Combat pipé?

Un défi en arène ? Quelle drôle d’idée… franchement quel intérêt peuvent trouver ces hommes à se battre sans aucune autre raison que la volonté de se battre?

Surement doivent-ils essayer de compenser une certaine frustration, ou alors peut être bien qu’il manifeste leur impuissance ou leur faiblesse dans d’autres activités par ce genre de combat en public.

Enfin bref, quoiqu’il en soit ces combats sont sans nul doute des plus stupides, d’autant plus que l’on n’achève pas l’adversaire, mais il me fallait bien me conformer à cette coutume idiote si je voulais m’intégrer au mieux parmi eux…

J’avais accepté un combat en duel contre un certain nobliau qui se faisait appeler Sir Earendur, il était de race elfe, en tout cas le semblait, car quelque chose chez lui me dérangeait pour un elfe.

En tout cas j’espérais que celui-ci était plus dégourdit que le dernier nobliau que j’ai croisé dans cette ville. Cet imbécile de Crimson Tide avait fini entre quatre planches sans même comprendre le comment du pourquoi…

Enfin bon, l’heure du combat était venue, l’arène était pleine à craquer, et à ma grande surprise de nombreuses femmes se trouver là à attendre pour voir le duel qui s’apprêtait d’avoir lieu. Le duel précédent venait à peine de finir. Notre régent avait pris une raclée en bonne et due forme, et de là ou je venais une telle défaite se serait suivit par une destitution directe et une mise à mort. Mais bon nous étions ici dans une société qui se voulait soit disant civilisée, et donc il n’était pas nécessaire d’être le plus fort pour diriger… pourquoi pas après tout, et un jour il pourrait même laisser le peuple choisir librement celui qui les gouvernera pendant que l’on y est ! Quelle bande d’abruti je vous jure...

Comme je le disais donc, le combat précédent venait de finir et c’était à mon tour d’entrée dans l’arène. Quittant le couloir obscur, je fis mon premier pas dans l’arène où le soleil m’éblouit quelques peu par son intensité durant les premières secondes. Mon adversaire, se trouvait au milieu de l’arène près à combattre à main nue comme cela avait été convenu.

A fur et à mesure que j’avançais je déboutonnais ma chemise à jabot afin de la retirer pour ne pas l’abimer durant le combat qui aller avoir lieu. Je ne pouvais m’empêcher de regarder les personnes dans l’arène et surtout les femmes qui s’y trouvaient. Plus d’une rougissait rien au fait de commencer à voir mon torse nu… quelle sont… mignonnes, diront-nous. Ce n’était peut être pas une mauvaise chose tout compte fait ce duel, cela me permettrait surement de faire venir plus de clientèle féminine dans mon office de gigolo…

Le combat allait s’apprêter à commencer lorsque je vu dans le public une charmant demoiselle dont le visage ne m’étais pas totalement inconnu. Il s’agissait d’un certaine Ellenthiel. Cette jeune femme, que j’avais eu la chance de croiser plusieurs fois déjà dans la ville, mais sans jamais encore n’avoir eu l’occasion d’aller lui parler, avait un adorable petit minois mis surtout en valeur par ces superbes yeux. Juste avant que le combat ne commence, j’essayai de lui sourire mais elle semblait être trop inquiète du sort de l’homme qui se trouvait en face de moi pour le quitter des yeux un instant… tanpis pour moi…

Le combat allait commencer… ca y est c’était parti !

édité au tour 1965 par Iacchos

Ne souhaitant pas perdre un instant, j’entamai le combat avec un direct du droit bien placé qui déstabilisa sérieusement mon adversaire qui ne semblait pas s’attendre à cela d’entrée de jeu. J’étais assez fier de mon entrée de jeu, mais sans que je sache pourquoi mon regard reparti se reposer un bref instant sur la jeune Ellenthiel. Celle-ci semblait morte d’inquiétude pour le coup que venait de recevoir son amant. Ce bref instant de déconcentration se fit payer dans la seconde d’après très cher, car alors que je ne regardais plus mon adversaire, celui-ci en profita lâchement (mais comment lui en vouloir, lorsque l’on est mauvais tous les coups sont bons pour gagner comme disait un traitre que j’ai bien connu) pour me décrocher un crochet du droit en pleine tête.

Ce dernier coup me déstabilisa à mon tour et manqua de me faire tomber au sol mais je réussis à reprendre mon équilibre juste à temps. Le bougre d’elfe avait un sacrée force pour une lopette d’elfe, mais ce n’était pas ce qu’il ma faisait le plus peur, j’avais affronté des adversaires bien pire que lui, seulement cette fois-ci je ne pouvais pas montrer toutes mes aptitudes au combat, je n’étais pour les gens ici qu’un simple éleveur et dresseur et en aucun cas un assassin…

Je pris quelques secondes pour reprendre un peu mes esprits, mais sans savoir pourquoi encore une fois mon regard se porta derrière mon adversaire sur la jolie Ellenthiel qui semblait morte d’inquiétude par la suite du combat et qui avait toujours le regard fixé sur l’imbécile qui était face à moi… tanpis pour lui…

Je m’élançai à nouveau vers Sir Earendur afin de reprendre le combat, faisant mine de vouloir lui mettre un nouveau direct du droit, il leva sa garde afin de se défendre comme je l’avais prévu, et il ne pu voir mon genou qui fini directement dans ces… abdominaux (bande de fourbe je n’allais pas taper plus bas c’est un elfe y’a rien à briser !). Sir Earendur sembla fort surpris du coup qu’il venait d’encaisser, néanmoins il ne perdit pas son équilibre à ma grande surprise. A nouveau mon regard se porta sur Ellenthiel, qui semblait pour la première fois depuis le début du combat avoir quitté Sir Earendur des yeux pour me regarder avec un regard inquiet et triste à la fois, signifiant sans nul doute : « ne le blesse pas, ne le tue pas… ».

C’est alors que me vint une idée en tête. Je détenais peut être enfin un moyen d’aborder cette charmante demoiselle au doux regard. Il y avait de forte chance que si lors de ce combat je laisse son amant gagner le combat en lui faisant comprendre que je le fait pour elle, elle viendrait peut être me remercier par la suite de cela, et je pourrais docn enfin avoir ma première accroche avec elle. Après une brève demi seconde de réflexion, c’était décidé, j’allais tenter cela, après tout je n’avais rien à perdre de toute façon à perdre ce combat stupide.

Je lui esquissa un léger sourire, en espérant qu’elle comprenne qu’il était pour elle au milieu de cette foule et fit un léger mouvement de la tête pour lui faire comprendre que pour lui faire plaisir je ne le blesserai pas plus et me laisserai battre. Cependant ce mouvement de tête fut interrompu par une tentative de la part de Sir Earendur de riposter à ma dernière attaque, qui par chance, et une grande maitrise de l’art de l’esquive de tabouret apprise en taverne ne me toucha qu’à peine au niveau du visage.

Le sang coulait légèrement au coin de mes lèvres et je devais prendre énormément sur moi pour me contrôler et ne pas laisser ressurgir en plein combat le démon qui dormait au fond de moi. Il me fallait finir ce combat au plus vite. Je lançai un dernier regard à Ellenthiel avec un léger sourire en espérant qu’elle comprenne mon action, puis je chargea pour les dernière fois vers Sir Earendur, lui portant un coup que n’importe quel imbécile aurait pu parait, puis baissa ma garde afin qu’il me frappe, ce qu’il fit sans vergogne…

Projeté en arrière par le coup je tombai sur le dos. Essayant de respirer profondément pour maintenir toujours endormi au fond de moi le monstre qui y sommeillait, j’attendais que l’arbitre prononce la fin du combat. Une fois cela fait je me relevai, alla ramasser ma chemise après avoir saluer le vainqueur du combat, puis fit un léger clin d’œil à la jolie demoiselle en espérant qu’elle le voit et reparti en direction des vestiaire me rafraichir quelque peu.

Sur le chemin qui me menait du centre de l’arène au couloir de sortie, mon regard croisa celui de Siriane. Elle ne semblait pas contente du tout… Elle secouait la tête de gauche à droite en signe de réprobation, elle avait sans aucun doute compris que je m’étais laisser fait battre, mais devait encore se demander pourquoi un tel comportement…

Si l’alcool était un vice, si la prostitution, le viol, le mélange broussaille hors mariage étaient des luxures impardonnable, mais s’il y avait encore un peu de beauté et d’espoir dans ce bas monde, c’était bien dans l’arène.
Voir tous ses jeunes preux jouer de leurs muscles pour prouver leur bravoure et plaire a leur belle. Je venais encourager mon bon ami Ser Earendur qui allait nous faire une belle démonstration de chevalerie. Son adversaire était un discret homme que j’avais cru palefrenier en entendant les commentaires des dames au sujet de ses prestations d’étalon.

Il faudrait peut être que je lui parle de ma petite vertu, ma dévouée pouliche était de plus en plus dévergondée et semblait faire les doux yeux à des étalons de son écurie.
Toujours est il que l’œil du chevalier seul sait voir en un jeune homme les qualités requises pour devenir un chevalier. Les soupirs des jouvencelles à chaque coup reçu étaient certainement la meilleur.

Souple, félin, mais sans base, il avait du apprendre a se battre avec des femmes !!! Il n’avait que du potentiel et à coté d’un chevalier aguerrit comme Ser Earendur, qui ne perdait pas son temps à regarder les donzelles, en quête de maris, assemblées ici, il ne faisait pas le poids.

A la fin du combat, ignorant les débauchés qui allaient chercher leur gain et refaire d’autre paris, je marchais vers Ser Earendur pour le féliciter. Je croisais le malheureux perdant, et je ne pu m’empêcher de m’arrêter pour le saluer.

« Mon petit, un peu de rigueur et je vous promets plus de gloire au combat, n’avez-vous jamais pensez a intégrer la chevalerie ? Vous en avez le physique, avec mon aide, je vous promet une revanche… J’oubliais, je me présente, Ser Ron Stark, porteur de la chartreuse céleste, cavalier de petite vertu et responsable de culte. Puis je avoir le nom du preux qui a fait de son mieux en ce jour et impressionné plus que des pucelles.»

Alors que j’étais sur le chemin de retour vers le couloir de sortie de l’arène, mon regard toujours fixé sur Siriane qui ne semblait vraiment pas contente de m’avoir vu perdre le combat, lorsqu’un étrange individu se mit à le parler.

Mon regard quitta un instant de vue la jolie jeune femme pour se porter sur un être à l’étrange allure. On aurait cru à lui seul à une parodie d’un preux chevalier. Enfin, il était peut être là pour faire une animation comique et parodique d’un pseudo combat épique au milieu de l’arène afin de distraire le public…

Mon combat à peine fini, Siriane et Ellenthiel en tête, j’écoutai d’une oreille peu attentive les dire du guignol de service, et seulement une partie de son bref aparté toucha mon cerveau bien occupé. Le regardant un peu plus attentivement je me souvins tout à coup de son visage. J’avais déjà vu cet énergumène se balader dans la ville, je l’avais pris alors au vu de ces propos pour l’idiot du village, apparemment je m’étais trompé, il doit être le bouffon du régent…

« Heu… »

Je réfléchis un bref instant sur la manière de dire poliment à ce grand nigaud que là, à l’instant présent, il me les cassait un peu, que j’avais mieux à faire, que la chevalerie c’est bien pour les fillettes de son genre et pas pour les vrais hommes, que sa vertu il peut la monter jusque l’autre coté du désert j’en avais rien à carrer, et que si il continuait sa chartreuse céleste (dont je n’avais aucune idée de ce dont il pouvait s’agir au fond) j’allais lui mettre là où je pense, et bien profond qui plus est !

Prenant une profonde inspiration pour rester calme, je lui répondis donc :

« Messire je suis très honoré par votre proposition. Malheureusement je n’aime guerre me battre, je ne suis qu’un pauvre éleveur de bête qui aime sa petite vie paisible. Néanmoins, je suis très honoré qu’une personne de votre importance ai porté un quelconque intérêt à ma petite personne. Sur ce Messire, je suis navré mais j’ai déjà perdu beaucoup de temps ici, et je dois me rendre au plus vite à l’étable ou l’on m’attend pour faire mettre bas une jument. »

Lui souriant largement en guise d’excuse, lui faisant un léger signe de tête en signe d’au revoir je repris ma route vers la sortie.

Encore un combat en arène... pfff ça n'arrête pas ses temps ci...Quelle bande d'abrutis.... Ca ne sert absolument a rien... je t'en foutrais moi des "on va s'amuser..." tout ca pour finir a l'infirmerie...

Tel était mon état d'esprit juste avant d'apprendre qu'Eärendur allait participer... C'est avec un noeud à l'estomac que je me rendais à l'arène... je ne savais pas trop pourquoi... j'étais inquiète pour lui... Après quelques minutes à me débattre dans la foule pour avoir une bonne place, je m'asseyais et constatais que je n'avais même pas demandé contre qui il devait se battre...

Eärendur était déjà dans l'arène que son adversaire arrivait, je l'avais déjà vu... mais où?... En tout cas, il n'est pas mal... mais il a l'air plutôt coriace...

Je reportais mes yeux sur Eärendur, et décidait de ne plus le quitter des yeux... On ne sait jamais...
Ce n'est pas croyable à quel point on peut se sentir mal à l'aise dans ces gradins, j'espère qu'Eärendur va gagner, je n'ai pas du tout envie de le retrouver à l'infirmerie, ou alors, si il perd, j'espère qu'il ne sera pas trop blesse... Pareil pour son concurrent bien sur... je ne souhaite ça a personne... enfin bref... je me perd...
Le combat a commencé... il commence plutôt mal pour l'elfe...

Oh et merde pourquoi n'inquiéter pour lui? de toute façon c'est fini entre nous.. enfin je crois...
En tout cas son adversaire, dont je ne me rappelle toujours pas le nom, semblait commencer a se laisser aller... Quand soudain, un petit cri m'échappait, Eärendur venait de prendre un coup dans... non c'est bon... ce n'est que le ventre... ça pourrait toujours servir a quelqu'un... lui qui voulait des enfants...

Mon regard changea de cible, l'homme regardait vers ma direction, je ne savais pas qui il regardait mais je n'avais qu'une chose en tête "Ne lui fait pas trop de mal"... je ne sais pas si il me regardait ou si il guettait quelqu'un d'autre, ce qui était fortement possible, mais en tout cas, à partir de ce moment, se fut comme si il avait perdu toutes ses forces, ou toute sa volonté... Ou alors il se laissait faire... Je ne sais pas mais en tout cas, il prit un sale coup...et se fit battre... Il se releva comme si de rien n'était et lança un clin d'oeil à quelqu'un...

Mais qu'est-ce qui lui avait pris? Décidément cet homme m'intriguait... Je demandais son nom à mon voisin, il semblait surpris que je ne le sache pas, et le répondit avec dédain qu'il se nommait Iacchos...
Après avoir vérifié qu'Eärendur n'avait pas de problème et avoir hésité à le rejoindre, je me mis à la recherche du combattant que je vis à la sortie de l'arène, précédant quelques jeunes femmes qui semblaient l'admirer sans oser l'approcher, j'haussais les épaules et me mit à sa hauteur, souriant comme à mon habitude...

"Vous auriez pu le battre..." je l'observait rapidement, il ne semblait pas être blesse, a part peut être un petit bleu mais bon, rien de bien important... "Alors? pourquoi l'avez vous laissé?..." édité au tour 1966 par Ellenthiel

Ca y est ! Je suis enfin sorti de ce cirque, je vais pouvoir aller rejoindre Siriane pour lui expliquer mon geste , pensa Iacchos, lorsqu’une douce voix l’interpella :

"Vous auriez pu le battre..."

Iacchos tourna la tête en direction de la jeune femme qui s’était mise à sa hauteur, et qui enchaina d’un ton sûr d’elle :

« Alors? Pourquoi l'avez vous laissé?..." »

Iacchos ne pu s’empêcher de sourire, son plan avait fonctionné bien mieux qu’il ne l’aurait pensé, même si il espérait que personne d’autre ne s’était rendu compte de la supercherie. S’arrêtant de marcher, et regardant droit dans les superbes yeux de la jeune femme, Iacchos répondit avec une certaine nonchalance, le sourire au coin des lèvres :

« Pour vous bien sur. Vous sembliez si inquiète qu’il arrive malheur à votre bien aimé que je n’ai pas eu le cœur de lui mettre une correction. Que voulez-vous, je n’ai jamais résisté au regard inquiet d’une jolie jeune femme… »

Iacchos se contenta de finir sa phrase en jetant un léger clin d’œil coquin à Ellenthiel.


édité au tour 1966 par Iacchos

A quelque metre de là Ser Eärendur continuait sa passionante discution avec Ron. Le demi-elfe detourna son regard et celui ci se figea sur son ancien adversaire et sur Ellenthiel, visiblement en train de discuter...ses doigt se crisperent tandis qu'il observait la scene...sa peau fremit doucement alors que ses yeux clignaient, comme pour s'assurer de ce qu'il voyait. Oui! Ce jeune impudent semblait animé d'intention plus que courtoise à l'encontre de la medecin...une perle de sueur commença à couler le long du visage du Lord...il n'entendait pas ce qui se disait mais ariver à comprendre quelque mots du au mouvement des levres de son rival...posant nerveusement sa main sur le fourreau de son arme il n'avais qu'une seule pensée...

"Occire ce jeune humain arrogant..."

La main de Siriane ne quittait pas son pendentif, signe évident de son énervement. Son regard balayait la foule et...s'arreta sur un jeune homme charmant, bien fait de sa personne, mais dont l'attitude était étrange.
Suivant son regard, elle comprit que l'homme était aussi faché qu'elle de la discussion unissant Iacchos et l'autre dinde.

Un fin sourire s'étira sur ses lèvres, et elle s'ébourriffa légèrement les cheveux pour se donner un aspect plus" sauvage". D'une démarche chaloupée, elle s'approcha de l'homme, omnibulé par la dinde.

Un drole de personnage était à ses cotés, parlant comme une de ces vieilles pintades (autant rester dans la volaille) de bassecour, pépiant à qui mieux mieux et se scandalisant, pleines de leur importances. Elle s'attendait presque à le voir sortir un point de broderie, malgré son armure.

Bonjour Ser... Elle lui fit son sourire n° 3, coquin et ironique, et lui désigna Ellenthiel du menton. Il faut pas vous mettre dans des états comme ca pour une demoiselle qui a l'esprit ailleurs...


Elle espérait bien que Iacchos l'appercoive, et se raprocha plus que de raison du jeune homme, espérant attiser la jalousie du gigolo, et, pourquoi pas, se trouver une nouvelle proie à titre personnelle.

Je regardais la belle jeune fille se déhancher avec la prestance d’une gourgandine des tavernes. Par bonheur, je me souvins du nom de la propriétaire de ce minois avant de mettre des mots sur cette pensée.

Il faut dire qu’elle arrivait comme un cheveux dans la soupe, interrompant notre conversation et oubliant la moindre des politesses élémentaires. Mais bon, que ne pouvais je tolérer si cela était pour Methusaleah.

Tel le chevalier que j’étais, même si intérieurement j’étais étonné de la voir ici dans cette tenue, je lui baisais la main.

« Damoiselle Siriane si je ne m’abuse, je suis Ser Ron Stark…et mon compagnon est Ser Eärendur, mais vous avez l’air de déjà le connaître. Peut on vous être utile madamoiselle ? »
édité au tour 1967 par Ron

Les paroles de la jeune femme tirerent brutalement le Lord de ses pensées...il relacha brusquement le foureau de son arme pour regarder la jeune femme...une fort jolie jeune femme d'ailleurs...jeune, plutot bien proportionée, au visage agreable et aux traits gracieux. Le demi-elfe se sentit soudain mal à l'aise devans cette creature sublime...et puis...Ellenthiel ne se souciait plus de lui? Autant faire de même...du moins en apparence. Affichant un sourire arivant trop brutalement pour etre totalement credible il saisit delicatement la main droite de la jeune femme et la porta à ses levres en un elegant baise-main

"Mademoiselle...je crois que nous n'avons pas eu l'honneur d'etre presentés..."

Il jeta un dernier coup d'oeil sur la conversation se deroulant plus loin avant de detourner le regard tant bien que mal, se concentrant ainsi sur la Kalie

Avec un soupir je me chargeais des présentations. Il faut dire aussi que venir ici s’adresser à des chevaliers sans chaperon.. tssss.

« Allons Ser Eärendur, ne reconnaissez vous pas Damoiselle Siriane ? La fameuse damoiselle que notre régent bien aimé chéri plus que tout ? »

Tagada tsoin tsoin édité au tour 1967 par Siriane

Siriane haussa un sourcil surpris au nom du chevalier. Ainsi donc, c'était l'époux de l'otarie... d'une otarie fourbe et faux jeton par ailleurs, elle en avait la preuve... mais elle chassa vite ces pensées de l'esprit, et pencha la tete pour saluer le Stark.

Elle se sentit mal étrangement mal à l'aise quand Ron embraya, comme de fait expres, sur Methusaleah. Bien qu'elle ait accepté de jouer le jeu, elle se sentait curieusement agacée quand on lui parlait de ce fourbe comme de son père.

Bon, au moins, s'ils avaient bien quelque chose en commun, c'était le gout de l'intrigue.
Elle pria le Voile que Ron s'arrete ici, et change vite de sujet de conversation.

Bonjour, Ser Stark, vous avez vous aussi regardé le combat à ce que je vois... instructif n'est ce pas? Ce n'était pas à Ron que la question s'adressait, bien que les apparences le laissaient entendre, mais bien à l'autre jeune homme, bien plus attirant que le petit Stark engoncé dans son armure.

Puis le charmant jeune homme lui fit un baise main des plus inhabituel pour la tzigane, et elle lui fit un sourire complice. Lui aussi était passé de la colère froide à la vengeance.

Ser Earendur, je suis....vraiment ravie de vous recontrer.

Elle évita soigneusement de regarder du coté de Iacchos, et effleura dans un hasard calculé l'avant bras musclé du demi elfe. édité au tour 1967 par Siriane

Le Lord ecouta attentivement la presentation faites par Ron, assimilant ses paroles

"Une dame aussi charmante et si bien introduite au sein du royaume manquait cruelement à mes connaisances. Enchanté de même."

Elle parla du combat...le sien? Un autre? Qu'importe, il embraya sur le sien

"Mon adversaire m'a deçu...j'attendais mieux de lui...des fautes impardonable...il fairais mieux d'integrer une ecole militaire avant de juger bon de penetre dans une arene. De plus..."

A cet instant un homme en livrée ariva, portant des petit sac de toile, plein à craquer, sentant bon l'or. Il s'arretta devans le Lord, epuisé

"C'est l'montant d'vos gain m'sieur"

Le demi-elfe pris l'un des sac et en vida la moitié dans sa propre bourde avant de tendre le reste au serviteur

"Prend ça pour toi gamin. Et remene le reste à ma tente"

Il s'eloigna et le Ser resta quelque temps perdu dans ses pensées...il en fut soudain extirper par le doux contact de la peau de la jeune femme sur son avant bras.

"Nous disions?"

édité au tour 1967 par SirEarendur édité au tour 1967 par SirEarendur

J’éclatais de rire :

« Ser Eärendur, vous avez été un peu dur ave ce damoiseau de lui en donner si peu, comme si vous aviez besoins de vos écus !
Mais je pense que Damoiselle Siriane n’est point là pour nous entendre l’assommer de détails militaires. N’est ce pas mademoiselle ? J’ai ouie dire que vous partiez en terres pirates ? Etes vous ici pour faire vos adieux ? »

Je dévisageais la jeune fille en essayant de lire sur son visage ses réactions.

[i] « A moins que vous ne continuiez vos recherche sur les Targaryens ici ? »[i]

"bien-aimé..."
Je me mis à sourire... plus par habitude qu'autre chose... Mon "bien-aimé"... je me rapellais encore le jour de son retour... je fronçais les sourcils et levait les yeux que j'avais baissés pour regarder Iacchos.
"Merci de ne pas l'avoir blessé..." puis apres avoir réflechit quelques secondes je lui répondit d'un ton plus sec que ce je désirais "vous n'avez aucune idée de ce qui m'a poussée à ne pas vouloir le voir blessé...En tout cas, merci beaucoup, si vous avez un problème, n'hesitez pas à passer à l'infirmerie... Bon, je vous laisse à vos occupations"

Je le saluais poliement et je pris la direction de l'infirmerie, ne désirant pas rencontrer Eärendur pour le moment, je soupirais en me disant que se serait le premier endroit où il viendrait me chercher, je tournais les yeux pour voir si il arrivait ou pas, je constatais, surprise, qu'il parlait avec Siriane, elle l'avait déjà vue une fois quand elle était avec Cellendhyl... qui avait ete plutot gene d'ailleur.... ce souvenir me fit sourire, je decidais de laisser Eärendur avec elle, il est assez grand pour faire ce qu'il veut, et ca ne lui prouvait qu'une chose... Favole avait raison... Je remerciais le ciel de m'avoir permis de m'en rendre compte à temps.

C'est donc le coeur soulagé que je me dirigeais vers l'infirmerie. édité au tour 1967 par Ellenthiel

Regardant la jolie jeune femme s’éloigner Iacchos pensa :

Quoi ? C’est tout ? Elle s’en va déjà ? Qu’ai-je pu dire qui semble l’avoir tant énervé ? Mince alors ! Mon plan n’a pas si bien marchait que j’aurais pu le penser… et il va me falloir à présent plusieurs jours, voir même des semaines avant de me recréer une pareille occasion… tanpis…

Grimaçant légèrement en voyant la jolie Ellenthiel partir, Iacchos tourna la tête un instant en direction de l’arène, où il eu le malheur de voir sa douce Siriane discutant avec son nobliau d’adversaire, la main posé sur le bras de ce dernier.

Le poing gauche d’Iacchos se ferma presque instantanément, serrant de toutes ces forces presque indépendamment de sa volonté. Son bras commença a devenir à nouveau noir, et la colère montait en lui, la même question se répétant inlassablement dans son esprit : Pourquoi la voir avec un autre me met-il dans un état pareil ? Pourquoi ? Pourquoi ?! Pourquoi… Pourquoi bon sang !

Iacchos repensant rapidement à la nuit précédente qu’il avait passée avec la jeune femme, cette étrange sensation qu’il avait ressentie avec elle, en elle… C’était incompréhensible… Elle ne dédaignait même pas lui accordait un regard… Après tout c’était pour son travail, pour la bonne cause essayait de se raisonner Iacchos. Mais rien ne semblait y faire. Un nobliau le payerai un jour cela, comme Crimson Tide…

Iacchos baissa la tête un instant comme pour réfléchir puis se mis à suivre le chemin qu’avait emprunté Ellenthiel, espérant trouvait une nouvelle excuse pour reprendre sa conversation avec le jolie humaine…

Siriane sentit un sourire victorieux fleurir sur ses lèvres, et elle se retira pas sa main.

Ne vous en faites pas pour si peu, nous savons ce que vous valez, et surtout ce que vaut votre adversaire. Un coup d'oeil en biais lui apprit la déconfiture de Iacchos, et elle ne se sentit plus pisser...euh de joie.

Puis le nain lui adressa la parole, et elle lui fit un sourire. Pas question de se le mettre à dos celui la, apres tout il était d'une naiveté crasse, il était tellement simple de le faire parler. Le coup qu'il avait du recevoir sur le crane l'avait non seulement abruti mais aussi rendu amnésique. Elle hésita un moment, puis finalement se décida.

Ser Stark, j'aimerai beaucoup vous parler un de ces jours. Je pars au Bastringage, mais j'espere bien revenir vous voir de temps en temps. Ou alors nous continuerons à nous envoyer des missives. J'adore apprendre l'histoire des familles des Royaumes.

La Kalie hésita un instant à lui faire son numéro de charme. Il se dégageait je ne sais quoi de...cinglé de cet homme la, et elle ne voulait pas se fourer dans un guépier dont elle ne saurait se défaire.
Et puis de toute maniere, le demi elfe était cent fois plus appétissant.

Bastringages? Elle avait bien dit bastringages? Ces saoulard emplit de rhum? Ces pirates infames et fourbe? Ceux avec qui ont parler actuelement diplomatie? Quelle hypocrisie!

"A Bastringages? Chez les pirates...je vois..."

Une fois de plus il fut interompu. Un autre homme en livrée accourut, portant un lourd paquetage...armure, casque, bouclier, bottes...

"Chef! Chef! Vot' adversaire est bientot pres..."

Le demi-elfe se tourna vers la jeune femme et le prince, leur adressant un leger signe de tête

"Pardonnez moi mais j'ai deux autres cimbat à faire. L'un contre Biflindi et l'autre contre le regent. Dame Siriane, j'espere que nous pourrons bavarder un peu par la suite"

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Les deux combatants etaient face à face, immobile, les yeux dans les yeux. Le demi-elfe devait lever la tête pour regarder le colosse Drow qui tenait sa hache en main, pres à fondre sur son adversaire. Bouclier en avant et marteau fermement serré le Lord attendait l'assault. L'attende dura quelques longue minutes silencieuses...soudain les muscles du drow se banderent et il chargea Eärendur. La hache fendit les airs mais fut stopée net par le bouclier du Lord. Celui là infligea un revers de son marteau, destabilisant son adversaire. Le combat etait terminé.

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C'est avec confiance que le Lord entama son combat contre le regent: son adversaire precedent l'avait vaincu sans probleme...ce serait une partie de plaisir. Mais voila. Le regent etait des plus calme et pendant de longue minutes les deux combatant s'observerent, n'attaquant pas, ne laissant pour seul son celui de leur souffle dans leurs casques. Soudain Eärendur brisa le silence et chargea. Malheureusement Methusaleah etait pres. La hache atteint le demi-elfe juste en dessous de sa cote de maille, projetant une gerbe de sang sur le sable d'une blancheur souillée. Il recula de quelques pas et se remit en garde, preparant un nouvel assault. Pendant une vingtaine de minutes rien ne se passa, ils se contenterent de s'observer. De nouveau le silence fut rompu par le demi-elfe...le regent ne lui laissa pas approcher et le frappa de sa hache...le combat fut stoppé et Methusaleah declaré vainqueur.

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Le demi-elfe revint là ou se trouvaient precedement Siriane et Ron, esperant les retrouver apres ses combat...sa recente defaite avait besoin d'etre oublié...et il ne se voyais pas aller à la taverne seul

édité au tour 1969 par SirEarendur

Alors qu’Ellenthiel marchait paisiblement dans la rue en direction de l’infirmerie, elle s'arrêta un bref instant puis s'approcha d'un petit coin d'herbe, où elle resta à observer quelques instants une petite fleur qu’elle finit par ceuillir et ranger délicatement dans le petit sac qu'elle portait en bandoulière. C’est alors qu’elle se relevait lentement, que la jolie jeune femme aperçut, en jetant un coup d'œil à sa droite, Iacchos un peu plus loin marchant dans sa direction. Après un bref moment d’hésitation et se demandant si le jeune la suivait ou si cela n’était que pur hasard, elle fini par décider de l’attendre.

Iacchos avait finalement décidé, selon toute vraisemblance, de suivre la jolie Ellenthiel. Il espérait que celle-ci se dirigerait avec un peu de chance vers l'infirmerie où il pourrait aller se faire soigner par elle les très légères blessures que lui avait infligée la demi-lopette dans l'arène. Alors que le jeune gigolo marchait à quelques pas derrière la jeune femme, il se trouva fort dépourvu lorsque celle-ci s'arrêta et le regarda.

Continuant de marcher dans sa direction, Iacchos essaya de garder son flegme malgré qu’Ellenthiel lui souriait, comme seule elle savait le faire, avec son si grand et beau sourire. Iacchos, arrivant à la hauteur d'Ellenthiel, s'arrêta un bref instant et entama la conversation :

« Il semblerait que nous allions dans la même direction chère demoiselle, lui dit-il avec un leger sourire.

La jeune médecin se contenta en guise de réponse d’un simple : « Il semblerait oui... » sans ne rien de dire de plus, comme si les deux n’avait pas besoin de plus pour se comprendre elle lui sourit et se mit en route.

« Vous venez? lui demanda-t-elle de sa voix si douce. Ainsi nous pourrons discuter en chemin...

Faisant un léger signe de la tête en guise d'acquiescement accompagné d'un large sourire, le gigolo se contenta de lui répondre : « Avec grand plaisir ».

Ellenthiel lui jeta un rapide coup d'œil et lui dit : « Enfin quelqu'un qui sourit...

- Pourquoi donc dites-vous cela? lui demanda Iacchos, quelque peu surpris de la remarque de la jeune femme. Les autres personnes que vous côtoyez ne sourient donc pas?

- Hum... si on parle des hommes, Cellendhyl sourit rarement même si il fait des progrès ... mais Earendur ne sourit pas beaucoup non plus...

Une part d’Iacchos avait envie de répondre ironiquement sur le fait que l’on ne pouvait pas décemment considérer Earendur comme un homme, mais il s’abstint, ayant peur qu’une telle remarque ne blesse la jeune femme qui semblait tenir à lui. Conscient que lui-même n’était pas de nature très enjoué d’habitude, était bien conscient que son état joyeux était en grande partie dû à la nuit précédente qu’il n’oublierait sans nul doute jamais, mais aussi au fait que son plan avec la jeune médecin se déroulait à merveille. Prenant un ton charmeur comme il avait appris à le faire ces derniers mois, Iacchos répondit :

« C'est étrange, je ne comprendrais vraiment jamais certaines personnes, il faudrait être fou pour ne pas être heureux et ne pas sourire lorsque l'on est en une aussi charmante compagnie que vous. »

Ellenthiel ne pu s’empêcher de se mettre à rire. Iacchos se demandait bien pourquoi, surement son ton l’avait fait rire sans le faire exprès, où alors la jeune femme cherchait-elle à dissimuler derrière se rire sa timidité devant les compliments, se contentant en guise de réponse d’un simple : « C'est gentil… » , auquel Iacchos rétorqua immédiatement toujours avec son sourire charmeur : « C'est sincère » .

La conversation se poursuivit ainsi jusqu’à l’infirmerie, les deux jeunes gens discutant de leur arrivée dans le désert d’Adept, de leur passé, de leur vie au sein de la ligue, de leurs amis, de leur rencontre, de leur travail… Enfin c’est plutôt Ellenthiel qui parlait, Iacchos l’écoutant avec une grande attention, donnant les informations sur sa propre vie au compte goute et cherchant naturellement à en apprendre le plus possible sur la jeune femme, plus par intérêt envers celle-ci, que par volonté d’user de ces informations contre elle ultérieurement…

Après quelques minutes de conversation, Ellenthiel invita le jeune homme à la tutoyer et à être moins formel avec elle. Iacchos savait que cela n’allait pas être facile pour lui au vu de son éducation, mais il savait également qu’il devait changer ses habitudes pour mieux s’intégrer dans la ville et recueillir des informations. Il lui fallait donner l’image d’une personne bien plus chaleureuse, et accessible, et c’est pourquoi il accepta volontiers la proposition de la jeune femme, même si son sourire un peu confus trahissait pour parti sa gêne. Après cette brève coupure dans la narration de leur vie, la conversation repris son cours naturel, jusqu’au moment où Ellenthiel sourit à Iacchos et lui désigna l'infirmerie du doigt, tout en lui disant :

[i] « On y est. Je m'occupe de toi? » [i]

Iacchos sourit en coin, pensant au fait que généralement c’était plutôt lui qui disait cela aux femmes, et dans une toute autre situation puis répondit :

« Avec grand plaisir. Tant qu'a souffrir en se faisant soigner, autant que cela soit par des mains douces et délicates ».

Ellenthiel rit une nouvelle fois. Iacchos adorait entendre ce rire, il était si… naturel, sincère et plein de vie, qu’il savait qu’il ne se lasserait jamais de l’entendre.

« Tu ne diras pas ca longtemps... lui affirma la jeune médecin, mais je te promets de ne pas te faire trop mal »

Iacchos regarda Ellenthiel d'un air faussement inquiet, les yeux grand ouvert, l'air presque apeuré, et répondit d’un ton amusé ave un léger sourire :
« Du moment que je ne ressort pas en plus mal état que celui dans lequel je suis rentré... »

Ellenthiel lui fait un petit clin d'œil et poussa la porte de l'infirmerie pour faire entrer Iacchos, et lui désigna un endroit au fond de la salle presque vide, lui disant :
« Va t'installer, je vais voir si il n'y a pas plus urgent ».

Iacchos se laissa guider, entrant et allant s'installer exactement là où lui avait indiqué la demoiselle, lui faisant un signe de la tête faisant comprendre qu’il comprenait bien le fait que son état n’était pas des plus urgent.

Ellenthiel se dirigea vers une jeune infirmière qui regarda Iacchos passer, et c'est le rose aux joues qu'elle fait un rapide rapport a Ellenthiel qui la remercia et se reparti vers Iacchos pour s’occuper de lui. Ellenthiel commença par examiner avec attention le corps d’Iacchos, lui demandant où il avait mal, puis elle s'approcha de lui et pris délicatement le visage du charmant jeune homme dans ses mains. Le jeune gigolo ne pu s’empêcher de rougir lorsqu'il senti les douces mains de Ellenthiel sur son visage. Après l’avoir observé sous toutes les coutures et la jeune femme fit allonger le jeune homme sur le dos, et le soigna au visage, puis examina le bas de son ventre où il avait reçu le coup de pied durant le duel en arène.

La jeune médecin demanda au jeune homme de remonter sa chemise afin de lui indiquer où il avait pris le coup. Iacchos s’exécuta sans broncher, mais lui affirma :
« C'est exactement là que j'ai mal, mais ca va aller, je suis sur que ce n'est rien de très grave ».

Ellenthiel fronça les sourcils, s’appercevant qu’aucun bleus n’était apparu à l’endroit où le coup avait été porté et lui répondit :
« Alors il ne fallait pas venir. ».

Iacchos rougissant encore plus que la fois précédente, mais sans perdre son calme lui rétorqua naturellement :
« Et bien si, pour mon visage... puis aussi pour vous revoir... »
Ellenthiel ne pu s’empecher de lui sourire, puis alla chercher un petit linge humide et chaud qu'elle posa sur l'endroit montré par Iacchos un peu plus tôt, après l'avoir vaguement lavé.

« Tu recommences a me vouvoyer, lui fit-elle remarqué, avec un ton un peu moqueur.

- Je suis désolé... J'essayerai de faire un peu plus attention, mais je n'ai guère l'habitude de tutoyer les gens...

- Ce n'est pas grave ne t'inquiète pas, lui répondit-elle avec sa voix et son sourire si doux. Je ne vais pas te manger, tu sais...

- J'espère bien! Dit Iacchos d’un air presque sérieux. Je ne suis pas comestible de toute façon, ma viande est trop dure! Même si ton ami l'a drôlement bien ramolli toute à l'heure dans l'arène…

Ellenthiel rit à nouveau de sa si douce voix, puis lui demanda :
« Tu ne connais qui ici? » tout en allant prendre un siège un peu plus loin et s'asseyant à coté de son patient, retirant le linge pour mettre un peu de crème.

«  Et bien… en fait… je connais quelques personnes de vu, mais la seule avec qui j'ai un peu discuté c'est Dame Siriane.


- Siriane... Ellenthiel laissa un léger silence, semblant réfléchir, puis repris, Aaaaah ! Siriane!!! Je ne la connais pas trop... mais je l'ai vue une fois, lui dit-elle toujours avec son magnifique sourire.

- Je l'ai vu en tout et pour tout deux fois peut être... mais ca en fait quand même la personne que je connais le plus ici... surement car c'est la seule. Enfin plus vraiment maintenant, vu que je te connais aussi un peu à présent... Cette dernière phrase eu pour effet immédiat de faire à nouveau sourire la charmante médecin. Tu sais, généralement les gens prête très peu attention à moi, ils se contentent de me parler jusque lorsqu'ils ont besoin d'une monture.

- C'est bien dommage... lui répondit-elle d’un ton sincèrement désolé. Pour ma part j'essaye de faire attention a tout le monde mais bon...

Essayant de changer de conversation, car il avait horreur de parler de lui, Iacchos tenta un diversion en demandant :
« Sinon pour mon visage ce n'est rien de grave? J’ai toujours toutes mes dents? »

Ellenthiel sourit, comprenant surement que le jeune homme était mal à l’aise et l'invita à se relever, tout en le rassurant sur son état de santé :
« Tu n'as presque rien, tu n'as pas de marques, elles arriveront surement dans quelques jours. Ca arrive des fois… »

« Quelle chance! répondit Iacchos, parfaitement conscient que jamais les coups n’apparaitrait, mais faisant mine d’être rassuré sur son état. Enfin, les combats ne semblent vraiment pas fait pour ma personne et je ferais mieux de ne plus côtoyer l'arène à l’avenir »
finit Iacchos, tout en se relevant et arrêtant son visage à quelques centimètres de celui de la jeune fille, souriant malicieusement.

Ellenthiel ne bougea pas et ne sembla pas gênée par la situation, elle sourit tout en le regardant droit dans les yeux puis repris d’un ton excédé :
« L'arène... pff… quelle invention stupide... 

- Je suis bien d'accord avec toi, mais bon, pour une fois je trouve qu'elle a eu une bonne utilité, elle m'a permis de vous rencontrer...

- C'est bien gentil… Tu es ici depuis longtemps?

- Oh oui un bon moment déjà, mais je passe le plus clair de mon temps à m'occuper des animaux à l’étable.

Ellenthiel sourit tendrement. Les deux jeunes gens, leurs lèvres proche l’un de l’autre dirent au même instant et d’une seule voix : « j'adore les animaux… »


édité au tour 1972 par Ellenthiel

Iacchos et Ellenthiel sourirent du fait de leur phrase simultanée, puis elle enchaina : « il faudra que je vienne te voir un de ses jours ».

- J'allais justement te le proposer. On pourrait même aller faire une ballade à cheval ensemble si tu le souhaites. [i]

Ellenthiel recula un peu la tête, et lui sourit radieusement, regardant avec ces yeux pétillants Iacchos, qui avait compris qu’il avait fait mouche en parlant animaux.

Les deux amoureux des animaux continuèrent de discuter animaux, et plus particulièrement cheval durant quelques instants, Iacchos proposant à la jeune femme de venir faire du cheval à l’occasion avec lui. Cette idée semblait avoir emballée la jeune médecin qui demanda au jeune éleveur comment pouvait-elle le remercier. C’est alors que Iacchos pensa que c’était le bon moment, il n’en était pas sûr, mais bon à ce qu’il parait dans ces moments là on est jamais sûr… Il avança alors légèrement sa tête afin de déposer un baiser sur la joue d'Ellenthiel au coin de lèvres et enchaina avec : [i] « Disons que nous serons quitte. C'est ma manière à moi de te remercier pour tes soins ».
Ellenthiel resta quelques secondes sans rien dire, rougissant puis s'écarta de lui pour ranger un peu les affaires qu'elle avait utilisées, et finit par lui répondre d’une voix un peu troublée : « En tout cas... merci encore... tu ne peux pas savoir a quel point ca me fait plaisir... ».

Iacchos sourit sachant que cela ferait sans nul doute plaisir à la jeune femme de voir quelqu'un sourire. Puis il reprit, l’air un peu gêné car il savait qu’il avait voulu aller trop vite : « Vient me voir quand tu le désires. Et merci encore pour tes soins... »

Ellenthiel tourna alors la tête vers lui, souriante plus que jamais, et ne semblant pas vexé par le geste du jeune homme, et lui répondit : « De rien... c'est mon travail et cela m'a fait plaisir.

- Je pense que je viendrais des que j'aurais un peu de temps. Mais pas aujourd'hui… [i]

Iacchos se leva et posa sa main étrangement douce sur la joue de la jeune femme durant à peine une seconde puis lui fit un clin d'œil et se retourna en direction de la sortie lui disant d’une voix tendre : [i] « Je vous laisse à présent à votre travail. A très bientôt à l'étable j'espère charmante demoiselle... »

Ellenthiel hocha la tête et Ellenthiel raccompagna Iacchos à la sortie, comme elle le fait souvent pour chaque patient.

« Si tu as trop mal vient me voir, je te donnerais de quoi aller mieux.

- Promis... A bientôt…

- A bientôt…

Ils se sourirent une dernière fois puis il sorti et parti sans se retourner