En perdition dans le désert

Au crépuscule, aube d une nuit sans lune. un individu louche s étala de tout son long dans le sable du désert profond.


Le ridicule ne tue pas, les baffes oui.

Je suis la baffeuse forcenée,
La candeur impie effaçant les désirs malsains et malodorants.
Du bout de mon bras les ongles griffent et arrachent des morceaux de peaux,
Les doigts marquent de rouge et de bleu les visages et les corps.
Les assaillants bavant, sans vertues, ne sont que de vulgaires délinquants pourrissant.
Et ma vaillance imprévue leur a prit le coeur et l âme pour qu ils reposent nus,
Loin au centre de l été du Mont ; saison infernale pour que se consume leurs impitoyable soif.
Vous me vouliez, je vous ai eu.
Et quand votre esprit déjà aura plus que souffert; quand le Mont même sera lassé de vous;
Que vos restes abjectes aillent passer le restant de l éternité à creuser pour aider au passage des Racines
Et sur ces dernières répandre le sang noir de vos âmes vidées, liquide catalyseur du blasphème de votre éxistance passée vers l égocentrisme de l Arbre
Sale, saligot, saloupiot, sales veaux, étalons mal étalonné qui ne pourront prétendre à aucune charité.
Mourrez.

*Nalikham commença à chanter. Le vent porta la mélodie sombre et mélancolique et pourtant si emprunte de l envie de vivre.
La nuit tombait dans le désert complet, Du chant ne resta qu un souffle nostaligue, une brise, transportée par delà quelques dunes. Elle ne ramènera pas ces gens.

Quel calme agréable et reposant !
Nalikham s endormit au creux du sable, dans sa longue robe blanche.

oulalalala elle etait moins amoché que je pensais.

"T'inquiete la blessée, t'es ici chez le gentil peuple des hippies tout mimi, on va t'aider a rentrer chez toi, de toute facon j'ai deja envoyer une lettre a la SPA du desert, connaissant la Favole, t'aura un troupeau de doc' super rapidement... sionon a part ca, t'es qui? tu vas comment?"

P’tain ca craint le désert de nuit, en plus j’entend des voix… Des sirènes des sables ??? Ca existe ça ?

Ben j’suis trop con, j’suis habillé en fille, les sirènes peuvent rien contre moi !!

Bon c’était pas un super plan que d’aller trouver des arbres loin des hippies…

C’est la que je la vie : Merde.. la Favole avec sa robe blanche !! Je lâchais mon bois pour courir auprès de la nunuche qui avait encore du faire des conneries. P’tain mais qu’est ce qu’elle foutais dehors a cette heure ci au milieu de nul part ? Son c’ptaine lui avait pas dit que le désert c’est dangereux en tant de guerre !!!???

En m’approchant j’vis que c’était pas la Favole mais une autre greluche. J’allais me casser, mais une bourrasque de vent me rappela a l’ordre.. mince, le bois ou elle ?


Avec un soupire aussi sonore que des jurons, je fis un brancard improvisé pour emmener la gueuse chez les hippies. Demain je ferais une lettre anonyme au nordistes, c'etaient eux les secouristes du desert aprés tout.


P'tain, elle pesait son poids celle là...

Elle avait le sommeil lourd au point que cela se ressentait sur elle même.
Il était mouvementé, comme ballotté par le roulis d'une mer un peu agitée.

Mais Nalikham était bien trop fatiguée pour se réveiller. Elle rêvait de son retour rempli de fierté vers le royaume du nord, sans savoir qu'elle se faisait transporter gratuitement on ne sait où.

De retour chez les hippies je me posait la question fatal... mais qu'allais je faire de ça... bon je savais ou trouver tous le hippies present dans le camps a cette heure ci: direction la taverne, au pire je gueulerait HAPPPY HOURRS pour faire une invocation de hippies.

Alors que l'individu l'avait déposée sans ménagement, c'est quand il soupira par soulagement de son fardeau qu'elle s'éveilla avec douceur...


- Heyyyyyyyyyyyyyyy! Mais vous êtes qui vous ? Et je fais quoi ici ? On est Où ? Vous m'avez fait quoi !?

Elle était rouge, étonnée, perdue, boudeuse.

Tapant du pied dans le sable, les bras croisés, elle regarda inquiète les alentours.
Elle ne réussissait pas bien à déterminer la nature exacte du patchwork mal fagoté qu'elle avait en face d'elle.

Un volatile lacha un parchemin:




La lettre que recue Favole etait à la fois rassurante ( elle ne connaissait qu'une psersonne capable d'ecrire aussi... spontanement) et inquietante.

Qui etait la jeune fille en perdition? Et les hippies... les Elfes, les Laucciens?

Dans le doutes il vaudrait mieux envoyer un emissaire Dame Ellenthiel ou elle meme s'assurer de l'etat de la malade et voir ce soucis de construction. Quand à la Belette, si elle voulait rester anonyme... Favole allait respecter ce souhait. Du moment qu'elle se porte bien.

Edonis faisait son p'tit tour habituel et voyait le jeune Jim tirer quelque chose...
Il se rendait dans sa direction et apperçut la blessé.

Tiens mais est ce que tu ammènes la ? que c'est il passé ?

Vayne, en bon fouineur, trainait comme toujours à ce moment de la journée à la taverne. Il y vit arriver la nouvelle recrue du Parti et s'avança vers lui peu à la suite d'Edonis. Il vit le brancard.

Kekseksa? Un corps. Ca a l'air vivant et de sexe féminin. 'me demande qui c'est.

- Salut citoyens! Qu'est-ce que vous manigancez tout les deux? C'est qui ça?

Citoyen? C'est quoi ça? le nom de code des Hippies? quelle societé compliquée....

J'allais répondre avec mon accent de marin, mais j'me souviens que maintenant j'avais le rôle de la régulière de m'sieur Edonis, donc fallait que je fasse un minimum classe. Evitons de dire "j'vous ramène une greluche qui c'est paumée dans le désert, vu que vous etes des gentils hippies, un de plus ou de moins, ca va pas changer grand chose, en plus elle chante on fera des koumbaya en choeur"...

Non ça j'allais eviter.


"M'sieurs, enfin messieurs, je viens de ramener une blessée du désert, enfin je suppose que ça se voit...

Bon ça se voyait quand même que je ramenais une fille qui avait l’air mal en point. Mais j'préférais préciser, y'en avait un qui avait des binocles, l'ancien doc. du bateau ou que j'étais en avait aussi de ces trucs en verre, et il m'avait expliqué que c'était parce qu'il voyait comme une taupe. Bon c'est que bien longtemps après, en voyant une taupe se suicider sur une bouteille cassé que je comprit que le gars, ben il y voyait que dalle.

c'est dommage que feu le c'ptaine de ce bateau ne l'ait pas su avant non plus... mais bon confondre une gorges et une jambe, ça arrive a plein de taupes... enfin.... je pense...

m’enfin je me devais d’etre une régulière un peu digne alors fallait que j’sois précis et que je montre que j’avais pris des initiative, des bonnes :

« Mais pas d’panique, j’ai contacter la spa du désert, pardon les nordistes, ils font secours a domicile a chaque missive, donc faut juste trouver un lit à… Bah oui tu t’appelle comment toi d’abord ? »


P’tain j’aurais p’être du commencé par là.


édité au tour 2003 par JimHawkins

- Question pertinente, Jim... Bien. Amenons-la chez moi. Ce n'est pas loin et Sylveline vit à deux pas.

Vayne se préparar à aider Jim à porter le brancard.

vite vite vite une parade... bon etape 1 le rire de fille... etape 2

"Que vous etes drole, me confondre avec un gacon du nom de JIM, c'est vrai que je suis nouvelle et que nous nous sommes pas encore rencontrer, mais de la a me confondre avec un garc... j'oubliais, j'suis Ely Turner, la reguliere de m'sieur Edonis"

Par reflexhe j'essuyais ma main sur mon pantalon avant de la tendre pour faire connaissance.

édité au tour 2003 par JimHawkins

Nalikham ne comprenait pas bien ce que racontait la 'femme' devant lui. Il était difficile de duper une vraie femme, mais elle ne dit rien.
Cette histoire de hippies... c'était quoi un hippie d'abord.
Elle se jeta du brancard pour se mettre sur ses pieds.

-Ah...je crois qu'il y a une légère méprise. Je suis en pleine forme et en bonne santé, sauf dernières nouvelles, et je suis capable de me soigner toute seule comme une grande. Pas besoin de pattes louches sur moi.

Comme du monde commençait à s'accumuler pour assister à la scène, ce qui accentuait le malaise de la jeune femme, trop d'inconnus d'un coup lui donnait mal à la tête. Elle tituba à cause de la chute de tension due à son relevé trop brusque.

- Je n'ai rien, je vous assure ! Laissez moi tranquille.

Elle s'assit dans le sable en regardant tour à tour les gens présents. La prochaine fois qu'elle s'en irait dans le désert elle mettrait des pièges autour d'elle pendant son sommeil.

Cependant, comme elle était encore fatiguée de ses combats précédents, elle préférait attendre de voir ce qu'il se passait et suivre ledit docteur pour voir s'il pouvait lui en apprendre plus qu'elle ne savait déjà.
Il allait falloir la jouer fine.

Avec élégance, volupté et virtuosité, Nalikham posa le dos de sa main sur son front et tomba à la renverse dans le bracard.
Il lui fallu pour cela faire deux mètres mais elle espérait que la mise en scène agrémentée de quelques soupirs et couinements suffirait à donner le change.

-Ah, j'ai mal à la tête, le soleil sans doute, cette chaleur...Il me faut de l'ombre...

Nalikham ferma les yeux. D'une façon inexplicable, elle reçut en pensée un ordre d'un responsable de chez elle.
Elle r'ouvrit un oeil quelques secondes après.

-Aaaah, et..., il faut que cette 'femme' qui m'a aidée continue à me porter assistance. Elle est douce et supporte bien. La tendresse de son ballottement apaise la violence de mon mal. Il ne faut pas qu'elle s'éloigne pour mon propre salut... aahahahaa..

Et Nalikham "s'évanouit".

P'tain c'etait quoi c'delire... elle nous faisait quoi la grognasse...

"Pas la peine de m'regarder, j'ai d'ja du me la farcir jusqu'ici... et..."


Regard sur m'sieur Edonis...


" et ca sera un plaisir d'accompagner cette paaaauuuuuuuvreeee jeunne filleeeeeeu avec toute ma douceur là ou vous l'emener"


Quelle soirée de merde.

Nalikham ouvrit un oeil et souffla.

- Belle Sirène du Désert. J'aime bien l'expression.

Elle referma les yeux.

"Ouai bon Belle Sirène du Désert si vous voulez... heu... attendez... on peut avoir une insolation en pleine nuit?"

édité au tour 2004 par JimHawkins

*Gémissements
Nalikham délirait

- ahahaha..aaaaaah. Mon coup de soleil sur le crâne à travers les cheveux. ahahahaaaaaaaa. La chaleur insidieuse et résiduelle du soleil poignant de la veille. ahahahaaa.......La fièvre.

Elle s'évanouit de nouveau.

un horrible doute me vint... et si.... et si elle se foutait d'notre gueule? bah oui;. elle avait pas de fievre tout a l'heure, et le soleil.. bah de nuit c'est pas le plus dangereux....


Bon fallait que je sache, je pincais sans menagement la belle evanouie en guettant ses reactions...

Elle ne s'y attendait pas. Pas du tout.
Les yeux fermés elle ne voulait que se laisser faire et transporter.

Le pincement lui laissa échapper un cri suraigue proche des ultrasons, vrillant les tympans faisant entrer en résonnance les petits os de l'oreille qui se mirent à faire de la batterie comme avec une quadruple pédale.

En général, ça faisait mal.

Elle en sursauta et se débattit même si on l'avait laché; puis elle se mit à pleurer timidement et en silence.

(Note de l'auteuse *Elle avait hurlé*)

La vache la « Belle Sirène du Désert » elle avait une voix de crécelle !!
P’tain c’était quoi c’te bete là, si c’était un cris d’agonie j’allais l’achever…

Heureusement elle s’arrêta de beugler avant que j’ai mis la main sur mon arc.

Elle chialait… mais p’tain, c’était elle affabulatrice et en faisant sa fille elle allait me faire passer pour une monstre ! Bon dans un sens vu que j’avais buter mon équipage j’en étais un peu un. Mais ça collait pas trop a l’image de la jeune régulière de m’sieur Edonis.

Je me penchais pour lui chuchoter : « T’arrête de chialer ou je te dénonce, s’pece de comédienne … »

Puis plus fort : « Je viens de tester ses réflexes, elle n’a pas de lésions nerveuse tout va bien et vive ma douceur !! »

édité au tour 2004 par JimHawkins

Les larmes arrêtèrent de couler un instant sur l'oeil qui regardait 'Ely' tandis qu'elles continuaient sur l'autre.
La technique demandait énormément d'entraînement.

Nalikham décida de finir par quelques sourpirs et reniflements, le regard baissé vers le sol. Quelques larmes silencieuses alimentant toujours l'attention sur elle.

Un corbeau arriva sur moi, se pris les aile dans les cheveux et c’est sans élégance que je le sorti de ma coiffure avec quelque jurons de circonstance.
Je me repris en regardant m’sieur Edonis et essayais de me contenter d’un petit rire féminin stupide.

Mais quand je lu la lettre mon P’tain !! Y venait du fond du cœur. P’tain Pt’ain p’tain… comment que ça me piquait trop les yeux. Et c’te cruche de Favole qui allait faire la connerie d’y aller…

Je me retournais la larme a l’œil vers m’sieur Edonis : « Ils sont coulé mon porte avion, heu j’voulais dire ils ont tuer Gaby et ses potes, un gros massacre, le régent est blessé…. »

JÂ’essayais de me reprendreÂ…

« M’sie.. heu Mon chérieuuuuu… faut que je me taille avec mon arc, la y’a des flèches qui se perdent… je peux ? … enfin j’ai votre accord… cheriieeeuuu ?

Exactement au même moment, Edonis recevait le même genre de message...

Non seulement tu as l'autorisation, mais on va leur poutrer la tronche tous les deux !

Edonis envoyait un message au consul, la guerre était déclaré, ne restait qu'à officialiser...

Prépare tes affaires, je t'attends. Et magne !!

ceci est une erreur de post ( ca arrive) priere au mj d'effacer merci édité au tour 2004 par Favole

P'tain comment j'etais trop fiere d'etre la reguliere d'un mec pareil...

Je me tournais vers la sirene a la voix terrifiante...

"Si tu te sens pas trop faible, tu peux v'nir avec nous, sinon, la taverne c'est par la, tu seras chouchouté, s'cuse moi j'ai un cherieuuu a epauler"


Je parti a cote d'Edonis.

Pret m'sieur!! heu cherieu"

Les deux étaient en route, l'un survolant la zone rapidement depuis son dragon, l'autre chevauchant à bonne allure.
Edonis revenait vers Jim pour lui anoncer un message.

Le navire coule, mais Onorais est touchée...
Bouge toi les fesses !! elle a besoin de nous, c'est pas une méchante !

A ce moment le mousse prenait une allure folle.

Edonis pouvait voir son nouvel ami les cheveux dans le vent...
Il pensait... ** Mais ... Il pense comme un homme... mais il réagit comme une jeune femme je ne comprends pas...et en la regardant comme ca...**
Il se tape la tête.. **Hé ho faut que j'arrête moi...**

Très peu de temps ensuite, Edonis et le bon Jim était en vu d'Oronais, blessée, mais pas coulée! édité au tour 2004 par Edonis

Elle r'ouvrit les yeux pour voir qu'il n'y avait plus personne.
Le vent souffla, le balot de paille et de poussière traversa l'allée, le corbeau coassa.

...

- Je crois que je vais aller visiter les lieux...