Concours de poésie

Tendez l'oreille vous autres dont l âme chante,
Car ce soir c est un noble concours que je vous propose.

Si votre plume ne tremble pas,
Et si votre coeur bat encore,
Ce défi sera le votre.

Le fond et la forme seront libres.
Aussi variés je l espère que les couleurs des participants.

Une seule contrainte se dresse,
Et départagera les participants.
Veillez, si vous y parvenez, à placer ces 3 mots :
Sang, cuisine, s affole.

Tout calembour, ou assonance rappellant ces termes seront acceptés.
Les vainqueurs seront dûment récompensés,
Et c est plus qu un glorieux tromphée qui leur sera remis...

RE: Concours de poésie

Les etendues mouvantes s avancent,
Leurs membres d acier tintant lorqu ils s elancent,
Ils entrent dans un balet terrible et mortel,
Dont la violence ne pour jamais etre telle.

Cette agitation des hommes mélangent les hordes,
Dans une affreuse cuisine de la mort et des armes,
Les âmes se joignent à chemosh dans la poussiere,
Leur âmes et leurs corps vaincus par le fer.

C est dans cette danse que les hommes s affolent,
Dans une derniere representation de leur etres,
Il combatent comme des diables, la mort à leur trousse
Maudissant les tyrans qui à leurs fins les poussent.

C est la haine qui les a poussé à cette mort,
Tandis que leurs chefq assoiffés en veulent encore,
Jamais satisfait par le flot du sang,
Ignorant la mort alors que passe le temps.

édité au tour 1824 par andurinel

RE: Concours de poésie

Noctis
C'était un soir de solstice,
Où pour boire, la nuit était propice,

A la taverne les nains coutumiers,
Sur les tonneaux se jetaient,

Quand soudain Yioul Baxer,
Une racaille, un filou, un voleur,
Prétexta un poème chanter,
Pour démonter d'une table, ses pieds.

Arrangant la foule des gueux,
Il lança à qui le veut,
Un défi rhétorique,
Et par une voie alcoolique

D'un oeil vitreux remplit d'alcool
"Sang, cuisine, s affole."
Devait être plaçait en rime troll.

RE: Concours de poésie

Audric, qui passait par là, entendit les poêmes de Andurinel et Noctis. Il se dit alors que tout cela paraissait fort joli !
Bien motivé à faire de même, il se mit à réfléchir...Et vu qu'il n'était guère doué en poême, cela n'était pas facile.

Toute la salle attendait qu'il lâche le morceau, dans un silence insondable. C'est alors que submergé par la poesie, il finit par commencer son chef d'oeuvre, convaincu de sa valeur :


"Le cui-cui cuit dans la cuisine,
Il sent qu'il est sans sang.
Là, sa folle folie s'affole."

Le silence pesant qui suivit le motiva fortement à aller se faire oublier dans un coin de la taverne...

RE: Concours de poésie

Un nain ouvrit un oeil au fond de la taverne et entonna d'un voix grave et profonde:

En ce désert vivait jadis
Une naine vendant des épices
Seule elle travaillait pour nourrir ses dix fils
Car son mari s'était fait embrocher l'orifice.

Et avant de dormir chaque soir
A ses fils elle racontait cette histoire
De leur pere qui par une nuit noire
Etait mort dans un dépotoir.

Comme sa case qu'il avait en moins,
De bravoure ce nain n'avait point
Et par ses créanciers lorsqu'il fut rejoint
Comme un rat il creva dans son coin.

Préférant à sa famille le jeu
Ils les avaient abandonnés peu à peu
Laissant de son foyer s'éteindre le feu
En s'en allant crever comme un gueux.

Mes fils racontait la naine,
Voyez combien grande est ma peine
En entendant chaque soir cette rengaine
Sur ce porc à la mauvaise haleine.

Jamais si vous ne voulez pas crever
Comme un vulgaire scarabé
Sur son dos retourné
Comme mon mari fut trouvé

Jamais entendez moi
Le jeu ne doit etre votre foi
Buvez tant que le supporte votre foie
Mais jamais de votre pere ne suivez la voie!

Aussi bien vite notre amie sombra dans l'alcool
Et ses enfants quittèrent l'école
Et alors qu'une bonne mère s'affole
Elle s'attache à son désespoir comme la colle.

Dans son échoppe ou sa cuisine
Toujours ressassant la meme comptine
Toujours chérissant sa bibine
Elle laisse ses fils se livrer à la rapine.

Et quand ses dix enfants
Au prix de leur sang
Payèrent leurs crimes navrants
Elle les accompagna en se pendant.



Un serveur apporta une biere et le nain repartit dans sa léthargie

édité au tour 1825 par Sedguccih

RE: Concours de poésie

Connaissiez-vous l histoire de cette jeune lesbienne en mal de jeux noctures,
Et qui emmène un soir un jeune homme voir saturne ?
Ils s effritèrent toute la nuit pour savoir qui des deux aurait droit le premier de lui mettre dans l urne !


RE: Concours de poésie

Karma
La Cuisine du Diable,
Est un endroit fort peu recommandable.
On dit que peu de gens s affolent,
D y voir gésir au sol,
Un homme vivant ses derniers instants,
La face plongée dans son propre sang,
Et qui maccule abondamment le trottoir,
Avant même la tombée du soir.


RE: Concours de poésie

- Pays de brutes ! Se dit Yioul, j aurais du organiser un concours de lutte dans la boue interdit aux mâles et aux amazones ...

Mais loin de laisser transparaitre la moindre déception, il déclara ouvertement :

Peuple Adeptien ! Vous avez été nombreux à répondre à l appel !Et je vous en remercie au nom de notre patrimoine culturel désertique.
Voila bientôt 3 lunes qu aucune oeuvre supplémentaire n a été proposée, aussi si personne ne déclare rapidement son désir d obtenir un délai supplémentaire en vue de participer, le concours sera ajourné.
Les participants recevront comme promis, les fruits de leur mérite.
Et la gloire et l immortalité d avoir écrit.
Mais que tous ceux qui se sont abstenus se consollent et s inscrivent de toute urgence aux championnats divins !


RE: Concours de poésie

Que de soucis sur une plume envolée
Autant que de défis sur un vers inachevés
Et l'auteurs s'affole de sa gloire échappée
Celle qui la haut, le nargue et le maudit.

Il se tate, teste et tente sans cesse
Note cuisine à la place du mot caisse
Et se tourmente de cet effort navrant
Qui le met en echec, lui, le bellatre arrogant.