A la recherche des pirates perdus

P’tain trop la galère, et v’la que mon ch’val a crevé et que j’ai plus d’eau… C’te galère. Faut dire que tout merdait depuis que l’autre folle nous avait pondu une chiarde et c’était cassée avec le hippie en me laissant sur le carreaux. Ma meilleur chance de retrouver le R’nart venait de s’évaporer, ou plutôt de détaler avec le couillos qui avait décidé de s’occuper de la Siriane et le la Iacchos jr.

Le fou…

Bon en attendant moi j’étais dans la mierda. Car sans la greluche, pas facile de retrouver mon c’ptaine. La vie était trop triste sans lui.

J’voyais déjà la scène, il sera le de dos, y’aurait un couché de soleil, j’accourrais vers lui sur une musique saccadée au ralentie, les papillon volerait de partout, le vent balaierait nos cheveux entraînant des pétales de cerisier…

Il se retournerais et avec sa tete de squelette, et ses bras assortie, il me serrerait contre lui… hum…. Avec une possibilité que je le casse ( les os c’est pas solide) ou qu’il m’étrangle ( l’est p’être une chtouille rancunier quand même)

Mais bon j’voulais le retrouver, j’voulais être digne de lui, en ennemis s’il le fallait mais il allait devoir être obligée de savoir que j’existe !!!!

Enfin s’était mal barre vu que j’essais même pas foutu de le retrouver…


Sans la Siriane j’m’étais installé dans les restes du Bastringage a me farcir les âmes errantes, les trucs pourries et j’en passe… entre « des beurk », « caca », « non pas ça » et des « p’tain c’est quoi ce machin là ? »…. J’avais quand même retrouvé ma pauvre Oronais, mal en point et empoisonnée…

Un p’tit retour chez les hippies qui aimait tellement soigner tout le monde, un cheval qui creve et me revoilà en poste a me demander pourquoi je suis là. Trouver le r’nart ? Fuir les hippies, paladins et bisounours fighters ?

En fait j’pensais me casser et chercher une autre piste quand… Enfin de l’action !!!! les machins restant des pirates semblaient se mettre en mouvement.

Vers ou ? Certainement vers une nouvelle piste pour pecho l’R’nart !

J’envoyais des mouettes messagères, et décidais de les suivre dicretos. Bon c’etait pas prudent, surtout avec les derniers évènements… mais si je le faisais pas… qui d’autre le ferais et puis… mon c’ptaine était p’etre au bout de cette procession !