau de mouton, disons bien souillée. Lorsqu'on savait s'y prendre il était un ange ce petit. J'avais réussi tant bien que mal a lui fabriquer un petit chariot pour la marche, c'était moins encombrant et plus aisant et le petit avait l'air de si plaire.

J'arriva enfin, plusieurs était déja arrivé, tous visage connue à l'exception d'un homme en armure, il discutait avec Renart.

"Il devrait avoir chaud celui-la"

Je me dirigea vers le bar avec le petit Rénald émerveillé par tout ce monde. J'avais mis quelque coussin dans son véhicule, il se sentait plus à l'aise.

Je me penchais vers lui : "Akmar va aller chercher un petit verre, attend moi juste un instant"

Il me sourit, j'avais aucune idée s'il avait compris mais il ne pleurait pas au moins. Je pris commande et remarqua Juune tout près. Je lui fit salutation et la discusion commenca rapidement.

Elle arreta brusquement cependant lorsqu'un cri de bébé se fit entendre. Rénald s'était libéré de son chariot et s'était dirigé vers le feu,Juune encore vif, malgré son taux d'alcool allant à la hausse, pris le bébé, qui n'était PAS en feu et le précipita dans l'eau. J'ai bien eu beau levé la main, trop tard le bébé était tout trempé et pleurnichait à tue tête.
Je vis dame Favole engeuler le petit Jim, j'avais une petite idée pourquoi. Je me dépechis à reprandre le bébé des mains de Juune et le changit (javais pensé à ammener des vêtements de rechange, une chance).
Dame Favole vint par moi l'air,....l'air,...l'air,...... en tout cas je la comprenais très bien. Je lui remis le bébé, presque de force cependant, je my avais attaché en ce peu de temps.

"Excusez mon manque d'attention madame, ce fut si rapide. Voici quelques pots de ragout, et des peau de mouton pour le changer. Ca marche très bien vous savez. Je n'ai eu aucun problème durant mon gardiennage, c'est sur j'ai eu moins de temps pour moi, mias ca vallu la peine. Croyez moi, je n'aurais pas voulu qu'il lui arrive quoique ce soit."

Je regardis l'enfant qui arreta de pleurer. Il me fixait droit dans les yeux, les traces de larmes encore sur son visage.

"J'espère que vous m'en voulé pas trop quand même, je ne pouvais pas être pire que le mousse quand même"

Favole préférait ne pas donner le fond de sa pensée, l’idée même que Renald avait failli être plus gravement blessé lui donnait des envies d’envoyer à Ellenthiel tous les coupables (et les hommes du royaume du nord savait que la doctoresse pouvait être impitoyable avec ses suppositoires).

Renald semblait pleurer qu’il voulait absolument aller vers un homme très grand avec des lunette set habillé de façon surprenante, plus que de douleur. Favole remit le bébé, à l’homme avant de commencer quelques explications de puériculture élémentaire a ce dénommé Akmar !

...et reprit le bougre devant une monstrueuse vaguelette : "Eblouissant tout c'jaune mon p'tit crapaud!? Mais ne va pas te noyer!!"

Soutenant le bambin, le brun se dit que cela serait du plus bel effet d'aller voir ses amiEs avec l'enfant au bras, histoire de se faire mousser un peu plus! Mais Renald en avait décidé autrement. Mousser... mousser??

**Flash dans l'esprit de Juune**

"Jim, peux-tu apporter les boissons aux filles? J'ai oublié de prendre le plateau avec tout ce raffut!! Y'avait un jus de carotte gimgembre et cannelle pour Tercé Gâ Nian, Un Rhum raisin Coco Gingembre pour Teublasie, deux Oranges pressées ananas gimgembre avec fruit de la passion pour Adona et avec menthe pour Häalô! Mets-leur double dose de gimgembre mon ami!!" fit-il avec un clin d'oeil. Il souleva ses lunettes et réitéra le clin d'oeil. **J'suis con parfois** fit-il intérieurement, ce à quoi le gamin dans ses mains semblait acquiécer toujours tracassé par l'objet.

Aidé du bambin, l'inventueur tira sur le bout de truc qui dépassait du sable... Pour Renald, c'était énorme, un bateau que dis-je, un navire sortait du fond de l'océan tandis que Stache jouait les cachalots tout près. La mer était déchainée, les animaux gigantesques, et Stache en rajoutait. En réalité, Juune extirpa une cassette du sable, quelques signes dessus tout au plus, mais rien de bien passionnant... car on le sait, un pirate n'a d'intérêt que dans le contenu, pas le contenant... sauf en matière de femmes, mais cela relève d'une autre discussion. La cassette hors de l'eau, Renald semblant être ravi, l'inventueur utilisa son crochet suisse pour en dégoupiller le cadena, et le déclic du mécanisme céda rapidement, aussi étrange que cela puisse paraître malgré la certitude du nombre d'années que ce coffre avait pu rester dans le coin. La main de Juune ne tremblait pas, et Renald ouvrit aussi le coffre. Les gloups étaient incroyablement nombreux et éblouissants pour le petit, et bien vite Juune referma le couvercle, manquant de peu de coincer les doigts rachitiques de Renald.
édité au tour 1974 par Juune

J’allais vers le c’ptaine, quand m’sieur Junne m’appela : « Jim, peux-tu apporter les boissons aux filles? » J’essayais de mémoriser la liste, p’tain qu’c’etait compliqué. Le c’ptaine avait l’air d’aller top mega bien avec le roi des neiges, donc fallait que j’fasse le service pendant que la Favole continuait a expliquer a Akmar qu’un bébé ça se surveille 24h/24h et qu’m’sieur Juune jouait dans l’eau avec le mousse et Stache. J’vu du coin d’l’œil la Siriane qui tanguait, j’me serais bien marré si j’avais pas eu le même soucis.

Bon je fis d’mon mieux, mais avec l’entraînement matinal du c’ptaine, j’étais un as du cocktail. Avec chorégraphie et mélange personnalisés, je revins avec les boissons des copines de m’sieur Juune. Quelle idées de foutre autant de gingembre, ça allait gacher tout l’gout.

Et là… le cauchemar commença… c’était pire que tout.

« Oh mais il est trop mignon le petit mousse !
-A croquer je dirais moi.
-Regardez comme il rougit, je suis sure quÂ’il nÂ’a jamais rencontrer de femmeÂ…
-Viens pas ici petit mousse.
-Tu sais que tu es très attirant avec tes taches de rousseur… tu veux savoir ce que c’est qu’une fille…
-Ne fais pas cette tête là, tu verras ça ne fait pas mal.
-On va faire de toi un homme mon petit chéri. »

Imaginez une attaque sournoise de gros nénés, de mains perfides et de rires suraigues.

« Nonononon on touche pas un pirate comme ça ! Pis arrêtez d’vous marrer dès que j’ouvre la bouche !!!!
-Nous avons affaire un un puceau farouche on dirait… »

Elles gloussèrent et repassèrent a l’attaque. P’tain le c’ptaine m’a bien dit de toute façon, avant 14 ans, parler de puberté avec une fille ça donnait des boutons, et puis merde c’était trop dég’ !
Quand une, Adona, je crois, qui me colla sa bouche sur la mienne et essaya de m’foutre sa langue dedans quand j’voulu appeler m’sieur Juune et mon c’ptaine à l’aide, j'me sentis vraiment pas bien.

Les restes de la potion et d’la cuite avec un soulèvement d’estomac devant le répugnant de ce truc tout humide réussirent à me dégager dans un « Blurrrrrrrrrrrrp !!!!! » sonore.

Les filles piallerent, comme des filles, et la Adona avait changé de couleur, du moins a ce que l’on voyait de peau.

« Il m’a vomit de dessus !! sale morveux !! » Pendant qu’elle et ses copines faisaient des trucs de filles (en gros du bruit et brasser de l’air sans que ça serve a rien), je partis en courant me réfugier dans les jambe du c’ptaine. Les filles, déjà seule c’est chiant, mais en groupe, c’est trop dangereux. Si elle s’approchait du c’ptaine pour l’attaqué, j’les plantais.

J’en profitais au passage pour refermer ma brayette, encore un peu et elles m’auraient…. Mieux valait pas y penser, la nausée risquait de revenir.
édité au tour 1974 par JimHawkins

En pleine discussion avec Favole sur le comment soigner un petit:

"Oui Favole je le sais, oui oui je suis tout a fait d'accord 24h sur 24."

Ca me faisait rire, c'est moi qui avait les réprimandes et même pas de merci, j'avais quand même éviter du tracas a ce petit. Le laisser a Jim et Penn Duick, n'était pas la meilleure des idées, bof en tout cas.

J'interrompis un peu Dame Favole sur son serment:

" Excusez moi bonne dame, je penses quand même avoir fait du bon boulot avec le petit, c'est moi qua fait le chariot, les peaux de mouton c'est moi, et la petite sucette, c'est mon idée. Je vous comprend cependant complètement pour l'instant d'inatention, sa ne risque pas de se reproduire, disons que j'aurais peut-être plus la chance de l'avoir"

Sinon si vous avez des problèmes d'insomnie demander à Ron sa définition de la chevalerie mais attention je crois que certains en sont morts, il faut une force morale assez conséquente.

Je lui fis mon sourire légendaire qui impressionner les hommes et faisait s’émouvoir les femmes.


- Ron? Oui, c'est celui qui m'a écrit là... il ne viendra pas hélas.
- Hélas??!! Un jour vous me remercierez qu'il ne soit pas venu...


Je le mis rapidement au courant que ser Ron Stark était le mari de dame Favole, et qu’elle en aurait beaucoup à dire…Puis lui expliquer les raisons pour les quels je mettais déplacer en personne jusqu’au Bastringage : récupérer dame Favole et établir des relation diplomatique stable et amical pour éviter tout problèmes entre nos deux royaumes.


- Alors laissons agir la magie de la veillée!


Et c’est sur ces mots qu’il m’emmena vers un comptoir pour me proposer de nouveau à boire. Le capitaine venait de se retourner pour attraper une bouteille qu’il avait mit de coté, quand un étrange personnage sorti de derrière du comptoir arme au point. Malheureusement pour lui, je fus bien trop rapide car il n’avait pas fini sa phrase que j’avais dégainé et fini mon attaque.

En entendant le crie le Capitaine se retourna vivement, une flèche lui effleurant le visage et se plantant net dans la tête du barbare, cette dernière ne resta pas en place et vola. Je rengainais discrètement tandis que Renart vérifier du pied si il était bien mort. Mais bon même un Autre n’aurait pas survécu sans tête…

édité au tour 1974 par Methusaleah

Pendant ce temps :


«Bon Akmar, je vois bien que vous êtes compétent et aussi ennuyé que moi par l’accident qui aurait pus se produire, mais je compte sur vous après mon départ pour prendre soins des enfants ici, comme Jim par exemple… »

Favole s’adoucit, la peur était passée. Elle s’excusa auprès de messire Akmar. Quand elle vit le petit Renald sagement en train de jouer avec l’homme a lunette, et l’otarie. Ils étaient si mignon tous les trois.
Jim était reparti auprès de son capitaine, le régent était toujours aussi souriant, Bif était parti se tremper la tête dans l’eau pour reprendre ses esprit et arrêter de massacrer les arbres.

Demether était là, un peu en retrait, et Favole hésita a aller lui parler vu les évènements de la dernières fois. Il y avait d’autres personnes qu’elle ne connaissait que de vu, comme messire Saanne, messire Dwalin et messire Marwal. Favole repéra Siriane qui s’était assise, victime des même soucis que les enfants avec la boisson.

Favole se rapprocha d’elle, malgré la haine féroce que lui vouait la tzigane, s’assoire a coté d’elle et lui tendre sans un mot la fiole de « dégrisement intensif » n’engageait a rien. En plus de la ou elle était, elle pouvait voir l’ensemble de rassemblement.
édité au tour 1974 par Favole

La troupev rassembler au coin du feu a faire plus de bruit qu'un equipage pres a l'abordage buvait a plus soif. Les etre du nord etait depites de voir autant d'alcool couler.

Au loin un bruit se fit entendre, un son sourd comme une corne de brume a la differencec au'il etait plus aigu et continue. L'espacew d'un instant le peuple se tu et deguena les armes. Une musique de marche se fit alors entendre. La troupe se mis sur ces gardes sur l'ordre du capitaine toujours aussi craintif. Le son continait de se rapprocher dans la nuit et maintenant des hurlements de loup l'accompagnait.

Les pirates craient:

" C'est une malediction!!!!
- au diable les maledictions quelle vienne gouter de ma lame."

Les hurlement se taire ainsi que la musique, mais des bruits de mouvement se firent entendre tous autour de laq troupe.

" vous voyez quelque chose???
- non absolument rien a part un lutin vert qui vole autour de moi."


Jim avait bande son arc et l'ajittais dans tous les sens.

La musique redemarra et etais tres proche cette fois ci.

JIm decocha une fleche en criant:

" la, ici , prend ca cochon des bois."

" PFIOUUUUUUUUUUUU" le bruit d'un sac qui se degonflait se fit entendre. suivit de

" non de diou, il sait pas tirer en plein jour mais comme il est le champion des conneries il a fallu que celle la il la mette en plein centre"

Penn-Duick apparu dans la lumiere avec a son bras une espece de poche et trois tuyaux en bois. Il regardait Jim avec un regard noir alors que les autres...

J’avais fait mon travail de mousse. Bon m’sieur Penn Duick avait l’air furax, mais au moins, il nous secouait plus les oreilles avec son truc, et pis, il vaut mieux tirer que prévenir. Surtout que le rois des glaces et le régent étaient trop occupés a picoler pour ses soucier d’leurs miches. Le rois des neige, il avait une descente de pirate, il avait pas du être tout sage quand il était jeune celui là.

De toute façon, moi je m’occupais de surveiller pour le c’ptaine ses fesses, alors je comptais le faire bien !
Et tant pis s’il y avait des dommages collatéraux.


Bon c'coup là, c'etait sur que j'allais me prendre une trempe par le korrigan, mais bon, mourir en sauvant le c'ptaine, n'est ce pas la plus grande mort possible?

Siriane etait des plus méfiantes, mais après avoir regarder la fiole, certainement que l’envie d’avoir les idée plus clair l’emporta. Elle avala d’un trait le contenu en faisant une grimace, et ceux malgré l’avertissement de Favole sur le goût.

Elle réussit même à articuler un vague « Merci » Ce qui surprit Favole, mais lui donna une soudaine envie de sourire. Finalement, cette soirée etait peut être propice. Mais visiblement la proposition de paix entre elle et Siriane ne fut pas reçue avec enthousiasme par la tzigane. Même pire que ça.

« et si je te dit le nom de targaryen, voudras tu toujours faire semblant? »

Favole se raidit, depuis la disparition de Lylith, personne n’avait abordé le sujet, et y repenser lui faisait beaucoup de mal. Comme avec un enfant qui ne se rendait pas compte de ce qu’il disait, Favole essaya de répondre. Les Targaryen étaient aujourd’hui une famille presque entièrement disparue, dont les Waters etait apparentée. Mais visiblement Siriane avait d’autres idées derrière la tête :

« oh arrête Favole, on sait très bien, toi et moi et...d'autres, ce qu'il en est réellement… »

Bon il allait falloir revenir son la honte de Ron d’avoir épouser une femme de petite noblesse. Mais où Siriane voulait elle en venir ?

Quand Siriane voulu partir, totalement dégrisée par la mixture amère de Favole, celle ci la retint par le bras. Elle ne pu s'empecher un frisson de dégout lui parcourir le corps.

"Oh arrete, fait pas ta mijorée, avoue que tu as tenté de tuer Ron parce qu'il savait que tu cachais un Targaryen!" Elle fit un sourire ironique "Tu as bien de la chance qu'il soit amnésique..."

Puis elle fit demi tour et revint vers les festivités, laissant une Favole livide.

Siriane quant à elle était furieuse contre elle meme. Elle avait laché le morceau, et se promit que sa prochaine missive serait pour Ron. Il avait le droit de savoir, et faire payer à sa "femme" ses manigances.
Sans hésitation, elle se raprocha du barman, et lui fit un sourire enjoleur quand il lui tendit un verre. édité au tour 1974 par Siriane

On s'était compris moi et Favole. Après quelques minutes tout allait mieux. Je remercie la dame de m'avoir compris et je lui fit salutation. Mais je ne compris pas ces paroles de soigner les jeunes de bastringue, comme Jim. Il se soigne ce petit? C'est pas qu'il est mauvais garcon mais on parle de Jim, j'ai eu part de ces exploits.
En tout cas, je vis ensuite Dame Favole se diriger vers une autre dame, en petite tenue celle la. Elle n'avait pas l'air d'être en bon état. Le rhum bastringue est d'une très bonne qualité, personne ne devrait en douter.

Je décida de me diriger vers la bar pour reprendre de la boisson si bonne a mes lèvres:

"Barman, faite moi un mélange de jus d'ananas, jus d'agrume et double rhum, sil vous plait"

J'en profita pour regarder le magnifique équipage que nous avions. Rien de mieux pour un marin comme moi. Je me dirigea vers le feu, m'assis sur un tonneau qui servait de banc et décida de sortir ma flute de pan. Je m'ennuiais un peu.

Je commenca une mélodie très ancienne, à mes oreilles elle était relaxante et en même temps un brin diabolique. Une mélodie qui pouvait faire danser, boire et chanter. Une mélodie qui pouvait faire rire, jaser, et crier.

La boisson devait couler à flot c'est la veillée des bastringues, que la fête continue. édité au tour 1974 par Akmar

Favole regarda à peine Siriane partir. Elle n’était pas sure d’avoir bien compris la menace a peine voilée. Tuer Ron ? Mais quelle idée.. par contre cacher un Targaryen…
L’instinct de survit, particulièrement présent en elle, lui dictait de garder le sourire et de partir discrètement sans se faire remarquer.
Ron, entre sa femme et une inconnue, croirait plus volontiers celle qui ne devait pas se contenter de se faire oublier dans de sinistres travaux de couture pour n’être sortie qu’aux visites officielles, et encore.

Lui mettre une idée pareille en tête… il allait forcement réagir. Et connaissant Ron pas au mieux.

Mais si elle partait, cela risquait de créer un incident diplomatique…

Elle avait peut de temps pour trouver une solution.

Bon a vu d’œil, entre la vache et l’otarie, y’avait encore eu de l’action, et comme d’hab’ la vache était partie enragée, et l’otarie était resté déprimée. Bon ça aussi il fallait que je prenne les chose en main. J’avais un plan trop bon, ça allait tout secouer et mettre un peu d’ambiance, sauf que m’sieur Saanne risquait de m’en vouloir.
Mais bon, pour la sciences, elle ou moi ?
Ca pouvait pas faire une difference plus grosse que ses doudounes !

Je laissais quelques minutes le cÂ’ptaine et le rois des glace pour me faufiler vers le bars. (jÂ’en profitais au passage pour ramasser le fruit des derniers larcins de la tzigane).
Discrètement pendant que la Siriane avait l’esprit ailleurs et avec la complicité du pirate barman ( qui était un pote, j’lui avais appris plein de truc) je m’arrangeais pour qu’elle trouve dans son verre la potion de polymorphie N°2 de m’sieur Saanne.

Je reparti discretemnt dans les jambes de mon c’ptaine en ricanant à l’avance. Vu qu’il avait pas de miroir, et que la potion de la Favole avait du la priver de son goût, il y avait de grandes chances qu’elle s’en aperçoive pas dans la minute.

Siriane regardait dans le vague. La musique et l'alcool coulant à flot, certains pirates s'étaient mis à beugler des chansons à boire, et la tzigane soupira.
Elle louvoya, le verre à la main, parmis les fetards, quand l'un d'entre eux la poussa avec son coude. Siriane ne put s'empecher de tomber directement sur l'otarie (la vraie, Stache), renversant son précieux verre de rhum.
Le Rhum ne fut pas perdu pour tout le monde. L'otarie aurait sans doute mal à la tete le lendemain.

Elle insulta copieusement l'homme aviné qui l'avait bousculé, regarda avec un air desespéré son verre vide, et se dit qu'apres tout il serait peut etre plus sage de ne pas finir la tete à l'envers.

L'otarie, qui était sortie quelques minutes entre deux plongeons et autres cabrioles avec Juune et Renald, reparti dans l'eau avec sa démarche si particuliere...un peu plus prononcée peut etre.


édité au tour 1975 par Siriane

P’tain !!! M’sieur Saanne allait me tuer. La boulette ! Mais la boulette ! Bon Stache repartie vers l’eau. Fallait guetter ça, je devait planquer Stache au plus vite.
JÂ’arrivais a temps pour choper Stache, mais.. oh merde.

La c’etait la galère. La grosse grosse galère.

Personne a droite, personne a gauche, je retirais ma veste et la foutue sur Stache et ses nouvelles rondeurs en l’entraînant loin des regards.

Deja une Favole a surveiller c’etait pas de la tarte, mais une de plus a poil en prime. P’tain, mais pourquoi c’est toujours aussi compliqué.

Hey, mais ca m’donnait p’être une idée ça ! Je demandais a Stache de m’attendre et réussi à piquer une robe d’une des copines de m’sieur Juune.

On allait bientôt rendre une Favole dans le nord, fallait juste que je trouve un moyen de planquer l’autre.

La vision fut brève mais suffisante pour marquer Renald. Plein de jolis trucs qui brillent et qui font un joli bruit quand on les jette par terre. Le bonheur le plus complet. Il n’avait pas eu le temps d’en toucher un que les pièces avait disparu.

Le petiot essaya donc de comprendre le mécanisme nécessaire à la disparition. Le lien entre le coffre et les pièces était déjà établi, le rapport entre la main et le coffre arrivait, et enfin celui entre la main et le porteur…

Renald regarda Juune droit dans les lunettes, de son regard le plusÂ… euhÂ… vertÂ… possible. Et se mit a hurler comme rarement il lÂ’a fait jusquÂ’ici. Non une injustice pareille ne pouvait pas se produire !!

Toujours perdue dans ses pensées les plus sombres, Favole entendit un cris déchirant, et son regard se porta presque automatiquement sur l’homme à lunettes et Renald. Le petit ange avait l’air d’hurler de douleur.
Favole se promit de repensé a son sort une autre fois, et en un temps record , elle etait devant l’homme qui osait faire pleurer ce pauvre enfant.

« Pour l’amour des dieux, qu’avez vous donc fait a cet enfant pour le mettre dans cet état !? »

Favole en même temps cherchait Jim du regard, c’etait lui qui avait garder le bracelet préféré du petit.


[hrp: Suite rédigée par Juune]



"Héhé, fit-il, il semblerait que le bambin n apprécie pas les plaisanteries!! Voyez-vous, nous jouions dans le sable, l otarie est partie et grâce à ce petit qui m attira vers l eau, je remarquai cette cassette."

Juune montrait l objet en même temps qu il s embourbait dans son explication et Renald criait toujours.

"Donc j ai pris la cassette, ... qui m apartient, et j ai montré quelques pièces à l enfant qui semblait très attiré par leur ... éclat, héhé, une joie pour lui, c était incroyable à voir, ces quelques gloups. Et puis quand j ai rangé les gloups dans la cassette pour, heu, pour les ranger ... quoi... il s est mit à vociférer plus que de raison! Je ne savais pas qu on pouvait contenir autant de haine dans le cri d un si petit être!! Héhé, doit pas avoir eu une enfance facile le p tit!!
Mais bon , pour le calmer, il faut sûrement que je lui montre à nouveau les pièces... et puis ... je suis dans une relative bonté - Notez l ironie pour un pirate, le mot "bonté" se détachait des lèvres de Juune comme le dernier bout de chair de barbare sur un os brûlé par le soleil du désert mâchonné par un charognard... c est-à-dire avec amertume & râleries - que je consens même à lui en laisser quelques unes pour le calmer!!"

Ceci dit, l inventueur glissa une main dans la cassette et la claqua. Les quelques pièces n eurent pas l effet escompté et une nouvelle poignée ornait déjà le ventre de l enfant que Favole portait à présent, cette scène rappelant le Fort Boâ Yârh¤ au brun...


¤Le mythe de l île-chateau où se cacherait un grand trésor, seulement transportable par des sortes de frères siamois mal positionnés...

[hrp: Suite rédigée par Favole]

Favole restait dubitative sur les explications de l'homme, mais elle n'eut pas le temps de le questionner plus, Renald avait retrouver sa meche de cheveux preferé, même s'il gardait un regard interessé par la cagnotte et surtout le capitaine Renart pris la parole.
édité au tour 1975 par Favole

"...et je m'en suis tiré de justesse ce coup-ci! Haha! Bon..."

Renart , accoudé au bar, venait d'achever le récit d'une de ses aventures à Methusaleah quand il sortit un nouveau cigare de sa poche en dépit de celui qu'il avait en bouche: il le lança vers le feu en comettant la trajectoire d'un long sifflement...

A peine le cigare eut-il atteint les flammes qu'il éclata dans un bruit sourd et qu'une fusée s'en échappa pour filer droit vers le ciel où, ayant atteint le firmament nocture et étoilé, elle explosa en milliers de petite particules brillantes qui, en retombant, dessinèrent dans les cieux l'image d'un crâne goguenard, le symbole des pirates de Bastringage!

Les yeux s'étaient tournés, les conversations s'étaient interrompus.
Renart en profita pour gueuler: "L'APERO EST FINI, LE POW-WOW PEUT COMMENCER!" et le Capitaine alla s'asseoir en tailleur avec d'autres pirates autour du feu où il invita Methusaleah et tous les présents à le suivre.
Les sardines étaient prêtes: on allait manger et enfin, la veillée à proprement parler commencerait.

Lâchant un "Tenace le p'tit!" très discret, Juune souleva le pan supérieur de la couche du bambin et déversa quelques gloups supplémentaires.
L'appât précoce de la fortune, la joie incommensurable de l'injustice réparée ou simplement le métal froid sur ses parties eurent raison des cris du bébé, et c'est au moment où l'inventueur reportait son regard sur Favole en engageant par un "Favole, je présume!" que la fusée explosa prenant l'attention de la dame.

S'extirpant de la situation dans un mouvement vers le feu où il prit place à côté de Siriane, il jurait intérieurement :
**Putain de bébé!! Heureusement que Renart était là pour me tirer de ce mauvais pas, j'y ai laissé la moitié de ma cassette au moins...pff**

"Tiens Siriane..."

L'oeil de Siriane brilla quand elle vit Juune ranger sa cassette, et elle lui fit un sourire complice. Bon, pas trop complice non plus, il s'agirait pas que le chauve réclame son du....
Puis elle reporta son attention vers le Capitaine, notant dans un coin de son esprit l'empacement de la fortune de Juune.
Elle regretta fugitivement de ne pas avoir emporté de verre, son gosier commencait à etre sec.
Sa main frola celle du chauve quand elle lui demanda.

"Tu aurais pas un verre des fois, Juune?"

C'etait plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'en empecher. édité au tour 1975 par Siriane

Bon avec une robe et un chapeau, ça le faisait grave. J’entendais le c’ptaine qui appelais les troupe. Nooon j’voulais être a coté de lui moi !

Bon Stache avait plus la même tronche, mais avec la robe et le chapeau ca faisait deja moins... naturiste.


Mais que faire de Stache, si je la laissais là, a tous les coups elle allait débouler pendant le discours du c’ptaine.

Réflechis Jim, réfléchis…

Bon, bah, j’avais encore une de ces supers idées que les autres appelaient « plans foireux ».

Je foutais un foulard sur la tête de Stache en Favole, et discrètement, la perdis dans le ban de morue qui servaient de copine a m’sieur Juune avec pour recommandation de pas ouvrir la bouche et de pas quitter les autres.

Problème réglé.

Je pouvais tranquillement aller m’asseoir a coté du c’ptaine.
édité au tour 1975 par JimHawkins

Les filles avaient rejoint le groupe, et s'étaient positionnées en soutien derrière Juune. Le passage de Jim les faisait encore rire, et Juune prit le verre de la charmante Häalô pour le donner à Siriane...

"Si tu aimes le gimgembre... qui possède une très belle... fleur..." souriait il.

Mais une fleur manquait à l'appel. C'était Adona qui nettoyait sa robe, du vomi du mousse à l'eau de mer en bordure de plage, si tant est qu'une plage puisse avoir une bordure vu que la plage, par définition est ...

'Merci Maître Capello je vais reprendre la suite!!'

Adona : **Ca m'apprendra à draguer les prépubiens (ndj : je sais, je suis trop drôle!!)**

Déjà la mer semblait calme et soupçonneuse. Déjà un aileron vert fendait les vagues. La raison de la sortie précipitée de l'eau de Stache sûrement. Déjà la robe semblait propre, et la belle relevée. Quand elle tourna le dos à la mer, les rangées de dents de la bête enragée qui gardait (mal certes, mais telle était sa mission) la précieuse cassette claquèrent derrière Adona. C'en était fini, plus un bruit...

Adona se retourna : "Qui a claqué??"

Le crocodile requin - oui, c'est une espèce rare qui n'a pas obtenu les avantages des deux animaux, enfin elle a eu l'aileron du requin pour faire peur et la couleur verte pour se fondre dans le fond vaseux de la mer, mais elle a hérité aussi de la cécité des requins, et de la relative maladresse de sa mère crocodile, ce qui ne l'aide en rien... -, le crocodile requin donc avait raté sa proie, et Adona qui n'avait rien suivi trop occupée par son vomi pestait contre l'inconnu.

"Qui a claqué??"

Finalement, elle décida de retrouver le groupe, mais glissa sur un couple de crabes - ça travaille toujours en couple ces crabes, c'est une vraie plaie!! - rippa jusque dans la mer et se fit engloutir par un crocodile requin ravi, mais devant se trouvant un autre emploi que protecteur de la cassette... que déjà Siriane convoitait.

Les invités d’honneurs s’assirent à côté de Renart.
Il avait Methusaleah sur sa droite, Favole sur sa gaucheÂ… et Jim Hawkins sur le dos.
Le cercle autour du feu était très informel.
Chacun se servait en sardine et en boisson ou bien parlait à son voisin.
Le Capitaine ne s’en offusqua absolument pas et, s’étant relevé, s’exprima d’une voix forte, à qui voulait l’entendre :
« Compadres, buenas noches ! Yé soui très heureux qué nous soyons tous réounis ici cé soir, et encore davantage dé compter dans notre barque Dame Favole et lé régent du Royaume du Nord Methusaleah qui nous fait l’honneur dé sa présence… »

Renart claqua deux fois des mains, puis reprit sans se préoccuper de ceux qui donnaient, ou pas, un écho à ses applaudissements.

« Ca fait quelques temps qué nous célébrons notre arrivée à Adept, aux frais del Senor Sâânne dont yé saloue la yénérosité ! »
De nouveau il double-claqua des mains.
« Yé mé sens bien ici parmi vous et y’espère qué chacun est à son aise. Yé crois qu’avant dé nous lancer à la recherche dé ce qui nous a conduit ici, il est bon qué notre Bastringage soit fermement ancré et qué nous soyons coutumiers du monde qui nous entoure.
Yé saloue d’ailleurs la présence dé nos autres invités qui eux aussi nous font l’honneur dé participer à notre Grande Veillée ! »
Le Capitaine tendit le bras en direction d’un petit groupe de fantômes qui tentaient vainement de grignoter les arrêtes des sardines et qui lui répondirent d’un signe de la main, tout sourire, affichant leur dentition centenaire pour le plus grand plaisir de ces dames.
« Bon mais commençons par lé plous important, tant qué nous sommes sobres. Senor Sâânne, si vous voulez bien rappeler à chacun lé motif dé votre yénérosité. »

Renart se rassit et retourna à sa sardine pour laisser la parole à Sâânne.
« C’est marrant Captain’, vous retrouvez l’accent quand z’avez bu » lui confia le cuisinier, passé voir si tout allait bien.

Sâânne avait prit un peu de recul quant aux relents désobligeants de sardine grillée qui mettait à mal sa sensibilité vampirique. Autant dire que les ataviques colportages sur l’aversion des hématophages pour l’allium avaient trouvé un sérieux concurrent…

Cela ne gênait cependant en rien les lorgnades furtives du chaman en direction de quelques jugulaires appétissantes. D’expérience, dans un milieu tel que la franche piraterie, on se souciait rarement d’une quelconque disparition lorsque le rhum et les mauvais paris suffisent à justifier en rab le fourmillement de macchab.

Absorbé dans ses songes, Sâânne ne fut interpellé que par l’énonciation de son nom : « aux frais del Senor Sâânne dont yé saloue la yénérosité ! ». A moins que ce ne soit cet agaçant claquement de mains ?
Il a vraiment une élocution d’arriéré quand il se met à boire ce beau parleur gallinacé, songea le mécène qui ravivait son shilom en maugréant comme le fait habituellement Demether.

« Senor Sâânne, si vous voulez bien rappeler à chacun lé motif dé votre yénérosité. »

Le vampire exhiba alors l’une des mines les plus intensément blasées face à une telle invitation. Il n’avait jamais été fait mention d’un discours, puisse-t-il être concis, la politique n’avait jamais vraiment fait parti de ses préoccupations.
L’annonce avait produit ses effets, il était trop tard pour envisager une dérobade à la lokienne (filer à l’anglaise serait un anachronisme ;)), déjà les regards portés sur lui escomptaient une prise de parole.

Il se leva donc, de sa superbe androgynie, réajustant sa robe à la manière d’un sénateur romain et leva la paume pour répondre à l’appel formulé par Renart. Après tout, il fallait bien improviser quelque chose. Prenant un ton altier et térébrant :

- Bien ! Forbans, aigrefins, malandrins d’outre mer et mathurins d’eau douce, ce que nous appelleront plus simplement la vermine déféquée par ce monde…

Ca semble accrocheur comme discours, il poursuivit avec un brin de cynisme :

- …Si vous êtes « réounis » à la nuitd’hui autour de ce fumier de poiscaille méphitique, c’est dans l’intime honneur de vous joindre à la plus formidable épopée de notre temps. Celle qui me… nous rendra riches et célèbres et qui n’est autre que la découverte de plus fabuleux trésor que nous aient laissé nos ancêtres en ces terres. J’ai loué les services de Renart dans ce but et nous en avons convenu qu’il m’appartiendrait d’en découvrir d’avantage sur sa nature et de guider vos pas vers sa conquête ; en échange de quoi nous partagerions les butins amassés au cours de sa recherche et formerions l’équipage du plus grand bastringage des temps modernes.
Ce qui nous ramène donc aux élucubrations de notre cher capitan, à qui je rends volontiers la parole…

Ce discours pompeux et lunaire s’acheva par un « j’ai dit ! » protocolaire à la suite duquel il reprit place au sein du cercle anarchiquement formé autour du brasero… Ce type devrait sincèrement songer à arrêter l’opium…


édité au tour 1975 par Saanne

P’tain, trop classe l’accent du c’ptaine ! Quel génie, quelle prouesse ! Bon M'sieur Saane aussi, mais ca reste que M'sieur Saanne (qui va me deglinguer quand il saura pour sa potion)
Franchement, être a ses cotés c’etait trop la fierté. Si mon vieux avait été là pour voir ça, bah il m’aurait p’être enfin reconnue sans se tirer.

En face de nous, j’voyais M’sieur Juune et ses copines, la Siriane etait dans le lot des morues. Mais celle qui m’inquiétait le plus c’etait la Stache. Bon ça pouvait aller, elle ouvrait pas la bouche, mais vu la façon dont elle regardait les poissons… Bon sa va, son regard croisa le mien, elle se retiendrait.
Aie, cette moustache… oups, ses mains, elle etaient palmée… j’crois qu’la potion à planté, je fis signe a stache de garder ses nageoire dans ses mange et de baisser la tete.

Discrètement, profitant que personne ne faisait attention à moi, de toute façon, personne ne fait jamais attention a moi., pour glisser dans le creux de l’oreille de mon c’ptaine ma dernière boulette.

« C’patine, j’prefere vous prévenir, on a deux otaries, enfin deux Favole, sauf que l’une, celle à coté d m’sieur Juune est une otarie, et l’autre, c’est la vraie, enfin je pense… »
édité au tour 1975 par JimHawkins

"Qué?!" s'exclama Renart en réponse à Jim juste au moment où Sâânne lui rendait la parole.
Le Capitaine se leva alors, sans quitter de son regard incrédule le visage du jeune mousse: mais qu'est-ce qu'il baragouinait ?!
Puis parcourant la foule des yeux il aperçut une deuxième Favole, en plus de celle qui était assise à sa gauche... On les distinguait très bien à l'intérêt, distinct, qu'elles portaient chacune aux sardines encore sur le feu!
Renart ne dit rien et poursuivit son rôle de maître de cérémonie:
"COMPADRES! J'aimerai avoir toute l'attention que vous pouvez me donner pour la suite! Comme je vous l'ai dit, avant de nous investir davantage dans notre quête, il est bon que nous connaissions parfaitement les terres dans lesquelles nous nous trouvons et les dangers qu'elles renferment... Nous ne pouvons pas non plus ignorer que nous ne sommes pas seuls à redécouvrir Adept. Le Royaume du Nord a été fondé ...au nord, et il existe également une forteresse qui porte l'emblême de "Dun Liath".
Il faudra faire avec ceux-là et déterminer qui sont nos amis et nos ennemis.
En dépit des escarmouches qui ont eu lieu avec les habitants du nord, le régent Méthusaleah est ici présent pour nous délivrer un message de paix. Je lui cède la parole."

Renart se rassit après avoir encouragé Méthusaleah à se lever, et se penchant vers Jim lui demanda:
"C'est quoi ce bordel?"

édité au tour 1975 par Renart

P’tain, là, j’sentais que le c’ptaine il rigolait pas trop.

« Bha, en fait, j’voulais juste filer une potion de m’sieur Saanne à la Siriane pour la renvoyer dans l’nord, mais il y a eu une coucougnette dans le potage, et c’est Stache qui l’a bu.
Mais tout va bien, j’lai caché, y a personne d’autre qui sait. »

J’espérais pouvoir le rassurer plus que je ne l’était… mieux valait pas lui parler des palme et d’la moustache de Stache.
édité au tour 1976 par JimHawkins

Mon arrivée que je voulais festive au milieu de joie et délire pirate c'est vu en realité interrompre une parlementation diplomatique.

Quelque minutes apres mon arrivé, tout le monde avait ranger son arme et était retourner a ses occupations mine de rien.

Sur ceci apres avoir chercher ne serais-ce qu'un geste de la main m'acceuillant, je m'assis sur un rocher un peu a l'écart réfléchissant pipe a la bouche.

Apparement certain consigere mon absence comme intolerable, et me renis. J'ai pourtant aider a organiser cet audiance entre les deux royaumes. Il faut croire que ceci ne suffit pas, pour avoir le plaisir de s'asseoir auour du feu et continuez a parler avec eux. Sur ce je ne generai pas plus longtemps, je prend la mer dés a present et rejoint mon dolmen. je ne sortirai quand cas de guerre ou ordre du cap de veau, et encore ça dépend quelle ordre je ne suis pas mousse.

Je dois passer dire bonsoir au Regent et a Dame favolle avant de me retirer. Euh qui ne m'ont meme pas remarquer seront surpris de me voir les saluer avant leur départ au nord.

~~** Je rejoignit donc tous le beau petit peuple et m'approcha délicatement de favolle pour lui parler a l'oreille sans couper la conversation.

Je m'approchit a pas de loup de la Dame, lui soufla doucement dans le coup, de façon a la prevenir de ma présence, et enchaina par ces mots.

édité au tour 1976 par pennduick

Favole était rassurée de voir le Korriganed parmi les invités, son absence récente l’avait inquiétée. Il lui confia son désire de vouloir se retirer à peine arrivé. Favole se doutait qu’elle n’aurait certainement jamais d’autre occasion dans cette vie de pouvoir de nouveau échanger avec lui.

Apres l’avoir rassuré sur son anonymat, le capitaine Renart et le Régent étaient bien trop absorbés a leur discours pour faire attention a eux, elle accepta que Penn Duick se place à coté d’elle. Au moins l’agréable bavarde du druide l’aiderais a résister à son envie de fuir au plus vite en ignorant les conséquence d’un tel acte.


Et puis, messire Penn Duick pourrait certainement lui donner de précieuse information pour découvrir les us et coutumes de cette veillée.

comment refuser l'invitation d'une dame qui m'inspirais tant de respect. Je me fit discret et m'asseyant derriere elle, la tête reposant sur le pas de son dos, j'appréciais ce moment de calme avec elle. j'étais présent physiquement, mais psychiquement elle avait ouvert les portes de mon coeur. Elle avais ce pouvoir, de déposer une goute de confiance dans la mer de crainte, qui formais mon conscient. Elle étais une amie, une amie comme peux on en a.

Je lui expliqua le déroulement d'un pow wow comme je pu avant que le sujet dépasse le niveau de cette rencontre pour des discussions plus personnelles et amicales.

En dépit des escarmouches qui ont eu lieu avec les habitants du nord, le régent Méthusaleah est ici présent pour nous délivrer un message de paix. Je lui cède la parole.

Le capitaine Renart venait de me laisser la parole, je me levais doucement et attendais un peu que le bruit soit moins fort. Je commençais donc mon petit discours :

« Gens du Bastringage, Capitaine Renart, bien que nous avons connu des problèmes vous nous avez accueillie chez vous et vous avez assuré notre sécurité à moi et mes gens (à quelques accros prêts).
C’est un honneur pour nous de participer à cette veillé, et j’espère qu’elle sera le début d’un longue amitié entre nos deux peuples. Ne voulant pas vous saouler avec mes paroles, vu que le rhum le fera beaucoup mieux, je ne prolongerais pas ce discours plus longtemps, et je vous souhaite en mon nom et celui de mon peuple un grand merci pour cette invitation à cette veillé. »

Je levais mon verre

« Au Bastringage ! »

Je restais un peu debout le temps de voir les différentes réactions.

Décidemment aucun des présents n'avait la fibre orale. Les discours n'étaient le fort de personne, c'est pourquoi d'autres verres furent servis.

"A Bastringage!" lâcha Juune circonspect.

Penn-duick sorti sa fiole de sa poche avant de la lever au ciel en disant dans sa barbe de façon a ne pas etre remarqué:

"A Bastringage messire.

mais n'oublions ni nos femmes, nos chevaux, nos escaliers et tous ceux qui les montent."

Puis il deversa une gorger du breuvage dans son gosier avant de la ranger et retourner a sa conversation.

Dwalin, qui était resté silencieux toute la soirée, préférant siroter son rhum et apprendre les dernières nouvelles, leva également son verre pour beugler :

"A Bastringuage!!!!"

Tant pis pour son voisin le plus proche(Akmar), qui allait être sourd d'une oreille au moins pour le restant de la soirée.

Comment se pouvait-il qu'un si petit être en Dwalin, pouvait crier si fort. Des mystères de la nature qu'on dit.
Mes oreilles on n'avaient pris un dur coup, mais ca m'empêcha pas de rire et de donner une bonne tape dans le dos a Dwalin et je m'écria:

"À Bastringuage!"

Je pris mon verre et je le bu d'une gorgée et m'en commanda un autre tout de suite. L'accool commencait à peser dure par contre. Mes pas ne s'alignait pas toujours mais pour le moment je ne perdait pas le cour des choses. Il fallait attendre la suite, ca pouvait venir interressant.

« Et au Royaume du Nord! » conclut Renart en se relevant pour trinquer avec Méthusaleah et non sans préciser d'abord à Jim qu'il ne perdait rien pour attendre.

« Je vois que les plus sensibles d’entre nous commencent déjà à rendre leurs sardines… D’ici que ça s’empire -et ça sent déjà pas mal pire- je souhaite que nous abordions, non pas un navire, une fois n’est pas coutume, mais l’avenir du plus jeune de nos mousses, le petit… » Renart se pencha en direction de Favole, « …comment il s’appelle déjà ? »

Favole avait levé son verre pour porter un toaste au Brastingage et a leur équipage, elle appréciait que le capitaine pense aussi aux nordistes. Pour un pirate il avait le soin dy protocole, à sa façon…

Jim derrière lui avait l’air tout penaud, quelles bêtises avait il encore fait. Favole fit remarquer ce détail à Penn Duick quand le capitaine s’adressa à elle :

« …comment il s’appelle déjà ? »

Le bébé sur les genoux , Favole avait du mal à cacher son amusement.

[i] « Renald, capitaine, c’est le jeune Renald, que je souhaite garder avec moi… »[i]

Favole croisa le regard du Régent, il avait son sourire tendu mais charismatique se voulant impassible des grands jours.
édité au tour 1977 par Favole

"...le jeune Renald donc que Dame Favole souhaite adopter. Avant de donner mon propore avis là dessus, j'aimerai savoir si l'un d'entre nous voit une objection à ce projet?
Et tant qu'on y est, je veux bien qu'on m'explique comment ce gosse est arrivé parmi nous?!"

Favole sortie de son corsage une lettre.

« Avant que vous ne réfléchissiez à la question, je tiens à vous dire que ce bébé est le frère de Lady Pandora. Actuellement cette jeune fille est repartie à la recherche de ses sœurs et m’a confiée son petit frère Renald.
Capitaine Renart, si vous me permettez, j’aimerais lire sa dernière lettres à votre équipage pour les aider à comprendre ma démarche… »

Le capitaine acquiesça de la tête. Favole déplia le morceau de papier taché de sang et lu à haute voix l’écriture incertaine.



Favole replia la lettre.

« Inquiète je lui ai proposé de l’aide mais elle a refusé. Vous comprendrez que je me sens moralement responsable de Renald. Et je souhaite donc le garder et l’élever avec votre accord. »
édité au tour 1977 par Favole

Bon l’c’ptaine était en pétard… j’avais bouleté, c’est pas d’ma faute mais celle de la greluche qui faisait comme si tout allait bien ! C’est elle qui aurait du boire la foutue potion !! Cette nudiste allait pas m’pourrir la vie longtemps, foi de mousse, enfin si je finissais pas ma vie aux fers ou aux patates.
En attendant, je garnis le plat du cÂ’ptaine des meilleurs morceaux et mÂ’assura quÂ’son verre etait jamais vraiment vide. (ce qui etait pas dÂ’la tarte)

Bon je levais mon verre pour nous, j’le relevais au deuxième toast mais que pour la Favole et pas trop haut.

On attaqua le sujet du baveur, mais pourquoi s’embêter avec cette question ?

De toute façon, Renald, c’etait pas un mousse top top. Il pieutait pendant ses heures de quart, il bavait sur ses supérieurs (quand il leur faisait pipi pas dessus ou leur arrachait pas les cheveux), il arrivait même pas à faire un salut pirate ou à dire bonjour à notre c’ptaine quand il le voyait. En fait a part pisser, manger, dormir et baver… si on oubliait ses pleurs, ben il servait à rien. On verrait pas une grande différence qu’il soit là ou pas.

« Moi j’suis d’accord, qu’il reste avec la Favole. »

Puis je chuchotais plus bas au c’ptaine « De toute façon elle on va la garder hein ? S’il reste avec la Favole, et qu’on la rend pas, ben il y a plus de soucis. »


édité au tour 1977 par JimHawkins

Renart attendit qu'un Bastringue s'exprime... si l'un d'entre eux en avait le désir.

Je me permis de prendre la parole, mais pas dun ton trop fort je ne voulais pas trop attirer l'attention sur ma personne:

"Si vous permettez mon capitaine, vu que j'ai eu le petit sous ma tutelle pour quelque temps, je penses qu'il serait mieux pour nous et pour le petit que dame Favole s'en occupe. Nous sommes des pirates vrai mais on a quand même un coeur. Comment un nouveau-né pourrait-il grandir normalement au milieu de beuverie, cri et bagarre. Je penses que c'est impossible. Regarder comme exemple Jim."

Bien sur je blaguais, cela en fit rire quelques uns, c'était le but de ma remarque.

"Aucun d'entre nous n'a vraiment le temps à s'y consacrer, on a une ligue à construire et des trésors à découvrir donc on a besoin de bras"

Je m'assis et fini par:

"C'est juste mon opinion mais elle était réfléchi"

Hey mais qu'est ce qui voulait dire par là? Véxé, je preferais m'acharner sur ma sardine, en m'en mettant un peu partout.

J'etais super bien eduqué pour un mousse moi! Non mais... il y avait des flêches qui se perdaient!

Akmar était en train de parler quand un animal sauvage arriva au loin. C’était un cheval complètement en fureur vu la manière dont il galopait, il n’avait pas de cavalier… plus il se rapprochait plus la couleur rouge se voyait sur lui…du sang, il avait déjà du être blessé du le sang qui recouvrait son corps.

Pour l’instant personne n’avait l’air d’avoir vu le cheval. Je me levais et dégainais de nouveau je m’approchais doucement du cheval qui arrivait.
Et une fois à porté de lame, d’un coup je mis fin à l’existence du cheval. Il avait été déjà blessé à de nombreuses reprises. Pauvre bête
«Capitaine Renart pourriez vous donner une sépulture a cette animal après la fête ?

"J'aurai préféré lui donner des soins." maugréa Renart, attendant toujours que d'autres Bastringues se manifestent.

Apparemment il n'y avait pas foule pour se prononcer sur l'avenir du marmot.
Renart, déçu par ce manque flagrant de solidarité prit le gosse des bras de Favole dans ses mains et le leva au-dessus de sa tête.

"Tu vas nous manquer Donald." lui confia-t-il en s'attendrissant sur son visage de poupon qui bizarrement lui rappelait un peu celui des canards lorsqu'ils ont les joues gonflées de graines mais aussi celui de... Renart fit des allers retour du menton, sourit, puis rendit le bébé à Favole:
"Et bien qu'il en soit ainsi! Prenez en soin!" dit-il en adressant un clin d'oeil au nourisson.
"Et n'en profite pas toi!" lui glissa-t-il "...oh ne fait pas l'innocent, tu sais très bien de quoi je parle!"

A présent le Capitaine s'adressait de nouveau aux Bastringues:
"Vous êtes tous bourrés comme des moules? Parfait! Car notre prochain débat demande un peu de créativité! Cette terre qui est la notre au sein d'Adept, où nous avons construit notre Bastringage, comment allons-nous l'appeler? Je propose Rhum-Coco ou Tropicana, vous?"

(hrp poste posté en double dans veillé du bastringage et ici puisque les rp son en meme temps)

Oulala, On avait eu chaud, j’l ‘avais pas vu venir ce canasson !! Il avait l’air zarbe encore un peu, il piétinait la bouffe, renversait l’alcool et peut être même pire, il aurait pu bousculer notre c’ptaine adoré.

Bon après avoir hurlé « Ile de la tortue !! Non plutot Tropicooooooo!!! »

Bah je retirais les restes du ch’val de la vue de ces dames. J'dus m'éloigner de la veillée en m'pressant ( vu le suspense j'esperais être de retour avant qu'ils choissent le nom! Ile du traquenard, ça m'aurait trop plus aussi.
Je trainais le truc sanguinolant en m'pressant. Pas qu’ca m’faissait pas envie de becqueter de la viande, mais vu la gueule de la bête, ça sentais le mal de ventre a plein nez donc valait mieux le foutre un peu plus loin histoire qu'les mouettes aient leur pitance et fasse aussi la fête. ( et oui les mouettes de chez nous c'est pas des canaries, elles bouffent pas que d'la poiscaille)


Je traînais la carcasse derrière les buissons quand je vis la Siriane a faire sa naturiste a part. Fallait toujours qu’elle se fasse remarquer c’te cruche là.

Tiens c’etait qui le mec avec elle. Oh P’tain, il venait d’lui foutre une de ces mandales.. Je dis pas qu’elle ne la méritait pas hein, mais bon elle fat quand même un peu partie de l’équipage. Et merdouille, forcement fallait qu’jai laissé mon arc auprès du feu.
Il avait pas l’air net ce type, ca s’trouve c’etait son ch’val qu’on avait buté.

(hrp la suite est dans le mal je sais plus quoi) édité au tour 1978 par JimHawkins

Juune était ce qu'on appellait une cible parfaite.
Il n'avait pas eu l'air de s'etre vexé de la derniere fois qu'elle l'avait littéralement dépouillée, aussi, elle retenta le coup. Ses doigts agiles vinrent subtiliser la cassette du chevelu alors qu'elle lui faisait un sourire à damner un saint.

J'vais aller m'chercher un verre lui glissa t elle en se levant.

Elle allait surtout planquer le magot!

Mais elle n'avait pas fait 100 mètres qu'un coup violent à l'arriere du crane lui fit voir milles chandelles..

hrp : tentative rp de sauver une situation hrp :'( Navrée :'(

Renart avait du mal à canaliser les propositions des Bastringues... Tout le monde y allait de sa petite idée dans le capharnaum le plus complet.
En tentant de convaincre chacun de regagner son calme et tournant autour du feu, le Capitaine s'aperçut que Sâânne avait disparu.
Où diable était-il donc passé...?

Ne parvenant à rien avec la bande d'ahuris qui vociférait autour de lui, Renart fit quelque pas dans la palmeraie à la recherche du vampire… quand tout à coup il entendit un bruit sur sa gauche.
S’approchant, il vit un homme tout en arme et armure, debout au-dessus des corps inanimés de Siriane et Jim.
« Holà ! Que tal ? » fit-il à l’intention du guerrier avant de lui écraser ses deux poings liés sur le haut du casque.
L’inconnu s’effondra, inanimé.

Ceci fait, Renart sortit un tout petit cigare, court et vert, de sa chemise à fleur, qu’il alluma et dont il donna une bouffée à tirer à Jim et Siriane, lesquels se réveillèrent en toussotant.
« Je reviens » leur dit le Capitaine en hissant la carcasse de leur agresseur sur son épaule qu’il porta jusqu’au Bastringage et jeta sans ménagement dans une fosse profonde.
Puis de retour auprès de ses compagnons, il s’enquit finalement de leur santé.

édité au tour 1978 par Renart

La c'était le comble, quand le débat sur le nom a donner a nos terres commença je ne pu m'empecher de lacher un rire a travers mais dans grinssante.

"et pourquoi pas l'ile de la perle noire tant que vous y êtes. non sérieusement soiyez sérieux on peut être plus créatifs. Les noms de fond calle y en a assez sur les mers."

Là j'avais bourder car moi qui voulais être discret et rester cacher derrière la favole je m'étais grillé.

"Qui a dit "Dmonku"?" interrogea Renart une fois de retour à sa place "En référence à la palmeraie c'est pas mal...".
Le Capitaine avait laissé Jim et Siriane derrière lui en leur proposant d'aller prendre du repos s'ils le souhaitaient et quoiqu'il eut préféré que tous deux rejoignent la Grande Veillée s'ils s'en sentaient la force.
"Alors, on en est où de ces propositions? Tiens! Penn Duick! C'est quoi ton idée?"
édité au tour 1979 par Renart

Dans l’agitation, Favole avait bien vu le capitaine se lever et quitter l’assemblé un long moment. Elle avait aussi vu le sourire de Ser Lannister, le capitaine ne savait il pas que partir sans excuse pendant une visite officielle n’était pas des plus… diplomate ?

Siriane revint seule, visiblement elle était blessée.. mais où était Jim ?

Methusaleah aussi avait remarqué, il bougeait les doigts comme à chaque fois qu’il y avait du combat dans l’air.
Favole le vit se diriger vers elle mais n’attendit pas qu’il la retienne pour aller vers où le capitaine avait disparu.
En suivant les traces dans le sable elle trouva enfin Jim, à genou dans le sables, de grosses larmes aux yeux, le haut déchiré, il y avait des traces de sang au sol.

Pitié, tout mais pas ça… Favole ne pu que prendre Jim dans ses bras et essayer de le consoler. Il lui raconta l’histoire et malgré tout elle en fut soulagée. Il n’avait a priori rien subis d’irréversible, a part peut être pour son orgueil. Il n’y avait qu’une ombre au tableau, Siriane.

Favole essaya de dramatiser la situation, et consenti a faire quelque chose qu’elle devrait certainement expliqué au régent si elle ne voulait pas finir dans un couvent. Elle lui donna sa chemise ne gardant que son corset, le décolleté était plus que vertigineux, mais pour rendre un semblant de sourire a Jim, il lui faudrait passé la soirée dans cette tenue.

Ils rentrèrent ensemble. Favole laissa Jim passer devant et se dirigea ver Siriane, pour la soigner… et discuter.

Favole ne rigolait pas, la colère et la menace était réelle, elle avait hésité : à quelques millimètres prés elle aurait paralysé Siriane a vie en bloquant son nerf.

Mais ce n’était pas elle, elle le savait, tout ce qu’elle voulait c’est protéger Jim. Visiblement Siriane avait compris. Pour une fois elle, elle n’avait pas chercher a lui tenir tête.

"c'est pas ma faute si ce morveux s'est fichu tout seul dans cette situationÂ…
-alors reste en a cette version"!

Favole guérit la plaie et après un dernier regard lourd de menace et laissa Siriane sans se retourner. Si jamais elle nuisait au petit mousse, elle lui montrerait ce que c’est qu’une Targaryenne.

Elle retourna à sa place prés de Penn Duick, dans la mêlée des propositions de noms plus ou moins étranges, retrouvant son sourire mais évitant de croiser le regard du Régent.
édité au tour 1979 par Favole

Penn-duick se leva et sauta devant le feu esquivant de tomber dedans par mégarde. Puis il posa comme un piquet a côter du cap de veau, lui chipa son verre de rhum et s'appuyant sur son épaule:

" pourquoi pas lololand ou putaclos mi amigo, estan muy madames aqui."

~~un sourire jusqu'au oreilles regardant son superieur. Bien sur Penn-duick était persuader que seul le cap de veau et lui meme pouvait comprendre la derniere phrase.~~

"Non ne serais pas une idée de maitre pour notre ligue et deplus les voyageur pirates en ferai terre de legende rapidement, el puerto del señor Renart, ahi siempre cerveza, Ron y guapisima chica. Qu'en pense tu capde veau?"

Penn-duick buva dans le verre et en vida le contenu avant de le tendre a Renart qui tenais une bouteille, ceci avec un grand sourire exprimant "Ai fais rizette alors remplie mon auge.

Favole sursauta a l’évocation de son nom. Mais a quoi pensais Jim ? La réponse de Ser Lannister claqua, mais au moins Jim s’en tirait bien.

Le vrai soucis vint du capitaine Renart, elle aurait du se douter que malgré son sexe ici on lui demande son avis. Favole regarda le régent. Il avait bien dit qu’il ne voulait plus entendre parler de cette question. Visiblement que le capitaine donne une suite a cette question ne lui plaisait pas.

Restez ici… idée tentante…

Elle réfléchi une longue minute, dans sa tête il y avait plein d’idées comme le choix de la couleur de son futur paréo, ou le besoins d’éviter de provoquer une guerre…

Elle se maudit de devoir se mettre en avant alors qu’elle n’avait qu’un corset, mais c’était les joies de l’imprévu, et au moins on ne la regarderait pas trop dans les yeux.

« Capitaine Renart, c’est tout à votre honneur de me demander de prendre la parole sur cette question, je pense que votre mousse est un peu jeune pour s’encombrer d’une femme, d’autant plus quand celle ci est déjà mariée… »

Favole fit une pause, elle avait intérêt a ne pas penser à Ron sinon c’était fini de ses bonnes résolutions, et elle n’arriverait pas a faire bonne figure.

« … J’apprécie vraiment la vie ici et vos compagnons, toutefois, comme vous me l’avez déjà dit, je ne suis pas faite pour la vie de pirate. Dans tout les cas je vous remercie de m’avoir proposée de m’exprimer, et je vous laisse à des sujets plus importants. »

Favole retourna à sa place avec un regard discret vers le régent.
édité au tour 1980 par Favole

Bon l’c’ptaine avait l’air de clore l’affaire, nous v’la sur LOLOLAND, c’est officiel, bon avec ce nom, c’est sur qu’on va être motivé à reprendre la mer.
Quoique avec le c’ptaine, fallait p’tetre attendre de voir l’nom du rafiot avant de pouvoir être sur qu’il existait pas pire.

Bon j’fis une p’tite risette pour la forme, en trinquant vers le Penn Duick qui jusque là s’etait planqué prés de la Favole. Le c’ptaine cultivait son éffet de scène et allait enchaîner quand j’vis les deux Favoles.

L’une bavouillait sur sa sardine, l’autre etait à soigner la Siriane et j’supose a m’sauver la mise. Et vu les regards de la naturiste ça se passait pas super bien.

De toute facon, comment ça pouvait bien se passer avec cette vache !!!

Je mÂ’avancais devant le feux, passant le plus poliment possible devant mon cÂ’ptaine.

« Il nous reste un autre sujet à aborder, à savoir si la Favole elle reste avec nous ou pas ! Parce que moi j’lai gagné dans l’arène a son mari, alors j’vois pas pourquoi elle repartirait ! Par contre la Siriane, j’pense qu’elle pourrait p’tetre repartir elle.

Je sentais déjà les tonnes de patates que j’aurais à éplucher… mais tant pis, j’allais pas laisser la Favole repartir se faire cloîtrer par ces abrutis ! Dans le pire des cas, on aurait qu’a leur rendre la fausse.

Renart abasourdi, les yeux dans le vide, sous le choc de s’être fait vidé sa choppe, resservit le verre que Penn Duick lui tendait en bredouillant : « Lololand… » puis comme de nouveau frappé de raison, secouant la tête vivement, il reprit ses esprits et poussa le piquet sur lequel se trouvait le Korrigan qui tomba à la renverse :
« Maldito ! Non mais oh ! C’est MON verre ! »

Le Capitaine fut interrompu dans sa prise d’étranglement par Jim Hawkins qui allait encore les lui briser avec ses histoires d’otarie.
« Tu vois pas que je me fais un Korrigan Nino ?! Tu ne respectes donc rien ?! »

Renart relâcha Penn Duick.
« Bon alors, est-ce que je peux avoir Siriane et Favole régler ce problème une fois pour toutes ?! Mais d’entrée, je vous préviens, tous ceux qui souhaitent rester au Bastringage y sont les bienvenus ! »

Pendant ce temps-là, Juune se faisait masser par Häalô et souriait à la proposition de Tercé Gâ Nian, L'Ile de la Tentation!

Je me decidais à prendre la parole, cette histoire de dames et d'otaries commençait à me donner la migraine, comme toute histoire qui impliquait Favole.

"En ce qui concerne Siriane, elle a choisie de venir au Bastringage pour s'y installer et elle libre de faire ce qu'elle desire. Pour l'animal fait ce que vous en voulez.
Par contre pour Dame Favole, une fois la veillé finie elle devra rentrer au Royaume du Nord! Il y a rien d'autre a ajouter sur ce sujet merci!"

Renart se pinçait le haut du nez comme sujet à un intense mal de crâne.
"Dona Favole...?" demanda-t-il simplement pour mettre un point final à cette histoire et connaître l'avis de la Dame qui seul lui importait vraiment.
édité au tour 1980 par Renart

Siriane fut si heureuse qu'elle roula un gros patin au premier venu. Juune, comme par hasard.
Puis elle fit péter le champagne.

hrp : j'editerai quand j'aurai un peu plus de temps.

"Bon" s'empressa de reprendre Renart, impatient de changer de sujet "Voici la dernière question que j'aimerai que nous réglions ce soir. Des divinités qui règnent sur Adept nous en connaissons deux.
"El Juvente", que je ne présente plus à nous autres marins pour qui il est familier par delà tous les continents ainsi que ses multiples avatars et courants plus ou moins puissants... et le peuple des spectres dont les ambassadeurs sont ici ce soir et..."

**Renart étendit de nouveau le bras en direction des revenants qui essayaient toujours de grignoter le squelette des sardines, sans succès

"...qui n'ont pas encore fini de manger. Ils habitent la grande montagne qui cerne Adept et qui est connu sous le nom de "Mont Dréel". J'aimerai avoir l'avis de chacun à ce sujet, mais je pensai qu'une alliance avec eux, nouée sur l'adoration de leur montagne nous serait des plus... profitable, étant donné que, je n'en doute pas, nos amis fantômes connaisssent bien des secrets qu'ils n'attendent que cette alliance pour nous faire partager.
Est-ce que ça vous convient à tous?"

Bon, le verdict était rendu pour l'otarie, j’prendrais les chose en main, puisque personne ici ne faisait mine de se bouger. Le rois des bonhommes de neige allait savoir de quel bois j’me chauffais.

Le c’ptaine enchaîna dans un délire inquiétant. Je regardais vers ou montrait le c’ptaine, ne voyant que des restes de sardines et ne comprenant pas trop ses mots, je pris sur moi de moins remplir son verre.

Je sentis un frisson me parcourir le dos, pas que jÂ’sois croyant non, mais tout marin qui sÂ’respecte sait quÂ’il est pas bon de voir des morts.
Ca sent le naufrageÂ…

Mais pourquoi qu’il parlait de ça, il voulait une mutinerie?

Je pris sur moi de sacrifier le peux d’orgueil que j’avais et j’eclatais de rire style : « trop fort v’tre blague »

Vu les doses d’alcool, il y en avaient bien qui allait rire sans avoir compris, et on éviterait la mutinerie.

P’tain qu’est ce qui fallait pas faire quand on était mousse.
édité au tour 1980 par JimHawkins

Une fois qu'il eut retrouvé son souffle, Juune regarda Siriane avec circonspection puis envie. Mais Renart avait lancé le nouveau sujet, et le Pow-Wow allait bon train.

L'inventueur s'essuya le coin de la bouche - restes du baiser goulue de l'ex-inconnue - et reprit ses esprits, son attirance pour la belle quelque peu refoulée.

"J'suis d'ton avis R'nart, c'tte divinité nous conviendrait, et leurs secrets nous aideraient surement a mettre la main sur quelques trésors du désert... Pour ma part, j'choisis donc de tourner Bastringage vers l'adoration des revenants du Mont Dréel!" édité au tour 1980 par Juune

Je continua sur les paroles de Juune:

" Va pour moi aussi, le mont Dréel."

j'etais effaré, ils avaient tous bu ou quoi? bon la question pouvait paraitre idiote, mais en il fallait bien que j'me rassure.

Ils etaient fous, ou ivres, ou drogués. Comment vouloir voir des fantomes alors que c'est la pire crainte d'un marin... et en plus j'avais beau regarder, il n'y avait que des restes de sardines là où le c'ptaine nous montrait.

Mon regard se reporta sur l'un des coupables probables, bon la vachette etait en train de faire un truc vraiment deg' avec m'sieur Juune, donc je la gardais pas au sommet de ma liste, mais le rois des bonhommes de neige...


Tout devait être de sa faute, et je comptais pas le laisser s'en tirer ainsi! il allait pas nous conduire au naufrage! Je le fixais pour ne perdre aucun de ses mouvements, armure ou pas, il ne passera pas la nuit si c'est l'seul moyen de sauver l'équipage.

Penn-duick s'était relever et c'était approcher de Juune qui avais un sourire jusqu'au oreille aprecient la compagnie des quelques demoiselles. Il s'asseya au côter de son Ami et lacha

"Bah non d'un trois mat carré il cogne fort le bougre mais t'inquiéte pas je lui reserve une surprise..."

Juune ne bougeait pas d'un pouce il était ailleur.

"OHHHH ostrogo des abymes tu reste avec nous~~ Penn-duick~~ cogna Juune sur la poitrine.

" deplus fait gaffe ton bananier dis bonjour au ciel et comme ton futal n'est pas des plus large sa se vois."

Penn-duick Cria
"AH oui aufait Renart, Aillant ma diviniter au mont dréel je serai ravis de voir l'équipage l'invoquer."

Dans un geste rapide, Juune passa sa main sous son vêtement et en sortit un crabe aux pinces vêlues et larges comme des tenailles pour fer à cheval.

"Ouf, j'l'ai échappé bel cette fois, mon pauvre Penn-Duick! C'était pas un immobilisme de joie intense intérieure, mais bel et bien un immobilisme défensif, l'ami!! Heureusement que j'ai encore tous mes reflexes!! Si ça t'arrive, j'espère que tu seras vif, sinon tes parents raleront de ne pas avoir de déscendance!!"

L'excroissance du vêtement de l'inventueur avait disparu, et il remarqua qu'il se trouvait en fait assis sur le trou d'un crabe, et que ce n'était pas le seul.

"Renart, gare aux pinces!!" lâcha le brun en montrant le point au sol où l'on pouvait distinguait un velu marcheur de côté prêt à agir.

A la réaction du capitaine, Juune se rassit et invita Penn-Duick à goûter la chair de crabe grillée une fois que celle-ci aurait cuit. Il lui tappa dans le dos, comme pour se venger du coup du Korrigan tout en prétextant une tappe amicale à décoller la plèvreet sortir les yeux des orbites.

"T'as déjà manger d'la chair de pinces de crabe l'ami??" faisait Juune en piquant son crochet suisse dans l'animal et en le passant au-dessus des flammes. édité au tour 1980 par Juune

"touche a mes bijoux de famille Juune et je me ferai un plaisir de trouver une nouvelle utilasition pour ton couteau suisse.

Du crabe velu, mouai pourquoi pas je t'avouerai préférer un bon tourteau de chez moi mais bon si ya que ça. Dans tous les cas..."

~~ Penn-duick se leva tendant son verre au ciel et criant~~

" Ami pirates, que le mont dréel et ces habitants nous apporte rhum, femme, or et victoire. Deplus Un toast, pour noter chance. "

~~ se retournant vers Sirianne et Favole~~

" Oui les gars à notres chance d'avoir autour de ce feu deux des plus charmante demoiselle qu'il mais été donner rencontrer. "

Le cas de dame Favole était enfin réglé, pour ce qui concerne le fait qu’elle doive rentrer au royaume du Nord. Cela n’avait pas l’air de plaire au gnome , il me laissait un tel regard…j’en avais tué pour moins que cela.
Mais bon vu comment et le temps que Favole avait mis pour réagir je sens qu’elle me donnerait encore de nombreux maux de tête une fois rentrer au royaume.
J’aurai préféré que le capitaine s’en tienne à mes paroles…Et maintenant le voila qu'il parlait aux morts, cela me faisait penser a Ron... J'allais pas rester encore trés longtemps sinon j'allais attraper encore une migraine rien qu'a les écouter...


édité au tour 1980 par Methusaleah

Heureux que les Bastringues se prononcent à l'unanimité, Renart tendit la main au fantôme le plus proche pour officialiser le pacte entre le Bastringage et les revenants du Mont Dréel.
Une lumière brillait au fond de ses yeux: celle du trésor qu'il était venu chercher dans le désert d'Adept et dont il voyait les reflets se rapprocher peu à peu.
Sa main était toujours dans celle de son hôte spectrale, dégoulinante d'ectoplasme quand tout à coup, le sol fut brièvement secoué...

Tous ne sentirent pas la vibration, imbibés de rhum comme ils l'étaient, mais elle se répéta jusqu'à atteindre un maxima qui souffla d'un coup le grand bucher: le sol s'était ouvert pour absorber les flammes!

A la lumière des étoiles, l'assemblée des pirates et leurs hôtes resta figée quelques instants...
Puis les spectres se mirent à trembler et, subitement devenus fous, s'envolèrent en hurlant:
"A LA MONTAGNE! A LA MONTAAAGNE!!"

Ceux qui dévisagèrent le Capitaine purent distinguer, à la lueur des étoiles, son regard attentif et résolu qui guettait le danger sous ses sourcils froncés.

édité au tour 1980 par Renart

Penn-duick perda son goblet remplie de rhum et après la fin de la secouce la seul qu'il trouvas a dire est/

" non d'un loup de mer, mon verre Junne qu'a tu manger pour faire autant trembler la terre."

Après quelque minutes et avoir regarder autour de lui il comprenna que Junne n'y était pour rien.

"Par armornaël le sol nous lâche. je savais que j'aurais du rester en mer."

Par reflexe Penn-duick courru auprès de favole pour l'écater de la faille,

"Attention Dame favole on ne sais ce qui a pu ouvrir cette porte et encore moins ce qui peux en sortir."

« Oui les gars à notre chance d'avoir autour de ce feu deux des plus charmantes demoiselles qu'il m’ait été donné rencontrer. »

Favole rougit et sourit a ce compliment. Mais le cœur n’y était pas. Elle alla prés du régent en voyant le regard de Jim, elle présentait les drames à venir. Methusaleah aussi avait remarqué. Et vu se qui lui glissa dans la main, elle allait avoir besoins de chance pour trouver une solution.

Avec un profond soupire Favole s’assit et essaya de rester attentive a cette soirée malgré tout.

Quand le sol commença a bouger, ni elle ni le Lannister ne semblerent surpris ou inquiet.

« Attention Dame Favole on ne sais ce qui a pu ouvrir cette porte et encore moins ce qui peux en sortir. »

Favole sourit de nouveau au Korriganed.

« Ne vous inquiétez pas messire, quoique ce soit, si cela vient de l’au delà, cela ne peut nous être néfaste… et s’il s’averait que ça puisse l’être, nous savons nous défendre contre ce genre de phénomène. »

Le ton de Favole se voulait rassurante, même si elle serait dans sa main le morceau de papier que le Régent lui avait donné.

Le vrai danger ne venait pas des morts, mais des vivants.




édité au tour 1980 par Favole

Mais qu’est ce qu’il avait tous a courir et a faire les zoivres partout ! A s’point là, c’etait plus seulement bourrés qu’ils étaient !!
En fait c’est vrai que le sol il bougeait. Pas normal tout ça. Et ces crétins qui hurler "aux divinités ou aux fantomes". Bah oui moi j’l’avais bien dit que voir des fantômes ça portait la poisse. Et qui c’est qui allait devoir encore protéger tout le monde !!! hein ? ou au moins le c'ptaine?

Super mousse ?

Je restais près du c’ptaine près a le rattraper en cas de chute, mais ses délires et le calme du rois des bonhommes de neige, ça m’inquiétait trop.
édité au tour 1980 par JimHawkins

Au bout d'un certain temps, Renart se remit à bouger, le regard toujours inquisiteur, à la recherche du moindre mouvement anormal.
Il sortit de sa poche un cigare, qu'il alluma.
Il en tira une bouffée... puis une deuxième...
Et finit par se décontracter:
"Bueno! Rien qu'une petite secousse amigos! Pas de quoi s'inquié..."

Dans un grondement terrible une gigantesque racine déchira le sol pour projeter le Capitaine dans les airs comme un simple fétus de paille!
S'enroulant autour de sa taille, elle s'en saisit avant qu'il ait atteint le sol pour le fracasser contre un palmier!

Renart dont la douleur était à son comble manqua tourner de l'oeil!
Glissant autour de ses cottes, la racine se resserrait autour de lui... à ce rythme elle allait bientôt lui briser les os!
Malgré la peine qu'il endurait, le pirate sentit tout à coup ses muscles se gonfler: il était soudain en proie à une colère terrible et hypnotique!
Mais s'il ne parvint pas à défaire l'étreinte du monstrueux végétale, ses machoires vinrent à bout de son cigare qui, sectionné, tomba au sol en frôlant la racine.
Celle-ci se rétracta immédiatement et libéra Renart avant de, plus furieuse encore, s'élever dans les airs où elle tournoya, menaçante, cherchant une nouvelle proie dans l'asemblée.

Le Capitaine qui avait subitement retrouvé son calme, se releva difficilement, un filet de sang au coin de sa bouche qui tant bien que mal affichait un sourire:
"Por dios! Mais qu'est-ce que c'est que ce monstre?!"

édité au tour 1980 par Renart

Siriane pesta. La secousse avait envoyé valser la précieuse bouteille de Dompe Erignon qu'un pirate lui avait réservé derriere le bar. Le précieux liquide était maintenant renversé dans le sable, et la tzigane vit rouge.

Elle resta cependant bouche bée devant l'enorme racine qui s'était saisi du capitaine, et, comme dans un reve ou chacune de ses actions était à la fois rapide et affreusement lente, la jeune femme se saisit du bout de cigare de renart pour enflammer une feuille de palmier seche comme de la paille. Tenant la branche enflammée à bout de bras, elle se rua sur l'affreux machin (non, pas toi penn duick, la racine).

Sous la chaleur de la torche improvisée, la racine recula, et Siriane hurla :

Le feu! Utilisez le feu! Par le Voile, bande de moule! édité au tour 1980 par Siriane édité au tour 1980 par Siriane

Mon cÂ’ptaine !! Par les barbes du cÂ’ptaine crochet !! mais cÂ’etait quoi cÂ’tÂ’ embrouille ?

Il allait tuer le cÂ’ptaine ce palmier de mes deux !! jÂ’aurais mieux fait de le planter avant et de lui faire bouffer ses noix de coco !!!

Je saisis mon arc pour tirer dans lÂ’arbre quand jÂ’entendis une voix dans ma tete me disant que jÂ’risquais de tuer le cÂ’ptaine.

Bon d’un coté, vu son état, il etait plus à une flèche prés…

Le machin vegetal relâcha mon c’ptaine !! Il etait trop fort pour lui !

C’est là que j’me souvins du dragon de l’otarie ( ça devient une vraie ménagerie ce navire) . Je reussi a l'appeler et il apparu comme par enchantement cracher sa "petite etincelle" sur une torche. Ainsi armé, et avec un tonneau de rhum. J’allais le flamber.
Etape un, on asperge, étape 2 on met la torche, avec la technique belette anguille, arriver au tronc etait un jeux d’enfant comme mettre mon plan a exécution.
édité au tour 1981 par JimHawkins

"Nom d'une naine imberbe, qu'est ce que c'est que ce bordel là."

Ni une ni deux, dwalin(partiellement dégrisé par l'action) saisi sa hache pour la lancer sur la gigantesque racine. Elle s'y ficha mais cela eut le même effet qu'une piqure de moustique. Il vit alors Siriane faire joujou avec des morceaux de bois enflammés. Et la, dans ce cerveau ravagé par l'alcool, un fort calcul mathématiques se mit en branle :

Racine = bois, hors bois + feu = cendres = innoffensifs.

Heureusement que l'alcool était présent, sinon une telle réflexion aurait cramé le cerveau du nain. Il se décida à prendre un des braseros et à menacer la racine pour tenter de la repousser dans les entrailles du désert...

"NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN, le premier qui attaque je le transforme en fiante de mouette."

Penn-duick se jeta entre la bande de pyromane et leva les bras au ciel. On ne bouge pas, c'est un esprit de la nature. Laissez moi lui parler.

Penn-duick se retourna et se devétu de ces vetements laissant apparaitre pour la premiere fois ici son corps à la musculature seche mais recouverte de cicatrice et d'un tatouage enorme dans le dos.

" Ger davet kousket!!! peluziñ drouiz ha gouarner ar penn ar bed. prend moi si tu veux la guerre ainsi le combat sera loyal."

Sur ces mots le korrigan sauta dans la fosse et s'accrocha à la racine qui retrouvais les profondeurs...


Pour combien de temps édité au tour 1980 par pennduick

La "Racine" se débarassa de Penn Duick (qui rebondit sans ménagement sur le sable) et disparut devant la bravoure inébranlable du Korrigan... ou peut-être les flammes.

Beaucoup de pirates avaient réagi prestement et tous les convives tenaient à présent des torches ou des feuilles de palmier brûlantes, prêts à l'action!
Si chacun pouvait se trouver un korrigan ils seraient parés à tout!

Renart récupérait rapidement.
Il essuya le sang de sa bouche et s'avança mais toujours en se tenant les cottes.

"Amigos, quel que soit ce machin... il vaudrait mieux reboucher le trou avant qu'il ne soit trop tard..."

A peine le Capitaine finissait-il sa phrase que la plage subissait une nouvelle secousse.
édité au tour 1980 par Renart

Mais ca alors la veillée va de surprise en surprise. Étant sous l'effet de l'acool je mis un peu de temps à comprendre ce qui se passait. Lorsque je vit cependant le capitaine danser un peu partout, je me dis qu'il devait avoir une raison a cela.

Je vit aussitot une dame avec peu de vêtement bruler la.....racine si on veut, et tout le reste des invités faire de même. C'avait l'eir de bien marcher.

Je me dit qu'il fallait feser oû cela faisait mal, dans le trou énorme d'oû sortait les bras, donc je préparis 4 bouteilles de rhum avec un linge sortant par l'embout. Des petites bombes faites à la main.

J'alluma la première et je m'appreta à la jeter dans le trou lorsque PennDuick cria des mots que je ne puis entendre, mais je vis qu'il voulait tout comme moi frapper a la bonne place. Je le vis sauter en même temps que la bouteille sorta de mes mains.

Malheur, j'allait heurter l'un des miens. Je ne vis que le Korrigan foncer dans le noir, ma bouteille la suivant et je les perdis de vu.

À peine cela arrivé qu'un tremblement se fesait entendre, je du m'agripper à un palmier tout près pour tiendre mon équilibre.

Penn-duick se releva apres avoir été rejeter par la racine.

"gaste, aïe elle coupe cette garce "

Penn-duick ressentai une douleur au niveau de la jambe gauche, et son crâne était ouverte derriere l'oreille et un de ces anneaux de l'oreille avait été arraché.

Ni une ni deux il se relevit et prie place à côté de Renart

"Cap'tain cet être est posséder, je peux habituelement parler au plante mais là la seul quelle est réussi à me dire c'est

**la nature n'est rien, et ce n'est point un être de ton rang qui ira me contrôler ou même t'adressé a moi. retourne parler a tes êtres sans interet.**

Je ne suis pas pour bruler cette racine mais pour l'afaiblir, ne l'achever pas je vous en supplie."

Une deuxieme secousse se fit ressentir et après un bref instant Penn-duick courru à sa baoule et s'arma de sa dague à la gauche et une d'une sorte de petite bolas à la droite avant de s'agenouïr et baragouiner quelque mots dans son language inconnue.

La dague devint rouge comme la brèse comme sortis de la forge. Penn-duick attrapa une bouteille de rhum et remplissa sa bouche du breuvage et cracha sur la dague qui prit feu. versa le reste sur la bolas avant de l'enflammer a son tour.

Il se redressa et vint se repositionner au côter de l'équipage.

"Vient bougre d'ensorceleur, si tu ne veux quitter cette racine nos armes t'en chasserons et part armornaël et la reine nature tu périras"

Renart prenait bonne note de ce que Penn Duick lui disait.
Lui-même n'avait pas la science du Korrigan en ce qui concernait la nature, et était encore sous le choc de la violente attaque dont il avait été la victime.
Le Capitaine pouvait se targuer d'avoir rarement trouvé adversaire à sa mesure... mais là il était battu à plat de coutûre! Ca faisait réfléchir!

"Dis-moi amigo..." dit-il en s'adressant au druide, et alors que le sol tremblait toujours "tu as une idée de ce que c'est que cette chose exactement...?"

Renart demeurait perplexe. Il parlait avec calme et sérenité comme paré à affronter le pire à tout moment, mais toujours en se tenant les cottes.

édité au tour 1980 par Renart

Penn-duick resta de glace étudiant les mouvements du végétal.


"Dis-moi amigo..." dit-il en s'adressant au druide, et alors que le sol tremblait toujours "tu as une idée de ce que c'est que cette chose exactement...?"


"Je n'en sais rien tous ce que je peux vous dire que la nature ne la contrôle pas et quesa puissance dépasse celle d'une simple racine vivante. J'ai déja vu des forêt se déplacer et la force dégagé étais impréssionante mais là, lorsque je l'ai touchéla force naturel étais comme inexistante ou faible."

ERROR édité au tour 1981 par pennduick

Que tous le monde attaque, archer en position, former la ligne sur le gaillard avant, enflammer et viser les mâts... NOn les tronc enfin le bois quoi. Sortez les harpons suce au merlu édité au tour 1981 par pennduick

A présent que la racine avait reparu, elle monopolisait l’attention de Renart, et les allusions de Juune à de vieilles bagarres pourtant hautes en couleurs le laissèrent de glace.
Le Capitaine suivait les évolutions de la créature qui grondait, se cabrait, et à présent s’élevait encore davantage dans les cieux, dépassant de loin la hauteur des palmiers.

Les torches que les pirates agitaient autour d’elle permettaient de la distinguer très clairement avec ces gros anneaux roulants et tortueux… c’était un véritable monstre ! Un Géant !
La hache de Dwalin, toujours plantée dans le gros de sa masse paraissait minuscule en comparaison de l’énorme gabarit de la bête mais… en s’attardant sur la hache de son compagnon, Renart distingua quelque chose en dessous… une fissure ! Et elle grandissait !
Dans un nouveau roulement la hache du nain fut projetée par la racine avec une violence inouïe aux pieds de son propriétaires où elle alla se ficher.
La plaie ouverte du monstrueux végétal était à présent visible à tous.
De plus en plus vite, elle s’étendait le long du tronc qui finit par se fendre puis à éclater en deux… non, en six morceaux !

Alors que ces espèces de branches mortes jonchaient le sol, inertes, les pirates crurent souffler un brin… mais les voilà qui se recroquevillaient sur elle-même et se dressaient, menaçantes : la racine avait disparu, mais six de ses avatars demeuraient au milieu de l’assemblée avec qui ils paraissaient vouloir en découdre!

Effrayés, des pirates avaient lâché leurs torches et reculaient, ou même s’enfuyaient… les créatures profitaient de l’obscurité pour étendre leurs hideuses branches et frapper les plus proches d’entre eux…
Le courage semblait quitter un bon nombre des hommes du Bastringage quand une voix les rappela à l’ordre :

« Cigare de lumière ! Puissance magique ! »

Un éclat puissant vint alors illuminer le ciel où Renart avait jeté son cigare explosif (déjà utilisé lors de sa rencontre avec Favole interrompue par l’intervention fortuite de son mousse) et chacun put voir l’ennemi : six hommes-arbres. Un ennemi connu, un ennemi loin d’être invincible !
La bravoure renaissait dans les cÂœurs et lorsquÂ’ils entendirent crierÂ…
« A L’ABORDAAAAAAGE !!! »
…les Bastringues étaient tous prêts à combattre !

édité au tour 1981 par Renart

Je regardais les pirates courir dans tous les sens, c’est avec un froncement de sourcil assez surpris que je vis le mousse invoquer un Dragon Targaryen. Un coup d’œil vers Favole m’appris qu’elle n’était pas étonnée, encore un sujet a régler avec elle et une migraine en perspective.

« Les anciens esprits sont ils d’accords ?
-Nos ancêtres le sont, ceux de cette plaine pour l’instant regardent le spectacle.
-Et bien jÂ’ai peur que je doive intervenir, Favole ?
-Je ne peux pas, si je le fait ça va encore attirer Lylith…Faites attention, cette arbre est une apparition divine.
-Et bien un dragon Divin devrait suffire.»

Je la laissais en retrait, je savais qu’elle se concentrait sur l’arbre et que cela m’éviterais des mauvais coups, c’était déjà cela.
D’un claquement de doigt, chimère était là, je montais dessus avant de le lancera l’assaut. Cet ancien dragon Divin n’avait rien perdu de sa fougue, ni de son souffle, et visiblement, cela faisait grand mal à l’arbre.
édité au tour 1981 par Methusaleah

Favole regardait la scène, les anciens avaient donné leur accord pour attaquer cette forme de divinité. Le Régent faisait au mieux et Chimère avait de bonnes chances de venir à bout de l’apparition, physiquement au moins. Quoiqu’ils fassent, ils ne pouvaient vaincre la chose que sur un plan où ils avaient accès.

Elle avait essayé de contacter l’invocation sans résultat, visiblement l’entité était sure de sa victoire et ne voyait pas l’intérêt de communiquer avec des mortels.

Elle se tourna vers les âmes présentes pour leur demander de se joindre à eux. Visiblement les apparitions n’attendaient qu’une chose, être invitées a prendre part à l’action. Le vrai combat commençait enfin, et le bruit grinçant des branches ressemblait plus a un râle de douleur.

Favole n’avait plus qu’a tenter de ce concentrer sur l’essence de l’apparition et la supplier de partir sans les forcer a la détruire. Le rapport de force étant inversée, elle avait une chance d’y arriver.

Après quelques minutes elle reussi a détacher son esprit.
Elle fut presque happée par la puissance et la noirceur de ce qu'il y avait en face, et pour résister, il lui fallut puiser dans les réserves des sangs de dragon, Arwen et... ...
Le descendant de l'empereur Targaryen était donc en vie, et depuis tout ce temps ... comment n'avait elle pas vu?


Elle tomba au sol inerte, son esprit totalement occupé à sa tache, elle devait abandonner son corps.


édité au tour 1981 par Favole

Bon.


Ils utilisaient tous leur supers pouvoirs, elle ne pouvait rester la avec sa ridicule feuille de palmier en feu.

D'un geste méprisant, elle balanca ce qu'il restait de sa torche avant de s'assoir à terre, comme si le chaos autour d'elle n'était qu'une simple brise sur la plage. Pas de quoi décoiffer un mousse.

D'un geste rapide, elle déboucha sa fiole, en fit tomber une goutte sur son ongle (par le voile il faudrait bientot faire des réserves), et avec une dextérité née par l'habitude, s'entailla la langue pour que la drogue agisse plus rapidement.

Aussitot, la Kalie fut à la lisière du Voile. Son corps immatériel flottait dans une sorte de réalité parrallelle, déformée, ou le temps ne voulait plus dire grand chose. Et elle fut horrifiée.

La racine n'était pas une simple racine, c'était le mal incarné, une puissance si énorme qu'elle craignit un instant de se faire happer. Mais la chose était bien trop accaparée par ce qu'il se passait sur la plage, et Siriane passa inapercue. Elle chercha alors des alliés.

Le Voile, pour les ignares, est cette lisiere étrange qui sépare le monde des vivant du monde des esprits. Savoir voyager à travers permet beaucoup de chose, comme voir l'avenir...ou papoter avec ses aieux autour d'une bonne tasse de brume.

Les esprits en questions s'étaient terrés loin du chaos.

Bordel, si la chose était une divinité, seule une autre divinité pouvait lui faire face...

Alors la Kalie se concentra sur Lui, et franchit une distance incalculable. Le lien qui la retenait à son corps était ténue, elle le savait, une simple brise pouvait la briser désormais.

Et elle Le ressentit.

[...]

Quand la tzigane revint à elle, sur la plage, le chaos était toujours la, mais la jeune femme avait retrouvé le calme et la sérénité.
Quoiqu'il puisse advenir par la suite, le Mont Dreel était au courant, et viendrait les sauver.

(violons s'il vous plait!)

Pensées : **Putain d'racine!! C'est pour ça qu'les crabes sortaient tous, ils avaient pris conscience du danger bien avant nous!! Du coup, j'aurais pas pu faire goûter la chair de pinces de crabe au Korrigan!! Dommage pour lui!!**

D'un geste brusque, Juune tenta de débarrasser son crochet suisse du crabe à moitié brulé qui l'ornait. Le premier ne fut pas suffisant, et les filles, en retrait depuis le séisme, voyaient cela avec malice et danger. Le troisième mouvement fut le bon, le crabe chauffé à rouge fut éjecté dans la crevasse. En se retournant, l'inventueur fut proche de Renart qui se remettait.

"Comment va l'ami?? Tu cherches un bouteille de rhum pour faire un teisson??" lacha le brun.

**Ah non, il a pas dit la phrase magique : "Tu dois payer!!"** pensait Juune.

Juune changea l'embout de son crochet suisse. Fini le crochet-broche rotissoire à crabe, il fallait penser au présent et aux 6 arbres putrides qui se tenaient devant eux. Il sortit l'embout scie et le plaça à l'extrémité de son crochet suisse. Puis il fouilla sa sacoche pour en sortir une petite fiole sur laquelle figurait l'étiquette 'Repouss'Ents'. Il enduit le bout de sa lame, et lança la fiole refermée à Renart.

"Bois une goutte de cette potion, ça va te filer des forces contre la verdure!!"

Le temps de prononcer cette phrase que Jim Hawkins et Penn-Duick entrait dans la bataille visant le même adversaire.

"Une cible après l'autre!!" hurla l'inventueur aux deux précipités.

"Juune!" fit Renart en balançant la fiole en retour que le brun rangea dans sa sacoche. Les deux s'échangèrent un clin d'oeil, l'action pouvait commencer.

Favole s'approchait aussi du lieu du combat.

Favole était là sans être là.

La seule chose qu’elle pouvait faire s’était d’essayer d’empêcher ces créatures d’attaquer en les attaquant sur un autre plan.
Essayer d'infiltrer leur esprit et de les deboussoler afin qu'ils ne levent pas la main sur les personnes presentes ou qu'ils ratent leur cible...

L’effort de concentration était tel qu’elle prenait le risque de ne même pas voir ses assaillants arriver si elle échouait.

Elle avait survécu a pire, ce n’était pas quelques branches qui marchent qui allait l’effrayer.

Après quelques longue minutes la batailles touchait à sa fin et seul un arbre restait ncore debout encerclé par l'équipage. Penn-duick rejoignit Junne et restant en garde devant l'arbre lui dit,

" Je te laisse le plaisir du coup de grâce car moi je vais chercher cette grande âme qu'est celle de la racine, je dois la sauver."

Sur ces ne laissant pas le temps à une réponse Penn-duick fonça encore une fois tête baissé dans la fosse et entris dans une brèche de l'arbre ou il disparu.

Voyant le Korrigan foncer sur l'arbre restant, Dwalin ne put qu'admirer sa tactique hautement stratégique, et décida de faire de même.

"Faisons en des allumettes!!!!! Montrons lui ce qu'on sait faire!!!"

A ce moment la, Penn Duick disparut on ne sait comment dans l'arbre.

Dwalin se jeta littéralement sur l'arbre, et grâca à sa hache qu'il avait récupérer, commença à tailler l'arbre tout en criant "Tu va nous le recracher oui!!!"

Il tailla l'arbre en petits copeaux avant même que celui ci puisse riposter. L'image était amusante à voir, un nain au dessus d'un tas de bois 2 fois plus grand que lui. Il s'adressa à Renart :

"Vla le dernier à terre, et des allumettes pour vos cigares. Y a plus qu'a retrouver le korrigan la dedans..."

Renart s'étirait.
Il le faisait toujours après l'effort pour garder sa souplesse feline et ses muscles montés sur ressort.
Malgré l'effet de surprise, tout le monde avait très vite réagi: les plus rapides, Jim et Penn Duick, s'étaient jetés à l'assaut en premier!
Enfin... Jim avait jeté des flèches et Penn Duick s'était jeté lui-même!
Voyant son Korrigan s'élancer sans hésitation dans la foule des Ents mugissants Renart ne put retenir une onomatopée de surprise (une sorte de "Mai-euh") mêlée de déception! Lui qui se faisait une joie de commencer et d'étaler les créatures une par une sans qu'aucun de ses compagnons n'ait à intervenir!

Bon, pas grave, ce qui comptait ce n'était pas le nombre, c'était de le faire bien et surtout, surtout...

FLASHBACK: un grand homme... on ne le voit que jusqu'à son ceinturon, une boucle d'or sculptée de Kitsch
"Ecoutez-moi bien Minots! La vie ne sera pas facile, surtout pour vous deux! Alors autant vous la résumer tout de suite: votre existence ne sert à rien. un jour vous mourrez et on vous oubliera. La seule chose qui importe, c'est donc de s'amuser, et surtout, surtout... d'avoir la classe."
L'homme recevait toute l'attention que les quatres oreilles, respectivement sous une touffe de cheveux blonds et une touffe de cheveux bruns dégarnis pouvait lui octroyer.
"Et si jamais vous avez un jour à combattre, peu importe que vous gagniez ou perdiez, rappelez vous d'une seule chose: faut que ca envoie grave."

A l'époqu il n'était pas toujours évident de comprendre les paroles de Maître Abitbol, mais aujourd'hui, Renart savait.
Il savait même par coeur!

Bondissant d'avant et de côté Renart esquiva branches sur branches tandis que Penn Duick s'attaquait à un deuxième Ent après avoir terrassé le premier avec une fureur étonnante.
"Bouge de là Amigo!" dit le Capitaine au Korrigan quand il arriva à sa hauteur et avant d’envoyer une patate magistrale à l’arbre qui valdingua dans les palmiers.
Renart vérifia que Juune avait vu la manœuvre. Il s’agissait de bien montrer au chauve qu’il le surpassait ! Il lui devait bien ça, alors que Juune venait juste d’essayer de l’empoisoner avec sa soi disant potion.
Juune justement, mâtait son propre adversaire :
« Derrière toi Krilin ! » lui lança Renart, goguenard, qui tentait de le déconcentrer.
Mais son Ent revenait à la charge, il s’agissait de ne pas se rater.
Un coup de coude dans le rable calma le buisson qui se retrouva au sol, pleureur.
Mais il se releva bientôt : ce serait du boulot d’en venir à bout ! Il ne fallait pas frêner la cadence ! Renart redoubla de pêches et de chataignes, tant est si bien que l’Ent prenait des airs de marronnier ! C’est un pin magistral qui vint finalement à bout de la créature, laquelle tomba, inerte, dans les pommes.
Renart prit la pose du vainqueur et alluma un bon cigare !

Mais la fête n’était pas fini ! Une vieille branche se rappelait à son bon souvenir, qu’il catapulta d’une prise de judo en direction de Juune :
« A toi la passe Bruce ! »

Le Capitaine pouvait bien lui laisser celui-là : comment juune aurait-il pu faire mieux ?

Pendant que les Bastringues fonçaient dans le tas à grand coup de poing, tête et Korrigan… je restais sur Chimère et attaquais le restant d’arbres.
L’Arbre de Corruption ?! Encore une migraine à rajouter… à priori il n’y avait pas que les morts qui nous avaient accompagnés sur ces terres d’Adept. Cet ancien Arbre au Cœur avait lui aussi décidé de venir. Bizarre pourquoi il était venu ici, et la présence des morts, ou une terre nouvellement peuplée, qui l’attirait ? On verra cela plus tard le plus important était de réduire en vulgaires bûches ces arbres maudits.
Cela fût fait assez rapidement, fracassés, brûlés, coupés, les arbres n’étaient plus. Je me dirigeais vers dame Favole, et lui donna comme simple instruction de rentrer au Royaume du Nord au plutôt.

« Je ne peux plus rester ici, il me faut rentrer vu les ces évènements, veuillez vous préparer rapidement nous partons. »

Il me fallait voir au plus vite Ron, j’espère que lui et ces prêtres étaient prêts… Ron…et voilà une migraine commençait à pointer le bout de son nez.

Plus quÂ’a dire en revoir au Capitaine et je pouvais prendre le chemin de retour.


édité au tour 1981 par Methusaleah

Favole etait épuisée, comme à chaque fois qu’elle faisait appel aux anciens d’ailleurs sans eux, elle n’aurait jamais pu « revenir ».

Elle etait bouleversée par ses rencontres avec les fantômes, et pas à cause de Lylith cette fois… Maintenant elle avait un horrible doute qui la hantait. N’etait ce pas l’un de ses frères qui étaient là ?
Elle avait aidé au mieux a nettoyer et a soigner les petits bobos. Le combats s’etait déroulé sans une seule attaque ennemis, elle avait au moins réussi à faire quelque chose.


[i] « Je ne peux plus rester ici, il me faut rentrer vu les ces évènements, veuillez vous préparer rapidement nous partons . »[i]

Au ton et a l’humeur du Régent elle se garda bien de le contrarier et alla faire ses adieux à l’équipage.

Doug était éloigné il avait chaparder une bouteille de rhum qu’il cuvait à l’écart des autres la foule n’était pas sa grande passion.

Les secousses le sortir de sa semi torpeur. Encore fortement imbibé il ne réagit pas de suite.
Les cris de ses camarades ne ressemblant pas a des chant paillard ou des chansons à boire et de nouvelles secousses le firent réagir. Il décida d’ouvrir un œil et voir ce qui se passait.
Une racine énorme qui bouge … Doug regarda sa bouteille qui était encore à moitié pleine, trop peu bu pour avoir des hallucinations. Il se releva, analysa longuement la situation.
Comment rejoindre efficacement le capitaine en titubant le moins possible.

Il couru donc comme il pu hurlant capitaine me voillllllllla blurp.

Le Capitaine pouvait bien lui laisser celui-là : comment juune aurait-il pu faire mieux ?

Mais l'inventueur fit mieux et avec classe!

Visiblement, le capitaine était tombé dans la dupe de Juune, puisque son haleine repoussait déjà les premières branches lorsqu'il se battait. **Heureus'ment qu'il en a prit qu'une goutte, sinon il aurait du mal à s'dépétrer de c'tte haleine d'ours après hibernation!** pensait-il.

L'Ent qui volait vers le brun avait été entamé par le Capitaine, les branches de celui-ci aussi avaient commencé à se recroqueviller sous l'effet du "Désherb'Ent". Renart était un fin combattant, et la situation tourna à l'avantage de Juune, malgré l'utilisation de sa petite scie. Celle-ci ne plaissait guère à l'inventueur pour le combat, alors il choisit deremplacer la lame par un appel des "Astéro-Taille-Haies". Le ballet artistique du brun à la main d'argent pouvait débuter. (Parce que j'ai oublié de le dire mais j'ai aussi des armes en argeeeennttt!! - et là j'te dirais : "Souviens toi du matelooooot!!" Wriggles inside!!^^)

Un saut à droite, une branche entaillée, un bond à gauche c'est le tronc qui fait des copeaux : Le premier Ent tomba bien vite. Puis Juune pensa à placer son crochet suisse en mode "Fulguro-Sécateur". Le deuxième Ent n'eut pas le temps de prendre racine que ses bras étaient élagués, ses branches réduits à l'état de bouture, et qu'il aurait fallu un tuteur pour qu'il tienne encore droit après la charge.

Favole regardait la scène comme un grand spectacle, son maquillage proposant une bande noire en haut et en bas de ses yeux, ne lui laissant qu'une vision 16/9e de la situation.

Juune reposa enfin pied à terre devant les deux cadavres d'Ent, recoiffa sa barbe brune comme Maître Abitbol le leur avait appris sans confondre classe avec coquêterie, et lança à Renart : "Par Nicolas le Jardinier, i'sembl'rait qu'je sois bien en jambe, vieille branche hein?! Au fait, merci pour la passe d'olivier, Capitaine, mais j'crois qu'c'sont d'simples chênes, donc t'aurais pu m'faire une pass'en m'appelant Ikki... m'enfin! on va pas chipoter!" édité au tour 1982 par Juune

Bon l’combat s’était fini, j’avais des grands projets d’extermination de palmiers dans la tête en rangeant ce bordel !

P’tain ca allait pas du tout, j’trouvais pas Stache et les nordistes ils allaient se casser. Fallait trouver une autre idées et rapidos !
La Favole pouvait pas se casser comme ça.

Bon bah plan B.

Je fis une bisette a l’otarie (pas Stache) rapide, en faisant oui oui a toutes ses recommandations, promesse d’écrire…


Et puis discrètement, je partis ni vu ni connu dans les buissons.
édité au tour 1982 par JimHawkins

Doug, Akmar, Penn Duick, Juune, Siriane, Dwalin, Renart... et tous les autres, qu'ils aient combattu ou non, remontèrent leurs manches: il restait le plus dur à faire, des barils et des barils de rhum, de bière, de tequila et de vin qu'il fallait IMPERATIVEMENT terminer avant le petit matin!!

Les pirates buvèrent, chantèrent, dansèrent...

Baston! Boisson! Bagarre! Gueule de bois! La Grande Veillée du Bastringage raisonnerait longtemps sur la dune et dans les crânes!

édité au tour 1982 par Renart

Lorsque l'ordre fut donné de tout boire, je me dis ohhhhhh non....La y va en avoir des mals de têtes demain, j'espèrais juste que Sââne aurait des anti-migraine pour demain.

"S'il faut se sacrifier capitaine pour tout boire je suis partant"

"Alors c'est parti!" :D