Tour : '15'
D’où je viens ? On l’ignore.
On dit que je suis né le mois du loup, un vendredi 13.
Je me nomme Le lutécien.
Étrange patronyme que je n’ai pas choisi, dénommé ainsi depuis mon adolescence.
Un prêtre allochtone m’ayant recueilli, à l’age de 5 ans dans une forêt écru,
fit mon instruction, mon érudition.
C est alors qu au jour de mes 10 ans, je partis avec lui en pèlerinage vers un ancien mausolée
Présumé se trouver au lieu où terre et lune se rencontraient.
Nous n’y sommes jamais parvenus. Une vieille femme austère lui donnant la mort en criaillant que personne ne devait posséder le secret de ma création.
Morganestra, un elfe, remplaça le vieil homme, pour parfaire mon éducation.
D’où sortait-il ? Je l’ignore ! Il est apparu au méandre d’un chemin sinuosité.
Il m’apprit à discerner des choses invisibles à l’œil traditionnel. À penser, méditer.
Il m’enseigna une sagesse venue d’ailleurs, fit de moi son scribe.
Noter ce que je voyais, ce que j’entendais, et toutes mes pensées.
Un de la race des derniers scribes pèlerin. Les Lutéciens.
À découdre aussi avec les ennemis que je pouvais croiser sur les chemins.
Puis, à mes 13 ans, estimant que maintenant, je devais poursuivre seul mon initiation,
La quête de ce mystère qui entourait ma naissance, Morganestra disparu.
Il me fallait trouver en premier lieu ce mausolée.
Parvenu, après bien des luttes, des combats, à ce monument dédié à Alpha,
Je le découvris sur place, un indice me recommandant de me diriger vers le désert.
Lequel ? Encore une chose que j’ignore.
Mais ma quête est bien loin d’être achevé.
Si longtemps que je parcoure cette terre, ayant eu des indices, des opacités, parfois des simulacres
de réponses, mais juste assez pour me faire poursuivre.
On m’appelle, Le Lutécien, le sage, le méditatif, mais un jour, je saurai quel est mon nom,
qui je suis réellement. Un jour je connaîtrais mon histoire.
Mais pour le moment, ma route m’a conduit jusque-là.
Mes longs cheveux bleu de nuit font sensation quand j’apparais dans un lieu, mon regard, bleu,
parfois lointain, mais toujours attentif et scrutateur de tout, vif, du haut de mes 183 cm.
Aimant la veuve et l’orphelin, la nature, j’attirerais la sympathie si ce n’était mon air, impénétrable,
Flegmatique. Seuls ceux qui osent, découvrent un peu, une once de ce que je suis, de qui je suis. J’aime aussi pourfendre les iniques.
Jusqu à ce lieu, où ma quête m’a conduit.